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2.1.2 du pacte social : Développer les dispositifs de capitalisation et transfert des compétences

VNF s’engage à promouvoir et valoriser le tutorat et le compagnonnage pour capitaliser et transférer les compétences.

Les pratiques dans les services montrent que le tutorat et le compagnonnage font souvent l’objet d’une assimilation ; Il convient de définir les deux dispositifs :

  • Le tutorat consiste en l’association à distance ou non d’un ou plusieurs apprenants à une personne ou tuteur. Le tuteur doit être un spécialiste du domaine de la compétence à acquérir soit un spécialiste des méthodes d’accompagnement ou d’assistance pédagogique (accueil, diagnostic, conseil, guidance, évaluation). Le tutorat s’exerce presqu’exclusivement dans le cadre de formations individualisées (le tuteur s’appelle parfois animateur de formation individualisée). Le tutorat vise à organiser le parcours de la personne en formation dans le service en favorisant les acquisitions et les mises en relation c’est-à dire permettant une intellectualisation des actes de travail. Le positionnement du tuteur est celui d’un facilitateur, d’un médiateur auprès de l’apprenant.
  • Le compagnonnage désigne l’action de formation permettant à un apprenant d’acquérir un métier en s’intégrant dans une communauté professionnelle. Le compagnon est un agent expérimenté qui partage progressivement ses connaissances et ses savoir-faire avec un apprenant (nouvel arrivant ou saisonnier par exemple) afin que ce dernier puisse acquérir la maitrise de son poste de travail en s’intégrant dans son environnement professionnel.

Le compagnonnage est un mode d’apprentissage qui repose sur la réalisation d’activités professionnelles en présence d’un pair qui transmet des connaissances et ses savoir-faire en particulier par la démonstration

Le tuteur tient donc un rôle de conseil, de facilitateur proche de la maîtrise d’œuvre d’une ou de plusieurs séquences de formation, alors que le compagnon est assimilable au formateur, intervenant d’une seule séquence.

La Direction des Ressources Humaines et des Moyens s’engage à mener avant la fin de l’année 2024 une réflexion avec les acteurs des réseaux concernés sur une formalisation des deux dispositifs et la valorisation des agents qui s’y engageront en vue de capitaliser et transférer les compétences.

Une attention toute particulière doit être portée aux personnels proches de la retraite (dans les 6 mois à un an de leur départ effectif) et détenteurs de savoir-faire et expertises sensibles pour l’établissement. Dans le cadre d ‘un entretien, il convient de réfléchir à la possibilité d’aménager leur fin de carrière au travers d’une lettre de mission sur la base du volontariat pour leur permettre de mobiliser du temps à la formalisation et au transfert de leurs compétences sous les formats les plus adaptés pour le service (tutorat, compagnonnage, mais aussi formalisation écrite de process, de fiches techniques, ou encore de vidéos didactiques…). Cette lettre de mission définira la durée de celle-ci, les moyens mis à dispositions et le dispositif de reconnaissance.

Par ailleurs, pour les cas où le transfert de compétences n’a pas pu être anticipé, l’établissement s’est doté d’un dispositif permettant aux personnels partant à la retraite de transmettre leur savoir et leur compétence même après leur départ. Le recours aux personnels retraités doit être prioritairement envisagé sur le transfert des compétences critiques de l’établissement. Il s’agit des compétences relevant du cœur de métier de VNF, indispensables au fonctionnement et à la réalisation de nos missions, et qui présentent des caractéristiques de rareté et de difficultés d’acquisition. Afin d’initier la démarche, seront favorisées prioritairement les compétences liées à l’exploitation et la maintenance des ouvrages, les métiers de la gestion hydraulique, la surveillance des ouvrages hydrauliques, ou encore l’informatique industrielle. La note de cadrage de la DRHM définit les modalités pratiques de la mise en œuvre du recours au personnel retraité selon deux modalités pratiques de transfert de compétences : l’action de formation ou la passation de connaissances et de pratiques entre pairs.