NE LAISSEZ PAS LE HASARD DÉCIDER DE VOTRE AVENIR PROFESSIONNEL !
DEVENEZ LE 1ER DÉFENSEUR DE VOS DROITS !

Auteur/autrice : Cindy Leroy

La DT CB « gratte » pour trouver des sous

En effet, l’année 2023 est très compliquée pour les personnels et certains, contrairement à avant, ne perçoivent plus dans les délais le paiement des différents frais engagés….

Insuffisance budgétaire ? Absence des gestionnaires ? Conséquence des ETP qui se réduisent d’année en année ? Poste de catégorie C de moins en moins remplacés ? Perte des feuilles de pointage ? Manque d’organisation ? La question se pose et on aimerait bien avoir la réponse !

Ces retards (qui remontent pour certains jusqu’au mois de février) ont un effet négatif sur le budget familial des personnels. Ceux-ci n’ont pas à subir les conséquences de cette mauvaise gestion, qui les impactent directement. Malgré les différentes remontées auprès de la direction lors d’instances locales, les réponses ne sont toujours pas apportées.

A contrario, quand il s’agit de modernisation ou pour ce qu’elle juge comme prioritaire, la DTCB arrive à faire des investissements ou des travaux sans regarder à la dépense.

Différents exemples :

  • Une cabine d’écluse qui était depuis des années dans un bungalow le long du sas d’écluse. Certes, un bungalow n’est pas idéal et devrait être transitoire, mais le point positif était que les agents avaient une vue sur la rivière. Attendre aussi longtemps pour qu’un garage à voiture soit transformé offrant toute la journée une vue sur un mur et/ou une fenêtre donnant sur le ciel laisse songeur ! Sans compter la première dépense réalisée dans une ancienne maison éclusière qui avait été désamiantée avant que le projet soit abandonné.
  • La mise en place d’un groupe électrogène avec une canalisation qui traverse une route empruntée régulièrement par les riverains, ce qui crée un bouchon pendant les heures de pointe. Inutile de vous dire qu’il n’est pas bon pour le personnel VNF de passer par là, car les riverains sont très énervés.
  • Que dire ou penser des derniers chantiers finis « à l’arrache » ou avec des malfaçons que les agents ou les prestataires sont obligés de reprendre et VNF de payer une nouvelle fois…

Comme il faut bien s’arrêter dans cette liste d’exemples non exhaustive, concluons sur la pose de la fibre optique dans les canaux ! Parfois le chantier n’est même pas fini que les entreprises doivent recommencer le travail. Qu’en sera-t-il lorsque le chantier sera réceptionné et que la fibre ne sera pas opérationnelle, car coupée, arrachée par les pêcheurs, ou déchiquetée par les bateaux ? Il faudra payer à nouveau ? Il aurait été certainement plus judicieux d’opter pour un enfouissement de cette nouvelle technologie, car finalement la note risque d’être élevée pour VNF. En effet, il faut parfois accepter de dépenser un peu plus et mieux pour gagner dans un second temps afin d’éviter d’y revenir, car, dans l’attente, les entreprises en charge de cette prestation se frottent les mains du choix retenu par l’établissement.

Assemblée générale du 20 septembre

Le nouveau secrétaire de section est Didier MANTELET. Patrick BLANC et Christian LAFOLLY ont été élus secrétaires adjoints ; David LAGRANGE et Laurent BOURGOIN sont respectivement trésorier et trésorier adjoint de la section.

La vie de la DT continue

Les instances se déroulent dans leurs nouvelles configurations. Des propositions de réorganisations et modifications de sites ont été présentées. La CFDT-VNF a de nouveau répondu négativement aux dossiers proposés qui, une fois encore sous couvert de satisfaire au projet du COP, provoquent des changements substantiels dans la vie des personnels, comme la fermeture du PA de MONCEAU-LES-MINES.

La CFDT-VNF a exprimé ses inquiétudes dans ses nombreuses déclarations d’accidents notamment de deux roues motorisées à la direction Territoriale ainsi que sur les conditions de travail lors des épisodes de forte chaleur.

La CFDT-VNF a relancé la demande de mettre en place un groupe de travail RPS au sein de la DT.

État des ouvrages

Par le passé, la CFDT-VNF avait alerté la direction sur l’état des ouvrages qui se dégradaient.
Maintenant, ces sites font l’objet de réfections et de maintenance révolutionnaire tels que de la maintenance « BOTOX » et de la réfection lifting.

L’expertise RPS – La CSSCT Locale pour notre DT NE de demain…

La signature du contrat d’objectifs et de performance (COP) entre l’État et VNF, le 30 avril 2021, a conduit l’établissement public et ses directions territoriales à s’engager dans un projet de transformation et de modernisation. Pour ce faire, le COP fixe les moyens alloués sur 10 ans, tant au niveau financier (pour l’investissement et le fonctionnement), que pour les moyens humains. Nous évoluons depuis plusieurs années dans un contexte marqué par une baisse des effectifs. Cette injonction d’optimiser les moyens matériels et humains engendre un décrochage marqué entre les effectifs cibles et les effectifs réels, ces derniers étant systématiquement en deçà des effectifs autorisés. Les arbitrages ministériels sont problématiques. Il en résulte une tension quasi structurelle entre la hausse de leurs objectifs et la baisse des effectifs.

En plus de ce contexte ministériel défavorable, sur le périmètre de la DT NE, certaines pratiques, parfois individuelles, parfois managériales, créent un environnement peu propice à l’épanouissement professionnel. Les représentants des personnels dénoncent de plus en plus de situations à risque et des comportements abusifs. Cet état des lieux n’est pas toujours pris en considération ou pas suffisamment corrigé. Le climat social devient de plus en plus néfaste ou dégradé. Les signaux de détresse ne sont pas toujours entendus, pourtant, ils sont révélateurs des difficultés rencontrées par les personnels dans leur travail et conduisent à créer des conséquences sur leur état de santé.

Face à ce constat de situations de détresse et de malêtre de plus en plus en nombre pouvant conduire à des risques graves et imminents, l’intersyndicale de la DTNE a saisi l’inspection du travail et a obtenu gain de cause. L’administration est sommée de procéder à une expertise RPS par un cabinet extérieur sur l’ensemble de son territoire afin d’analyser l’ampleur des Risques Psychosociaux (RPS) subis par nos personnels.

Une sous-commission RPS s’est tenue le 27 octobre 2023 avec les représentants des personnels désignés par les trois organisations syndicales et l’administration. Le cahier des charges est en cours de finalisation. Les membres procéderont ensuite au choix de l’expert agréé. Après commande, le cabinet extérieur devra réaliser son diagnostic sur un délai de 3 mois. Celui-ci se déroulera début de l’année 2024 sur l’ensemble de notre territoire et auprès de l’ensemble des services de l’arrondissement et des UTIs. Il nous semble essentiel d’établir un diagnostic RPS sur l’ensemble de la structure. Le cabinet rencontrera les personnels par échantillonnage sur la base du volontariat et en toute confidentialité.

Par ce procédé, les indicateurs de risques auxquels nous sommes de plus en plus confrontés vont être identifiés. Une liste de préconisations à suivre sera transmise à l’administration. La CSSCTL veillera à la mise en application. Ensemble, nous travaillerons à améliorer les dispositifs, les pratiques et construire des actions de prévention. Grâce à l’investissement de chacun, nous chercherons des solutions.

La CSSCTL a un rôle essentiel dans la promotion de la santé, de la sécurité et des conditions de travail pour l’ensemble des personnels publics et privés. Les membres qui la composent sont engagés. Ils veillent à ce que notre établissement offre un environnement de travail sûr, sain et respectueux pour chacun.

Ensemble et par ce biais, nous allons créer cet environnement propice à l’épanouissement professionnel. Nous avons encore de nombreux sujets à traiter et perfectionner. La gestion des conflits et des risques Psychosociaux (RPS) reste le sujet majeur à affiner pour notre DT de demain.

N’hésitez pas à contacter vos représentants des personnels si vous avez des questions, des suggestions ou des préoccupations concernant les RPS ou tout autres sujet liés à la santé, sécurité et aux conditions de travail sur notre direction territoriale. Ensemble, nous pouvons faire la différence et créer un avenir professionnel plus équilibré et épanouissant pour notre communauté de travail.

Comme tous les ans, après les vendanges vient le temps de la sobriété… énergétique

Concernant la fermeture ponctuelle de certains sites en hiver, cette mesure ne peut être appliquée de manière uniforme partout, d’où la nécessité de concerter les personnels impactés. Cette année c’est un peu le concours du plus zélé, et bien que l’on s’arc-boute sur le refus opposé aux chefs d’équipe de télétravailler, tous les A et B sont encouragés à le faire pour fermer les sites tertiaires les 2 et 3 novembre puis entre les fêtes de fin d’année.

Pour la CFDT-VNF, nous ne sommes pas contre ce principe, mais il faut analyser la situation des personnels au cas par cas, car cette mesure peut poser une difficulté : impossibilité de télétravail, manque de matériel de télétravail, qualité des logements personnels, impacts psychologiques… Et pour cela, il faut anticiper et ne pas mettre personnels au pied du mur. Il faut aussi trouver des solutions pour celles et ceux qui n’ont pas la possibilité de télétravailler, car ils ne doivent pas payer la facture via leur feuille de congé…

  • on le sait, au bureau il est difficile de travailler à 19 °C toute une journée sans bouger, mais les personnels n’ont pas le choix ;
  • en télétravail, il est tentant de chauffer plus, mais ce sont les personnels qui assumeront le coût supplémentaire pour travailler ;
  • vous allumez plus de lumières et sollicitez des appareils qui d’habitude sont en veille, sans compter la consommation d’électricité pour la cuisine !

Il ne faudrait pas que cette mesure, dont la fréquence est en train d’augmenter dans l’année, devienne une charge obligatoire pour personnels, notamment pour celles et ceux qui vivent dans des passoires thermiques et qui n’ont jamais souhaité télétravailler.

Il est donc nécessaire de mieux préparer ces périodes de fermeture pour une meilleure prise en compte des différentes situations des personnels. Personnels qui eux, entre baisse des effectifs et charge de travail accrue, sont loin de passer en mode d’économie d’énergie…

Casse-tête

Certains, par exemple, avancent des idées :

  • « Demain, le projet d’établissement prévoit une filière maintenance du linéaire distincte de la filière exploitation. Donc on se pose la question d’arrêter les remplacements aux ouvrages par des agents de maintenance du linéaire. Donc pour y arriver, d’affecter 1 agent supplémentaire sur chaque ouvrage du Grand Gabarit qui serait en charge des remplacements. Comme cela, la maintenance du linéaire qui est aujourd’hui en difficulté pourrait fonctionner ».
  • « Mais on les prend où ces effectifs » ?
  • « Je ne sais pas. Pourquoi ne pas les prendre sur les effectifs du linéaire » ?
  • « Oui, mais le linéaire n’en a déjà pas assez afin de fonctionner correctement » !
  • « Ben, on va essayer d’en ponctionner 1 par-ci par là… »
  • « Mais on les a déjà pris… »
  • « Ha, bon…, ben on va y réfléchir… »

Je vais prendre un cachet, ça m’a encore donné mal à la tête…

EDITO Les Eq’eaux des régions n°4

Cet édito est l’occasion de souligner l’arrivée annoncée au 1er décembre du prochain Directeur des ressources humaines et des moyens, M. Patrice RABAUD, qui remplacera M. Olivier HANNEDOUCHE en charge désormais de la pluie et du beau temps depuis le 15 octobre chez Météo France. M. RABAUD occupait précédemment le poste de Directeur général adjoint en charge du pôle ressources humaines, affaires juridiques et instances à la Ville de Lille (août 2019 — octobre 2022) puis de Directeur des affaires juridiques et des assurances depuis novembre 2022. La CFDT-VNF le félicite pour ce nouveau poste et l’attend impatiemment pour discuter des sujets brûlants et des négociations en cours et à venir.

Dans le même temps, nous avons appris que le Directeur général sortait gagnant du tirage au sort pour la présidence de l’Agence de Régulation des Transports. Depuis un an et demi que ce poste était vacant, le Président de la République a proposé la candidature de M. GUIMBAUD. Pour être effective, cette nomination devra recevoir les feux verts des commissions idoines de l’Assemblée nationale et du Sénat. « Le suspense » ne devrait plus durer longtemps, son audition devrait avoir lieu début décembre. Nous lui présentons également nos félicitations prenant le pari que les feux seront bien au vert.

C’est donc la Directrice générale déléguée, Mme Anne DEBAR, arrivée à VNF depuis un an, qui aura en charge l’intérim dans l’attente d’une nouvelle nomination qui, selon le DG, devrait être rapide. Il est à souhaiter que Mme DEBAR ou le prochain DG trouvent rapidement leur place, car, à l’aube des JO-PARIS et en pleine transformation de l’établissement, la charge est lourde.

Rappelons qu’il y a quelques jours seulement un préavis de grève de l’Intersyndicale CFDT-VNF/FO a été déposé pour la période de janvier à septembre 2024 et qu’il reste désormais un mois et demi pour négocier une levée de ce préavis de grève. En l’absence d’accord, la CFDTVNF, dans le cadre de l’intersyndicale avec FO, mobilisera l’ensemble de ses moyens aux bénéfices des personnels pour entrer dans l’action !

Un grand changement également pour les 3 prochaines années : l’arrêt de l’hémorragie des effectifs à VNF ! Enfin, il était temps, même si nous regrettons vivement que sur les presque 800 ETPT supplémentaires dans notre ministère, VNF n’en aura encore aucun ! Au regard des baisses importantes d’effectifs ces 10 dernières années, cela peut sembler une bonne nouvelle, mais attention, si cette garantie semble porter sur le périmètre de l’établissement, aucune visibilité ni garantie ne sont données au sein des directions territoriales et encore moins au sein des UTI ! Aussi, l’heure et la mode étant aux centralisations permanentes dans les sièges des DT ou directement au siège de VNF, il est fort à parier malheureusement que la tension sur les effectifs en DT ne faiblira pas tout comme la multiplication des réorganisations.

Au nom de toutes les sections CFDT-VNF dans les directions territoriales et au siège de VNF, nous vous souhaitons une bonne lecture de ce nouveau numéro et comptez sur nous pour rester mobilisés à vos côtés : cela reste notre priorité !

Rudy Deleurence, Secrétaire général de la CFDT-VNF

L’intersyndicale CFDT-VNF et FO entame la négociation d’un protocole de sortie de grève

Cher(e)s Collègues,

La CFDT-VNF et Force Ouvrière ont décidé de constituer une intersyndicale dans le cadre d‘un préavis de grève déposé auprès de la direction générale le 30 octobre pour la période du 1er janvier au 30 septembre 2024 (voir pièce jointe).

Vous le savez, le DRHM (M. HANNEDOUCHE) est désormais parti de VNF. Le DG, quant à lui, a clairement indiqué son départ imminent, soit pour la présidence de l’Agence de Régulation des Transports (ART) soit pour un départ à la retraite possible dès le mois de juin 2024.

Or, depuis maintenant plusieurs années, certains engagements n’ont pas été tenus et cela aux dépens des personnels à qui la direction en demande toujours plus pour absorber notamment, les baisses d’effectifs depuis 10 ans et la surcharge de travail liée au projet de transformation de l’établissement.

A l’heure des départs où les promesses risquent de s’envoler, à l’heure de la négociation sur la revoyure du COP et à la veille des JO-PARIS 2024 qui, pour une fois, mettra VNF au premier plan sur la scène internationale, nous voulons faire entendre la voix des personnels de VNF, leurs attentes légitimes et officialiser dans un accord de sortie de grève, toutes les promesses non tenues.  

Nous ne sommes pas dans la surenchère perpétuelle ! Ce qui est revendiqué par l’intersyndicale est légitime et juste au regard des engagements passés de la direction générale, de la DRHM et de l’investissement sans faille des personnels dans leurs missions, leurs métiers qu’ils aiment et auxquels ils tiennent. Sans cet attachement, sans cette conscience professionnelle qui les portent, VNF n’en serait pas là aujourd’hui et il n’est nullement question que ce travail soit reconnu et valorisé uniquement pour la direction par quelques promotions.

Nous sommes conscients que tous les sujets ne sont pas à la main de VNF, comme la revalorisation du point d’indice par exemple traitée en interministériel. Pour autant, certains relèvent de la direction de VNF. Aussi, plus que des mots et des paroles, nous voulons maintenant des actes et un calendrier de mise en œuvre clairement défini des mesures reprises dans le préavis de grève.

En déposant son préavis de grève dès le 30 octobre, l’intersyndicale CFDT-VNF et FO laisse toute sa chance au dialogue social. Négocier un accord sur la base de promesses déjà faites ne semble pas impossible dans ce délai de deux mois et c’est pour cette raison que nous avons demandé à la direction un calendrier de négociations dans l’objectif d’aboutir à un protocole d’accord qui éviterait d’en arriver là. C’est lors d’un premier échange le 9 novembre avec Mme Anne DEBAR, Directrice générale déléguée, et Mme Maud BESEGHEER, DRHM par intérim, que l’intersyndicale a exposé ses revendications et qu’un calendrier a été arrêté avec 3 nouvelles dates de négociation à savoir : le 14 et 29 novembre et le 6 décembre.

Nous avons prévenu la direction, le budget ne doit pas être mobilisé uniquement pour les projets d’investissement et de modernisation. Si ces projets sont possibles, c’est uniquement grâce aux personnels et ils doivent y trouver leur compte. Certains se posent beaucoup de questions sur les impacts que ces évolutions vont induire sur leur poste et leur avenir au sein de VNF. Aussi, en parallèle des négociations liées à ce préavis de grève, l’intersyndicale souhaite des engagements dans l’accompagnement au changement qui devront être traduits dans le cadre de la révision du COP ou du second volet du pacte social. Là aussi, les négociations sont en cours et dans les jours à venir le projet du COP révisé sera envoyé aux représentants du personnel au CSA Central pour consultation.

L’intersyndicale CFDT-VNF et Force Ouvrière est pleinement mobilisée dans l’intérêt des personnels pour obtenir de nouvelles avancées sociales et garantir aux personnels toute leur place dans l’EPA VNF de demain. Si la direction ne sait pas saisir l’ouverture faite par le biais des négociations, nous savons également pouvoir compter sur votre mobilisation car tout au long de nos échanges lors des HMI et des AG, nous avons bien pris conscience de vos attentes légitimes, de vos aspirations et de vos difficultés dans ce contexte de transformation permanente et d’inflations fortes qui pèsent sur votre quotidien.

Comptez sur nous pour vous informer des suites données et, le cas échéant, pour organiser les mobilisations nécessaires à la défense de vos intérêts.

Syndicalement, L’intersyndicale CFDT-VNF et FO

Flash info : calendrier de versement des mesures salariales 2023

La PRIME DE POUVOIR D’ACHAT : versement sur la paie de novembre

Un certain nombre de mesures entrent en vigueur concernant les PETPE :

  • la PSR des AEP C2 passe de 927.04 € à 1143,50 € par an à effet du 1er janvier 2023 : versement sur la paie de novembre.
  • Le nouveau protocole actant un certain nombre d’évolutions entre en vigueur : versement sur la paie de décembre.
  • En complément des revalorisations initialement prévues, il y a une augmentation du montant de PTETE pour tous les agents (Toutes classes et grades) de 200 € : versement sur la paie de décembre.
  • Le montant de PTETE des C1 (AE) est aligné sur le montant de la PTETE des C2 (AEP) de façon pérenne : versement sur la paie de décembre.

Pour toutes les évolutions de PTETE, la grande majorité (1400 sur 1500) des PETPE sera donc servie sur la paye de décembre.

Pour les OPA, il y a également une revalorisation de la PME de 200 € : versement sur la paie de janvier 2024 avec effet rétroactif au 1er janvier 2023.

Concernant le Prime de rendement des OPA, la régularisation se fera sur la paie de décembre.

Concernant la révision triennale : versement sur la paie d’octobre.

Concernant les évolutions RIFSEEP : versement sur la paie de janvier.

CIA, CA et complément CDI : versement sur la paie de novembre.

Les mesures « expertise » et « primes à la performance » pour les salariés privés : versement sur le salaire de novembre.