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Avancement de la Négociation Annuelle Obligatoire 2024 pour les salariés privés

Cette année, l’enveloppe RMPP allouée par le ministère s’élève à 3,7 %. Pour rappel, ce taux était de 3,5 % en 2023 ainsi qu’en 2022. Au vu du contexte inflationniste et comme l’année dernière, la CFDT-VNF avait demandé à la direction de porter un cadrage à hauteur de 5% minimum tout en indiquant qu’elle refuserait de prendre part aux négociations en cas de taux inférieur à 3,5 %. Si le taux de 3,7 % reste insuffisant pour valoriser les personnels sans impacter leur pouvoir d’achat, la CFDT-VNF salue la direction pour l’obtention de cette enveloppe qui lui permet d’ouvrir les négociations.

La première réunion NAO s’est tenue le 8 avril dernier, au cours de laquelle le calendrier des négociations a été donné.

La convention collective prévoit un certain nombre de dispositions réglementaires qui impactent automatiquement l’enveloppe. Si l’effet report (31 789 € pour 2024 contre 25 684 € en 2023) et la valorisation de l’ancienneté acquise (132 325 € pour 2024 contre 118 879 € en 2023) restent dans des proportions relativement stables par rapport à l’année dernière, la Garantie Individuelle du Pouvoir d’Achat (la GIPA) est en forte hausse passant ainsi de 48 822 € à 145 000 €. Ce phénomène est lié à l’inflation connue ces dernières années venant pallier la baisse du pouvoir d’achat des personnels. Toutefois, la CFDT-VNF demande à maintenir cette année encore une mesure liée au pouvoir d’achat significative, car si l’inflation se stabilise ces derniers mois, force est de constater que le prix des produits de première nécessité n’a, quant à lui, pas baissé.

À ce stade, les échanges se poursuivent. Nous vous tiendrons informés de l’avancement de ces négociations en temps utiles.

Protocole de sortie du préavis de grève et avancées sociales : où en sommes-nous ?

Depuis plusieurs années, certains engagements de la direction n’avaient pas été tenus et cela aux dépens des personnels qui doivent absorber les baisses d’effectifs en dépit de leur charge de travail. Face à ce constat, la CFDT-VNF a déposé en fin d’année dernière un préavis de grève en intersyndicale avec FO afin de faire entendre les revendications légitimes des personnels. Après 3 réunions, un protocole d’accord a été signé permettant la levée du préavis de grève pour la période du 1er janvier 2024 au 30 septembre 2024.

Dans le cadre du protocole d’accord de sortie du préavis de grève signé le 21 décembre dernier, l’intersyndicale CFDT-VNF / FO a réussi à négocier de nombreuses avancées.

La garantie du maintien de l’effectif à l’horizon 2026 a été inscrite dans le COP 2024-2026 alors qu’un gel du plafond d’emploi n’était pas intervenu depuis plus de dix ans. Toutefois, si la stabilité des ETPT est maintenue sur les 3 années à venir, aucun effectif supplémentaire n’a été dédié à VNF pour accompagner l’établissement dans sa transformation. Aussi, la CFDT-VNF ne savoure qu’à moitié cette bonne nouvelle et regrette qu’aucun poste supplémentaire n’ait été octroyé à VNF alors que le ministère cumule près de 800 ETPT supplémentaires en 2024. Le COP annonce déjà la couleur pour 2027 avec la suppression de 60 ETPT alors que les travaux de modernisation sont loin d’être terminés. Pour la CFDT-VNF, il apparaît urgent de mettre l’ensemble des moyens en cohérence avec les objectifs du COP et qu’à minima, le temps de mener les projets de modernisation, des ressources supplémentaires soient attribuées à VNF en augmentant et en assouplissant son plafond d’emplois.

Par l’entrée en vigueur du RIVE au 1er janvier 2024, la mise en place de l’IOT-Garantie permet une continuité avec un dispositif plus bénéfique que l’ICT et cela sur 10 années, soit jusqu’en fin d’année 2033. L’IOT-Garantie compensera intégralement les pertes en rémunération liées au service fait (indemnités de sujétions horaire, astreintes, heures supplémentaires) ayant pour cause une décision de réorganisation.

Lors du CSA Central du 25 avril, la CFDT-VNF a obtenu l’engagement qu’un modèle de notification de l’IOT-Garantie sera réalisé par la direction afin que celui-ci soit lisible et compréhensible pour les personnels. La direction, à notre demande s’est engagée à le présenter lors d’un prochain CSA Central pendant lequel, le cas échéant, la CFDT-VNF pourra porter ses amendements.

La CFDT-VNF a également alerté sur le fait que certaines directions laissaient entendre que les personnels qui n’intégreraient pas les PCC et seraient repositionnés à la maintenance n’auraient pas la garantie du maintien de rémunération. Bien entendu cela est faux et ce discours n’a, pour la CFDT-VNF, que pour seul objectif d’inciter l’intégration des agents dans les PCC. La CFDT-VNF a rappelé la nécessité de présenter à chaque agent, concerné par un projet de réorganisation, une fiche financière pour chacun des scénarii possibles (intégration dans les PCC en qualité d’opérateurs, de chefs de salle ou repositionnement à la maintenance). C’est bien sur cette base éclairée que chacune et chacun pourront se positionner et cela permettra de mettre fin aux fausses rumeurs sur l’incertitude du maintien de rémunération.

Enfin, d’autres directions laisseraient entendre aux agents que le fait de percevoir de l’IOT-Garantie les conduirait à être redevables du nombre d’heures supplémentaires compensées. Certains allant même à dire que la direction leur trouverait de quoi les occuper. Là encore, ce discours est faux et scandaleux. Les heures supplémentaires répondent à un besoin et non à une soi-disant dette.

Suite à une avancée obtenue par la CFDT-VNF lors des discussions sur le RIVE, l’ICT des agents qui avaient subi une réorganisation devra être recalculée sur les bases de l’IOT-Garantie en intégrant les heures supplémentaires récupérées dans la moyenne des 3 années précédant la réorganisation.

En 2023, une enveloppe estimée à 500 k € aurait dû être mobilisée pour la mise en place de ce dispositif au 1er juillet 2023 au bénéfice des personnels d’exploitation de VNF, soit 800 k € sur une année pleine. Après une longue attente, cette enveloppe a enfin été dédiée en 2024 pour revaloriser les PE-VNF. L’IOT cycle remplace désormais l’ISH sur un mode de calcul plus favorable et la PSR. Un complément annuel (CA) au bénéfice des PE-VNF est désormais mis en place afin de valoriser leur manière de servir.

En 2024, c’est 300 € non modulables qui devaient être octroyés à tous les PE-VNF sans modulation (une enveloppe de 450 k € est prévue à cet effet). Lors du CSA Central du 25 avril, la CFDT-VNF et FO sont parvenus à augmenter le montant du CA qui sera versé aux PE-VNF cette année à 392 € (équivalent au montant de CA versé pour un OPA catégorie C en 2023). Cela représente une enveloppe de 138 k € supplémentaires qui s’ajoute au protocole signé (soit 588 k € mobilisés pour le CA des PE-VNF). 137 emplois fonctionnels de chef d’équipe d’exploitation divisionnaire avec un régime indemnitaire associé et 138 requalifications en catégorie B seront créés sur trois ans. L’objectif est de valoriser l’occupation de responsabilités d’encadrement, la mobilisation des C3 dans les postes PCC et aussi l’expertise selon une liste de notion d’expert discutée avec la direction (qui ne donne pas entièrement satisfaction à la CFDT-VNF).

Dans le cadre d’échanges bilatéraux avant la consultation sur la mise en place du RIVE, la CFDT-VNF avait engagé les négociations avec la direction. Lors de celles-ci, elle a obtenu l’engagement de servir un équivalent d’IEE aux C3 encadrants qui sont identifiés pour être servis sur le triennal (2024-2026) mais ne le seraient pas la première année. Encore une avancée de la CFDT-VNF qui gomme une injustice et qui sera, dès cette année, perceptible pour les agents concernés.

Par ailleurs, un dispositif de suivi régulier de la mise en œuvre du RIVE sera mis en place et un bilan annuel sera communiqué.

En 2023, la PTETE et PME des agents d’exploitation et des OPA (soit toutes les classes C et classes exceptionnelles) ont été revalorisées.

Une nouvelle négociation du protocole PTETE/PME a été inscrite à l’agenda social du premier semestre 2024. En plus des négociations, le protocole PTETE deviendra un protocole IEE pour les PE-VNF et un protocole PME pour les OPA.

Une revalorisation à effet du 1er janvier 2024 du socle IFSE des personnels de catégorie C relevant du RIFSEEP a été faite à hauteur de 200 € et cela indépendamment de la révision triennale. Vous pouvez trouver ici la révision de l’instruction RIFSEEP présentée au CSA Central du 25 avril. Pour la CFDT-VNF, il ne s’agit que d’une étape car il est inconcevable d’avoir une discrimination entre les C techniques et les C Administratifs. De fait, la CFDT-VNF demande l’alignement des socles pour les catégories C.

Concernant les catégories B (grands oubliés de ces dernières années), il est prévu dans le protocole intersyndical un travail et une négociation sur leur IFSE.

La volonté de tendre vers une harmonisation de la valeur des titres restaurant entre les salariés de droit privé et les personnels de droit public a été inscrite dans le COP 2024-2026. L’évolution de la valeur faciale des titres restaurant attribués aux agents de droit public à hauteur de 8 € (dont 4,8 € de part employeur) sera effective au 1er juillet 2024 et une nouvelle évolution interviendra au 1er juillet 2025 afin de porter la valeur faciale à 9 € (dont 5,4 € de part employeur).

Lire l’article « Agents publics : Mise en place d’un dispositif tant attendu »

La CFDT-VNF avait demandé à la direction de solliciter auprès des tutelles de l’État un cadrage en corrélation avec le contexte inflationniste observé de la même manière et sur les mêmes bases qu’en 2023, soit 3,5 % à minima. Dès le mois d’avril, la direction a annoncé avoir obtenu un taux RMPP de 3,7 %,
permettant ainsi l’ouverture des négociations relatives à la NAO 2024.

Pour les fonctionnaires de catégorie B en catégorie A et de catégorie C en catégorie B pour les personnels administratifs afin de reconnaître l’évolution des métiers au sein de l’établissement.

VNF a confirmé cette volonté et conformément au protocole devra prochainement rendre des comptes sur les démarches entreprises.

Ces moyens supplémentaires porteront sur des mesures non modulables.

La CFDT-VNF rappelle que l’ensemble de ces avancées sociales ont été obtenues sans faire perdre une seule journée de salaire aux personnels. Par sa capacité à négocier au bon moment en étant force de propositions et de persuasion, l’intersyndicale CFDT-VNF et FO a fait la démonstration de ce que pouvait être un dialogue social de qualité quand la direction écoute les organisations syndicales et prend en compte les aspirations des personnels.

Dans cette période de transition, nous souhaitons que cet exemple serve d’inspiration aux concertations et aux discussions locales et nationales dans la mise en place du projet de modernisation et des réorganisations qui en découlent.

Retour sur les résultats de l’élection de vos représentants au Conseil d’Administration

Grâce à vos votes, la CFDT-VNF, première organisation syndicale représentative de l’EPA, obtient désormais 4 sièges sur 5 !

Nous renouvelons nos remerciements pour votre confiance et nous continuerons à défendre avec toute notre énergie et le plus efficacement possible vos intérêts et ceux de l’établissement.

Être élu au CA est un passage impératif pour avoir accès aux informations stratégiques et pouvoir porter nos revendications sur les choix de gestion au plus haut niveau. Depuis que nous siégeons au CA, nous sommes parvenus à faire bouger les lignes ! Nous gardons les manches relevées et continuerons à porter les problématiques VNF devant les représentants de l’État, dont notre ministère de tutelle.

Retrouvez, ci-dessous, vos nouveaux élus au Conseil d’Administration de VNF ainsi que les résultats de vote !

Jeux Olympiques de Paris : des personnels impactés

Les Jeux Olympiques se tiendront à Paris du 26 juillet au 11 août 2024 et les Jeux Paralympiques du 28 août au 8 septembre. Des mesures sont prises pour garantir la continuité des services pendant cet événement mondial et mobiliser les personnels. De nombreux personnels seront impactés directement car ils relèvent d’activités clés ou indirectement en raison de leur affectation géographique proche des sites de compétition. Dans ce cadre, la direction a rédigé une note en date du 5 mars adressée à l’ensemble de ses directeurs afin de préciser le cadre applicable en matière d’organisation de travail, de congés, et de dispositifs spécifiques susceptibles d’être mobilisés pendant cette période. Cette note a été présentée en CSA central du 25 mars dernier.

Face à l’organisation de cet événement, la direction préconise de :
Éviter les déplacements en région parisienne pendant la période du 19 juillet au 8 septembre ;
Privilégier les réunions en visioconférence ou en présentiel sur d’autres sites VNF ;
Exercer le télétravail pour les personnels affectés en région parisienne ;
Exercer le télétravail renforcé pour les personnels des bâtiments administratifs de la DTBS et du Siège affectés à FSD ;
Organiser les congés d’été 2024 en concertation étroite entre les personnels et leurs managers.

Les personnels mobilisés sur les JOP 2024 seront principalement ceux de la DTBS et les personnels d’autres DT appelés en renfort sur la gestion du réseau (exploitation, gestion hydraulique, maintenance, logistique), l’informatique industrielle et de gestion, la communication, le service domaine, les services juridiques/achats, les ressources humaines et services généraux et les services aux usagers. Au siège, seront concernés des personnels de la Direction des systèmes d’information et du numérique et de la Direction de la communication.

Lors des échanges en CSA Central, la CFDT-VNF a alerté la direction sur l’allongement possible du temps de trajet domicile/lieu de travail pour travailler sur un site déporté ainsi que la difficulté pour tous les agents de télétravailler durant cette période de vacances scolaires. Aussi, il serait inconcevable que la direction oblige ces personnels à poser des jours de congés ou JRTT. Elle demande que ces agents puissent être placés en ASA le cas échéant et que la direction examine avec bienveillance les situations individuelles particulières. De plus, un accès prioritaire et en nombre aux actions du CGCV pourrait être étudié pour les enfants des agents mobilisables.

Le MTE prévoit une gratification pour les collaborateurs impliqués dans le dispositif JOP selon un principe de trois niveaux de mobilisation. Toutefois, certaines imprécisions demeurent notamment concernant les éléments de gratification. La CFDT-VNF a demandé à la direction qu’il soit clairement défini en amont la liste des bénéficiaires, les impacts sur leur organisation et temps de travail et le montant de prime auquel ils seraient éligibles. La CFDT-VNF ne souhaite plus la « surprise » ou « mauvaise surprise » une fois l’événement passé, elle demande de l’anticipation et de la visibilité. La CFDT-VNF a également rappelé qu’il était nécessaire d’avoir le support juridique afin de verser celle-ci car les plafonds des régimes indemnitaires actuels ne le permettent pas.

Lors du CSA Central du 25 avril, la CFDT-VNF a fait un nouveau rappel à la direction sur ses revendications et celui-ci a été l’occasion d’interroger celle-ci sur les démarches qu’elle entendait entreprendre pour obtenir les laissez-passer aux accès à la Voie Rapide Olympique et Paralympique (VROP) avec les véhicules de service, et la nécessité d’avoir un QR CODE valide pour pouvoir se déplacer dans le secteur parisien défini pendant toute la période de l’été dans le cadre des JOP 2024. La direction a confirmé qu’elle s’occupait du recensement et des démarches administratives pour obtenir les autorisations. Selon elle, cela ne nécessiterait aucune démarche individuelle des agents.

Intéressement pour les agents publics : mise en place d’un dispositif tant attendu

Vous le savez, la CFDT-VNF milite depuis de nombreuses années pour obtenir un dispositif d’intéressement pour tous les personnels de droit public. Il y a 3 ans, la CFDT-VNF a porté et négocié un projet de dispositif d’intéressement qui a stagné au niveau du ministère avant de recevoir un avis défavorable du guichet unique.

L’engagement initial de la direction était de mettre en place ce dispositif d’intéressement dès 2020, qui aurait conduit à un premier versement financier, selon les résultats obtenus des différents indicateurs, dès 2021. Le plafonnement du dispositif devait être progressif (300 € la première année, 375 € la seconde et 450 € en 2023). 4 années ont ainsi été perdues… Pour autant, la CFDT-VNF n’a rien lâché et a continué à défendre l’obtention de ce dispositif pour tous les personnels.

Sous l’impulsion de l’intersyndicale CFDT-VNF et FO, à travers son préavis de grève, la mise en place d’un dispositif d’intéressement est désormais inscrite dans le COP. Des projets de texte permettant la mise en place d’une prime individuelle de performance collective ont été fournis au MTE pour une saisine du guichet unique de la direction générale et de la fonction publique.

Sous réserve de la validation du guichet unique, ce dispositif d’intéressement devra être effectif en juin 2024 au plus tard, pour une première mise en œuvre et un premier versement en 2025 (plafonnement fixé unilatéralement par la direction à 400 €).

Lors du CSA Central du 25 avril, la CFDT-VNF a porté sur les différents indicateurs, des amendements identiques à ceux défendus pour l’accord privé afin d’harmoniser ces deux dispositifs. Elle a également revendiqué la poursuite d’un dispositif progressif dans la continuité du projet avorté en 2020 soit un plafonnement à hauteur de 525 € au lieu des 400 € proposés par la direction.

L’assiette de calcul sera différente de celle prévue pour l’accord privé, mais il serait illusoire de croire en la possibilité d’obtenir la création et l’alignement de l’intéressement dès sa mise en place.

L’intéressement des salariés privés : résultat record pour 2023 et négociation d’un nouvel accord triennal

Ce taux de réalisation porte ainsi l’intéressement à 1 826,99 € brut (sur la base d’un 100 % présent), soit 1 649,77 € net. Pour mémoire, il s’élevait à 1 396,37€ brut en 2021, soit 1 260,92 € net et à 1 603,03 € brut en 2022, soit 1 447,53 € net. Cette prime individuelle sera versée à la fin du mois de mai sur votre compte bancaire et/ou sur les Plans d’Épargne Entreprise (PEE) selon le dispositif pour lequel vous avez opté.

L’accord d’intéressement 2021-2023 a pris fin le 31 décembre 2023 et le prochain doit être négocié et signé avant le 30 juin 2024. Les négociations entre la direction et la CFDT-VNF ont débuté dès la fin février pour aboutir à un accord triennal qui couvrira les exercices 2024-2026.

Après 3 réunions de négociation, un projet d’accord a été accepté par les deux parties. Celui-ci doit désormais recevoir l’aval du contrôleur budgétaire puis du Conseil d’Administration avant signature. Il a été négocié dans la continuité du précédent accord et comprend plusieurs indicateurs de performance collective qui s’inscrivent dans le cadre du Contrat d’Objectif et de Performance.

Ce projet d’accord repose sur 4 critères pondérés (recettes, économique et financier, RH et sécurité), dont bon nombre d’entre eux figuraient déjà dans le dernier accord et ont été renouvelés ou renégociés. Un nouvel indicateur vient désormais compléter le critère RH : le taux de recrutement de salariés en contrat d’apprentissage.

Bon à savoir

Un arrêté du ministère de la transformation et de la Fonction publique en date du 3 avril dernier acte l’évolution du montant plafond du « forfait télétravail », qui passe de 253,44 €/an à 282,24 €/an. Nous invitons la direction à prendre en compte ces évolutions conformément à l’article 26 des accords collectifs signés (public / privé).

FLASH INFO : un pacte social renégocié avec de belles avancées sociales

Pourquoi renégocier le pacte social ?

Jeudi dernier, la CFDT-VNF a signé le pacte social que vous trouverez en pièce jointe.  Suite à la renégociation du COP pour la période 2024 – 2026, le pacte social a été lui-même renégocié avec les organisations syndicales représentatives qui ont souhaité prendre part aux négociations avec la direction, à savoir la CFDT-VNF et Force Ouvrière.

Pour mémoire, la CFDT-VNF avait porté et obtenu en 2021 et pour la première fois le principe d’un volet social, rebaptisé pacte social par la direction. Ce pacte social, en parallèle du COP, ne se limite pas aux seuls intérêts de l’Etat et de VNF mais replace les personnels et leurs intérêts au centre de la transformation en cours et à venir de VNF.

Signer le pacte social signifie-t-il que la CFDT-VNF soutient le COP et toute la politique de VNF ?

Que les choses soient claires :

  • Négocier le contenu d’un accord, que cela soit le pacte social ou autre, fait partie de la mission pour laquelle les représentants du personnel ont été élus et les délégués syndicaux désignés en fonction de leur représentativité ;
  • Un accord est un compromis entendable pour les deux parties signataires à savoir la direction et les tutelles d’un côté, et les organisations syndicales représentatives de l’autre. Cela ne veut absolument pas dire que les OS signataires cautionnent toute la politique de la direction mais que le contenu de l’accord protège et apporte des avancées aux personnels qu’ils n’auraient pas eu en l’absence d’une négociation et d’un accord. En effet, en l’absence d’accord, la direction est tout simplement libre d’appliquer unilatéralement la politique qu’elle souhaite. Nous agissons pour que, dans cette politique, l’intérêt des personnels soit pris en compte au maximum.

Le COP est un document signé entre la direction de VNF et l’Etat. Les organisations syndicales et les représentants du personnel ne sont absolument pas concertés sur son contenu. D’ailleurs, c’est la raison pour laquelle deux organisations syndicales, dont la CFDT-VNF, ont refusé de prendre part au vote au CSA Central et au Conseil d’Administration, dénonçant la méthode et certaines trajectoires prises dans le COP. L’absence d’un pacte social n’aurait absolument pas freiné ou empêché la direction de dérouler le contenu du COP mais le fait d’en avoir un a permis d’acter certaines avancées et garanties sans lesquelles les personnels auraient encore davantage été exposés.

Concrètement, quelques exemples des amendements portés et obtenus par la CFDT-VNF

La CFDT-VNF, lors des négociations, a porté de nombreuses revendications et amendements dans le projet initial présenté par la direction, dont bon nombre d’entre eux ont été retenus. Dans l’attente d’un article plus détaillé dans la prochaine newsletter de la CFDT-VNF, vous trouverez ci-dessous quelques exemples concrets des avancées que la CFDT-VNF a portées et réussi à obtenir dans les négociations avec la direction sur le second volet du pacte social :

  • Un tuilage chaque fois que possible pour optimiser la transmission du savoir aux nouveaux arrivants ;
  • L’engagement des aménagements nécessaires à l’atelier de Ferin pour pouvoir consolider l’offre actuelle ;
  • La création d’un guide de l’accompagnement à construire par le réseau des référents du changement ;
  • Une priorité de réaffectation dans la résidence administrative pour les personnels impactés par une réorganisation, et dont le poste est supprimé, avec la confirmation d’aucune mobilité géographique imposée. Si une priorité est portée sur les postes vacants, la notion de sureffectifs est désormais inscrite dans le pacte social ;
  • Les éclusiers dont le poste sera impacté par la mise en place des PCC, et qui sont dans les deux ans (c’est-à-dire jusqu’à la veille des 3 ans) de leur date d’ouverture des droits à la retraite, pourront être maintenus sur leur site d’exploitation pour y effectuer leurs vacations jusqu’à leur départ. Initialement, la direction souhaitait limiter ce maintien à deux ans maximum ;
  • L’accompagnement des CDD et des contrats d’apprentissage pour l’accès aux recrutements par concours ou hors concours à VNF avec les mêmes facilités que les fonctionnaires (autorisation d’absence, remboursement de frais…) ;
  • L’engagement de la direction de porter et défendre un plan de requalification de fonctionnaires de catégorie B en catégorie A et de catégorie C en catégorie B pour les personnels administratifs a été inscrit, conformément au protocole de sortie de préavis de grève signé en décembre par la CFDT-VNF et FO. Concernant les salariés de droit privé impactés par le projet de modernisation, VNF s’est engagé à mobiliser une enveloppe spécifique dans le cadre de la NAO pour accompagner et revaloriser ces évolutions ;
  • L’établissement doit proposer une évolution des rémunérations dans une logique de carrière pour l’ensemble des statuts qui caractérisent aujourd’hui les personnels de la maintenance (OPA, CDI Publics, PEVNF, CDD…), dans un objectif d’équité, d’attractivité, de fidélisation et de reconnaissance, tout en respectant les contraintes du cadre règlementaire et en lien avec les tutelles ;
  • L’examen de la rémunération des personnels en CDI de droit public sera inscrit à l’agenda social du 2ème semestre 2024, dans la perspective d’une équité salariale interne à responsabilité et ancienneté égales.
  • Dans le cadre de la clause du grand père pour le maintien des NAS et des COP-A conditionnée à la réalisation des 13 ou 7 semaines d’astreintes, la garantie du maintien de ces astreintes sans lesquelles le maintien du logement n’est pas possible ;
  • L’engagement qu’aucune candidature interne à VNF présentant un niveau de compétence (avec si besoin une formation complémentaire) permettant une prise de poste immédiate ne saurait être refusée au profit d’une candidature externe sans au préalable avoir donné lieu à une période probatoire non conclusive ;
  • Le développement d’une application interne pour favoriser les mobilités internes volontaires. Les personnels pourront communiquer leur souhait d’une mobilité interne sans au préalable avoir identifié un poste afin que les recruteurs puissent, le cas échéant, les contacter sur d’éventuels postes vacants correspondant à leurs attentes et leurs compétences ;
  • L’engagement de la direction de proposer d’ici la fin de cette année 2024, un dispositif de valorisation du compagnonnage (accueil des saisonniers et des nouveaux arrivants par exemple). C’est une longue revendication de la CFDT-VNF qui aboutira enfin dès l’année prochaine ;
  • L’engagement pour qu’une vigilance soit portée pour une bonne couverture du réseau et du matériel informatique en adéquation avec les besoins spécifiques des personnels ;
  • Une attention particulière pour lutter contre la désinsertion professionnelle, dans le cadre de la transformation de VNF, avec la possibilité d’un accompagnement individualisé ou de reclassement prioritaire lorsque c’est possible ;
  • Une concertation annuelle pour les budgets du CLAS afin de tenir compte notamment de l’inflation ;
  • La mise en place d’un dispositif d’intéressement pour tous les personnels de droit public et l’engagement de reconduire un nouvel accord triennal pour les salariés de droit privé conformément au protocole de sortie de préavis de grève signé par la CFDT-VNF et FO. Reprise également de l’engagement de porter les titres restaurant pour les personnels de droit public à hauteur de 8€ dès le mois de juillet 2024 et 9€ dès le mois de juillet 2025 ;
  • Associer les conseillers de prévention au sein des CODIR afin d’accéder au bon niveau d’information et sensibiliser la direction sur l’aspect sécurité dans les prises de décisions ;

Cette liste non exhaustive démontre s’il le fallait que la concertation et la négociation, si elles n’aboutissent pas à l’intégralité des revendications de la CFDT-VNF et n’influent par sur le contenu du COP, permettent d’obtenir de nouvelles garanties et avancées sociales mais aussi de cadrer les décisions de la direction notamment au regard de leur impact sur les personnels.

La CFDT-VNF en action sur tous les fronts !

Grâce à vous, la CFDT-VNF est la première organisation syndicale représentative de l’EPA et obtient 4 sièges sur les 5 au Conseil d’Administration.

Merci de votre confiance !

VOS NOUVEAUX ÉLUS CFDT-VNF AU CONSEIL D’ADMINISTRATION
VOS ÉLUS DROIT PUBLIC

Corinne LAMALLE
Titulaire
DT Rhône-Saône

Thierry FEROUX
Titulaire
DT Centre-Bourgogne

Julien AVONTS
Titulaire
DT Nord-Pas-de-Calais

Didier WAECKEL
Suppléant
DT Strasbourg

Maxime GOMEZ
Suppléant
DT Rhône-Saône

Olivier MOUGEOT
Suppléant
DT Nord-Est

VOS ÉLUS DROIT PRIVÉ

Rudy DELEURENCE
Titulaire
Siège

Guy ARZUL
Suppléant
Siège

ÉLECTIONS AU CONSEIL D’ADMINISTRATION VNF

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L’heure du bilan 2023 a sonné

Le premier trimestre 2023 devait initialement être consacré à la mise en place des nouvelles instances représentatives du personnel à la suite des élections professionnelles de décembre 2022. Toutefois, le conflit social lié à la réforme des retraites a généré de nombreux reports de réunions. En effet, la CFDT-VNF a toujours été opposée à cette mesure qu’elle considère aujourd’hui encore injuste. Une intersyndicale formée contre ce projet de réforme a, tout au long du premier semestre 2023, arrêté des dates sur des actions communes, des journées de grève et des appels à la manifestation. La CFDT-VNF a toujours répondu présente en relayant et en participant à chacune des actions et des mobilisations. De janvier à mai, elle a déposé des préavis de grève permettant ainsi à tous les personnels d’exercer leur droit. De nombreux collègues se sont mobilisés contre le projet de réforme des retraites du Gouvernement au travers d’un ou plusieurs jours de grève. Afin de ne pas aggraver davantage le poids de la perte de pouvoir d’achat liée à l’inflation, la CFDT-VNF a demandé et obtenu auprès de la direction que les retenues sur salaire pour motif de grève ne soient pas prélevées sur une seule paie mais lissées sur les paies suivantes.

La grève n’étant désormais plus seulement un droit mais également, pour certains, un luxe qu’ils ne peuvent plus se permettre, la CFDT-VNF a activé pour la première fois sa caisse nationale d’entraide (CNAS CFDT) afin de verser une indemnisation aux adhérents qui le demandaient. La CFDT est en effet la seule organisation syndicale française à disposer d’une caisse de grève pour ses adhérents. La CFDT-VNF a ainsi accompagné financièrement les personnels qui se sont mobilisés lors des appels nationaux en compensant leur perte de salaire à raison de 73,90 € maximum versés par jour de grève (53,90 € par la CNAS abondés de 10 € par la fédération de la CFDT et 10 € par le syndicat national de la CFDT-VNF).

La CFDT a également soutenu le boycott des instances ministérielles afin d’exprimer sa contestation auprès des hautes autorités et la CFDT-VNF a sollicité de nombreux reports de réunions avec la direction lorsque celles-ci étaient fixées les jours d’appels à la mobilisation nationale afin de faire entendre la voix des personnels et défendre leurs intérêts. Pour autant, la CFDT-VNF a répondu aux convocations de la direction lorsque cela était possible, dissociant le conflit national des sujets concernant directement le quotidien des personnels de VNF. En restant ouverte au dialogue, elle a porté des propositions et obtenu des avancées sur différents sujets tels que la réorganisation de la DSIN, la NAO, le projet du nouveau régime indemnitaire (RIVE), le décret de simplification du conseil d’administration et beaucoup d’autres. Soucieuse de la qualité du dialogue social et de la représentation la plus large possible, elle a également demandé et obtenu le report de plusieurs consultations des instances à la suite de l’absence de certaines organisations syndicales et afin de leur permettre d’être présentes et de s’exprimer lors du vote.

Le calendrier social ayant été revu, le Règlement Intérieur (RI) qui a vocation à fixer les conditions de fonctionnement du Comité Social d’Administration central (CSA) et de la Commission centrale chargée des questions de Santé, Sécurité et Conditions de Travail (CSSCT) a été adopté le 30 mars dernier après avoir été amendé par la CFDT-VNF. Celui-ci a été décliné au niveau local en tenant compte des spécificités de chaque direction territoriale et a été soumis à la consultation des CSA locaux. Ainsi, la mise en place des CSSCT locales et la désignation des secrétaires n’ont pu avoir lieu qu’à partir du mois de juin.

À l’image de l’agenda social, et en l’absence d’informations suffisamment consistantes pour les personnels, le calendrier de la newsletter de la CFDT-VNF s’est adapté au profit de la publication de flash infos et de comptes rendus de réunions. Vous pouvez retrouver l’ensemble de ces communications via notre site internet www.cfdt-vnf.fr.

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