La CFDT a fait la démonstration les 19 et 31 janvier 2023 de sa capacité à mobiliser massivement dans la rue. Forte de cette mobilisation et pour dire NON AUX 64 ANS, l’intersyndicale a arrêté deux journées d’actions spécifiques pour lesquelles nous nous inscrivons pleinement : les mardi 7 février et samedi 11 février 2023.
C’EST TOUJOURS NON !
Nous étions 2,5 MILLIONS de travailleurs et travailleuses dans les rues le 31 janvier pour dire « non aux 64 ans ! »… et c’est la plus forte mobilisation de ces 30 dernières années !
Pour autant, nous devons poursuivre nos efforts pour faire reculer le gouvernement sur cette mesure injuste !
Outre la journée de mobilisation du 7 février, pour la première fois, une mobilisation aura lieu un samedi, pour permettre à toutes celles et ceux qui ne peuvent pas faire grève la semaine : Alors rejoignez massivement les cortèges !
Avec vous, nous pouvons être encore plus nombreuses et nombreux, pour exprimer notre rejet.
Nous vous rappelons que vous n’avez aucune obligation de vous déclarer gréviste en amont ou le jour de la grève (sauf en cas d’astreinte) mais cela doit être fait au plus tard le lendemain.
Pour tous les collègues maintenus dans l’emploi, vous pouvez si vous le souhaitez-vous déclarer gréviste auprès du PPRH. Dans ce cas, votre rémunération sera maintenue mais vous serez comptabilisés dans les chiffres de grévistes remontés au ministère par VNF.
Merci de relayer ces informations à tous vos collègues qui souhaitent se mobiliser pour défendre le droit à la retraite.
Je soutiens la mobilisation intersyndicale et je m’oppose à cette réforme : « je signe la pétition »
La CFDT a fait la démonstration les 19 et 31 janvier 2023 de sa capacité à mobiliser massivement dans la rue. Forte de cette mobilisation et pour dire NON AUX 64 ANS, l’intersyndicale a arrêté deux journées d’actions spécifiques pour lesquelles nous nous inscrivons pleinement : les mardi 07 février et samedi 11 février 2023.
C’EST TOUJOURS NON !
Nous étions 2,5 MILLIONS de travailleurs et travailleuses dans les rues le 31 janvier pour dire « non aux 64 ans ! »… et c’est la plus forte mobilisation de ces 30 dernières années !
Pour autant, nous devons poursuivre nos efforts pour faire reculer le gouvernement sur cette mesure injuste !
Outre la journée de mobilisation du 7 février, pour la première fois, une mobilisation aura lieu un samedi, pour permettre à toutes celles et ceux qui ne peuvent pas faire grève la semaine : Alors rejoignez massivement les cortèges !
Avec vous, nous pouvons être encore plus nombreuses et nombreux, pour exprimer notre rejet.
Nous vous rappelons que vous n’avez aucune obligation de vous déclarer gréviste en amont ou le jour de la grève (sauf en cas d’astreinte) mais cela doit être fait au plus tard le lendemain.
Pour tous les collègues maintenus dans l’emploi, vous pouvez si vous le souhaitez-vous déclarer gréviste auprès du PPRH. Dans ce cas, votre rémunération sera maintenue mais vous serez comptabilisés dans les chiffres de grévistes remontés au ministère par VNF.
Retrouvez
Localement, celles-ci prendront des formes différentes :
MARDI 07 FEVRIER :
Le travail parlementaire sur le projet de loi va commencer. C’est donc localement et dans les circonscriptions des élus que la CFDT se fera entendre le 7 février prochain.
AVESNES-SUR-HELPE : 9H30 devant la sous-préfecture
ARRAS: 9H30 – Place de la Gare
BEAUVAIS : 10H00 – Cathédrale
BOULOGNE-SUR-MER : 09h30 – Départ devant CAB, 1 bld Bassin Napoléon 18h00 – RETRAITE aux FLAMBEAUX devant la sous-préfecture, 131 grande rue, Boulogne sur mer.
CALAIS : 9H30 – Place d’armes
COMPIEGNE : 10H00 – Rond-point entre Carrefour et Leroy Merlin
DUNKERQUE : 13H45 – 38 Rue des Fusiliers Marins (face à la CUD) pour rejoindre le cortège intersyndical qui démarrera à 14H30 – Place de la Gare
CHATEAU THIERRY : 16H00 – Place Doumer
DOUAI : 10H00 – Place d’Armes
HIRSON : 17H00 – Maison des Travailleurs, rue de Dinant
LAON : 14H00 – Rond-point de la Gendarmerie (avenue du Général De Gaulle)
LILLE : 14H40 – Porte de Paris
SAINT-OMER : 12H00 – Journée de contact avec la population, place Foch pour appeler à manifester le 11/02 et à signer la pétition
SAINT-QUENTIN : 15H00 – Place du 8 Octobre
SOISSONS : 10H00 – Place de l’Hôtel de Ville
VALENCIENNES : 10H00 – Place d’Armes (rassemblement à l’antenne locale 15 rue Amédée Bultot à Valenciennes à 09H45)
SAMEDI 11 FEVRIER : MANIFESTATIONS A l’issue de la mobilisation du 07 février nous vous donnerons les formes, lieux et horaires de ces manifestations.
CAMBRAI : RETRAITE aux FLAMBEAUX à 18H30 à partir de la Gare
MAUBEUGE : RETRAITE aux FLAMBEAUXà 17H30 devant l’Hôtel de Ville de Maubeuge
SAINT-QUENTIN : 15H00 – Rue Alexandre Dumas (rond-point du Mac Donald’s)
VALENCIENNES : 14H00 – Place d’Armes
Merci de relayer ces informations à tous vos collègues qui souhaitent se mobiliser pour défendre le droit à la retraite.
Je soutiens la mobilisation intersyndicale et je m’oppose à cette réforme : « je signe la pétition »
La mobilisation contre le report de l’âge légal à 64 ans de la réforme des retraites continue ! Rendez-vous massivement le 31 janvier dans la rue !
Nous étions plus de 2 millions, le 19 janvier dernier, à affirmer notre refus du report de l’âge légal de départ à la retraite.
Réunis dans les rues, les travailleuses et travailleurs se sont rassemblés pour déclarer haut et fort leur opposition face à ce projet de réforme, qui n’est pas justifié économiquement et qui les pénalise.
Si le gouvernement met l’accent sur quelques mesures d’accompagnement, celles-ci restent totalement insuffisantes !
LA MOBILISATION CONTINUE !RENDEZ-VOUS MASSIVEMENT LE 31 JANVIER
Soyons plus nombreuses et nombreux encore pour faire la démonstration que TOUS ENSEMBLE NOUS DISONS :
# LA RETRAITE A 64 ANS : C’EST NON !
Vous souhaitez vous mettre en grève le 31 janvier ?
Vous n’avez aucune démarche particulière à réaliser, les préavis de grève sont déjà déposés.
Vous souhaitez vous mobiliser à nos côtés sur les lieux de rassemblement ?
Renseignez-vous auprès de votre secrétaire de section CFDT-VNF ou cliquez ICI
Pour tous les adhérents à la CFDT-VNF, nous rappelons également que sur justificatif vous pouvez solliciter la prise en charge des frais de déplacement (transports en commun ou covoiturage d’au moins deux personnes).
Merci de relayer ces informations à tous vos collègues qui souhaitent se mobiliser pour défendre le droit à la retraite.
Je soutiens la mobilisation intersyndicale et je m’oppose à cette réforme : « je signe la pétition »
Le 19 janvier, sur l’ensemble du territoire, plus de deux millions de travailleuses et travailleurs, jeunes et retraité(e)s, se sont mobilisés, mis en grève et/ou ont manifesté, dans le public comme dans le privé, contre la réforme des retraites de ce gouvernement.
Le gouvernement ne s’attendait pas à une telle ampleur ; le rejet de ce projet de réforme est massif dans la population.
La réussite de cette journée crée les conditions du retrait de ce projet. Oui, le retrait est possible !
D’ici la prochaine journée de grève et de mobilisation générale du 31 janvier 2023, l’intersyndicale appelle à des actions d’expression collective. Aussi, nous invitons :
Tous les personnels travaillant sur les ouvrages, à afficher une banderole bien visible indiquant : # LA RETRAITE A 64 ANS : C’EST NON !
Tous les personnels dans les bureaux, à imprimer et afficher sur leur porte de bureau le message : # LA RETRAITE A 64 ANS : C’EST NON !
Tous les personnels à signer lapétition intersyndicale en ligne, si vous ne l’avez pas déjà fait : 720 000 signatures lundi matin, il faut continuer !
Tous les personnels à participer aux AG en intersyndicale organisées localement.
L’objectif commun doit être de rappeler à la direction, au gouvernement, au grand public que 93% des travailleuses et travailleurs sont opposés à ce projet de réforme des retraites !
N’oubliez pas : Ce projet n’est pas justifié économiquement ; mais c’est une double peine pour tout le monde :
La possibilité de partir à la retraite est reculée de deux ans, soit à 64 ans, supprimant jusqu’à cet âge les surcotes censées améliorer « un peu » votre retraite : BAISSE DES RETRAITES ;
La durée de cotisation augmentera dès le mois de septembre jusqu’à 43 annuités dès 2027 et même 44 annuités pour les carrières longues, synonyme d’appauvrissement des retraites.
Ne vous laissez pas abuser : La communication gouvernementale, largement relayée par les médias et l’administration, met l’accent sur quelques mesures d’accompagnement, totalement insuffisantes. A titre d’exemple, les 1 200€ bruts (85% du SMIC) ne concerneront que les carrières complètes, et ce dispositif devait déjà légalement être mis en œuvre depuis 2003 !
Ne les laissez pas vous tromper ; n’oubliez pas l’essentiel !
Le gouvernement mise sur la résignation et la fatigue des français, sur leur incapacité à se mobiliser et à faire grève notamment avec une inflation jamais vue et dont il porte une large responsabilité ! Tout au long de cette semaine et dans les prochaines à venir, vous avez toutes et tous la possibilité, collectivement et solidairement, de vous exprimer et, si vous le pouvez, nous rejoindre le 31 janvier dans les manifestations pour faire la démonstration que TOUS ENSEMBLE NOUS DISONS :
Ce 19 janvier, partout sur le territoire, plus de deux millions de travailleuses et travailleurs et de jeunes se sont mobilisé(e)s mis en grève et/ou ont manifesté, dans le public comme dans le privé, contre la réforme des retraites de ce gouvernement.
Cette réforme est inacceptable et va à l’encontre des intérêts de la population. Elle ne s’y trompe pas, puisque même avant d’être dans la rue plus de 600 000 personnes ont déjà signé la pétition intersyndicale.
Nous sommes unis et déterminés à faire retirer ce projet de réforme des retraites, c’est pourquoi l’intersyndicale appelle à une nouvelle journée de grèves et de manifestations interprofessionnelles le 31 janvier prochain.
La loi de finances rectificative adoptée par l’Assemblée Nationale et le Sénat, publiée au JO le 17 août 2022, prévoit dans son article 5 qu’il est possible de bénéficier, pendant 4 ans à compter de 2022, d’une défiscalisation du rachat des jours RTT pour les personnels de droit privé qui en font la demande « avec l’accord de l’employeur ».
3 avantages pour les salariés par rapport à la liquidation du CET en argent
Les jours rachetés par VNF ne seront pas soumis aux cotisations sociales, donc la valeur d’une journée rachetée sera supérieure à celle d’une journée liquidée du CET ;
Les jours rachetés seront majorés de 25% par VNF sur le même principe que la 1ère heure supplémentaire ;
Les sommes découlant du rachat de ces jours (dans la limite des plafonds prévus par l’article 5 de la loi) n’entrent pas dans les revenus déclarés. Le rachat de ces jours est donc défiscalisé.
En 2022, la direction a refusé de mettre en place ce dispositif pour les salariés de droit privé prétextant qu’un tel dispositif pourrait susciter des effets d’aubaine pour des salariés qui, d’ordinaire, ne placent pas de JRTT sur le CET et donc ne le liquident pas. Selon la direction, cela viendrait amplifier le coût déjà induit par la liquidation annuelle des CET. De fait, au regard des dépenses portant sur la masse salariale 2022, elle avait refusé une application de ce dispositif en 2022 mais s’engageait à le mettre en place dès 2023.
2023, nous y sommes. Alors : QUOI ? QUAND ? COMMENT ?
Devant la surdité de la direction, la CFDT-VNF a porté et défendu ce sujet auprès des deux ministres de notre ministère (C. BECHU et C. BEAUNE) en 2022. Ceux-ci nous ont entendus et ont fortement incité la direction de VNF à ouvrir au plus vite les négociations sur ce sujet. De fait, une première réunion de négociation a été organisée fin novembre dans l’objectif de définir les conditions dans lesquelles le rachat des JRTT pour les salariés de droit privé serait possible en 2023.
La CFDT-VNF demandait le rachat possible (pour celles et ceux qui le souhaitaient) des 19 JRTT ;
La direction de son côté proposait le rachat possible de 5 JRTT sur la paie de juin.
La direction a justifié sa proposition sur le fait qu’elle supputait que l’effet d’aubaine pourrait induire une enveloppe de 300K€ supplémentaire à celle habituellement consacrée à la liquidation du CET. Ce montant a été calculé selon l’hypothèse que tous les salariés solliciteraient le rachat de 5 JRTT. A l’inverse, l’économie engendrée par le fait que les JRTT rachetés ne seraient pas placés sur le CET (et donc ne bénéficieraient pas de l’abondement prévu dans ce dispositif) n’est calculée que sur les 160 salariés qui ont l’habitude de liquider leur CET. La direction mise sur le scénario le plus onéreux car elle ne veut surtout pas dépasser l’enveloppe de 300K€. Toutefois, elle a proposé qu’un bilan soit réalisé en juin et de reconduire l’opération si l’enveloppe initialement calculée n’était pas totalement consommée. En fonction du solde disponible, il serait alors possible d’autoriser un rachat complémentaire à définir qui pourrait être versé sur la paie de novembre.
Pour la CFDT-VNF, le compte n’y est pas car le plafond défini est trop restrictif et tout cela comporte beaucoup trop d’incertitudes qui vont brouiller la communication et la bonne compréhension des salariés ! Pour autant, voulant être constructifs et ouverts à la négociation, nous avons fait une seconde proposition à savoir de ne pas fixer un plafond individuel en jours mais en euros. En effet, la valeur d’un JRTT n’est pas la même selon le niveau de rémunération des salariés. Aussi, fixer un plafond en nombre de jours favorisera toujours les plus hauts revenus aux dépens des plus bas.
Ainsi, indépendamment du nombre de jours, nous avons proposé d’autoriser le rachat des JRTT dans la limite de 2 000 € nets par salarié. Afin d’anticiper une éventuelle réponse négative de la direction, nous avons proposé d’élargir la possibilité de rachat à 10 JRTT en cas de refus de cette proposition.
La direction nous a indiqué qu’elle analyserait ces propositions pour la seconde réunion programmée en décembre.
Résultat de la seconde réunion de négociation
A cette réunion, la direction a indiqué qu’il serait impossible de fixer un plafond en euros comme le proposait la CFDT-VNF car l’outil de gestion des temps OCTAVE n’était pas interfacé avec l’outil de paie et qu’il serait trop complexe de procéder à des calculs individuels selon chaque demande.
Elle a indiqué être « sensible » au fait que les JRTT n’avaient pas la même valeur selon le salaire et qu’elle proposait alors de différencier le plafond de rachat autorisé en fonction du niveau du salarié, à savoir :
7 JRTT pour les niveaux 1 à 3 ;
5 JRTT pour les niveaux 4 et 5 ;
3 JRTT pour les niveaux 6 à 8 ;
dispositif non applicable pour les niveaux 9 et 10.
La CFDT-VNF a indiqué qu’outre le fait d’être opposée à ces plafonds trop bas, la différenciation en fonction du niveau était « une fausse bonne idée » et qu’elle refusait cette proposition. En effet, il est démontré (chiffres à l’appui) que les salariés de niveaux 1 à 3 sont ceux qui placent le moins de jours sur leur CET et, par conséquent, sont peu nombreux à en demander la liquidation (19 salariés en moyenne sur les dernières années). De plus, un salarié de niveau inférieur peut parfois percevoir une rémunération supérieure à celle d’un salarié de niveau supérieur (par exemple un salarié de niveau 3 peut gagner davantage qu’un salarié de niveau 4 etc.). Par conséquent, cette proposition conduirait à aggraver les injustices salariales.
Désavantager la moitié des personnels avec une proposition inférieure à la première (3 JRTT pour les niveaux 6 à 8 au lieu de 5 initialement) est contraire à l’esprit de la négociation visant à rechercher une convergence et un compromis dans la négociation. Cela pourrait même être assimilé à une réelle provocation.
Devant nos arguments, la direction a indiqué lors de cette seconde réunion que, dans ce cas, elle reviendrait à sa première proposition à savoir la possibilité de racheter un maximum de 5 JRTT par salarié. Elle a d’ailleurs précisé que cette solution avait ses faveurs car elle serait plus simple à mettre en œuvre. L’essentiel pour la direction est de ne pas dépasser l’enveloppe des 300K€ sur laquelle elle avait construit sa première proposition.
La CFDT-VNF a tenté une dernière proposition pour faire avancer la négociation. Si la direction craignait le coût induit par le rachat de JRTT ajouté au solde de la liquidation du CET, il serait possible (sous réserve de porter la possibilité de rachat à 15 JRTT) de geler sur l’année la possibilité de liquider le CET pour les salariés ayant demandé un rachat de JRTT. Cela restait au choix du salarié et ainsi évitait la double dépense.
La direction nous a indiqué réfléchir à cette nouvelle proposition mais, au final, une nouvelle fois, celle-ci fut balayée d’un revers de main. La dernière proposition de la direction est la suivante :
TRANCHE
TRANCHE
PLAFOND DE JRTT
MONTANT MINI
MONTANT MAXI
1
25 000 €
28 800 €
5.5
651.04 €
750.00 €
2
28 801 €
31 700 €
5
681.84 €
750.47 €
3
31 701 €
35 200 €
4.5
675.45 €
750.00 €
4
35 201 €
39 600 €
4
666.69 €
750.00 €
5
39 601 €
45 200 €
3.5
656.27 €
749.05 €
6
45 201 €
52 800 €
3
642.06 €
750.00 €
7
52 801 €
63 400 €
2.5
625.01 €
750.47 €
8
63 400 €
79 300 €
2
600.38 €
750.95 €
9
79 301 €
1.5
563.22 €
Nombre moyen de jours : 3.841
Exemples :
Un salarié percevant 25K€/an pourra racheter 5,5 JRTT correspondant à un montant de 651,04€ Un salarié percevant 39,6 K€/an pourra racheter 4 JRTT correspondant à un montant de 750€
Si cette dernière proposition est plus juste que le plafonnement du rachat des JRTT en fonction de la catégorie socio-professionnelle (le niveau), elle reste inférieure à la première proposition de la direction (5 JRTT pour tous) sur laquelle elle s’était engagée à revenir à l’issue de la seconde réunion. De plus, pour la CFDT-VNF, ce plafond reste insuffisant au regard du contexte économique et du peu de moyens alloués pour la NAO. Si la certitude d’une enveloppe NAO de 5% minimum était donnée, nous pourrions entendre cette limite mais malheureusement, à ce jour, nous en sommes très loin.
Le dialogue social, la concertation et encore plus la négociation : la direction s’en moque éperdument !
Unilatéralement, la direction acte donc cet arbitrage qui est loin d’être à la hauteur des attentes des salariés. Rappelons que ce dispositif aurait pu être mis en œuvre dès 2022 si la direction l’avait voulu, et qu’il prendra fin en 2025.
Devant ce mur, nous avons proposé à la direction de mettre en œuvre le référendum d’entreprise. Ce dispositif consiste à interroger directement les personnels sur un projet d’accord collectif ou, pour cette situation qui ne relève pas d’un accord, demander leur avis quant à la justice et la satisfaction de sa proposition comme elle a su le faire au siège avant de décider de la fermeture des bâtiments le 31 décembre 2022 et le 2 janvier par exemple.
Réponse de la direction sur le référendum d’entreprise : « Concernant votre demande de recourir à un référendum d’entreprise, je vous informe que ce dispositif ne peut être mis en œuvre à VNF sur ce sujet. »
Pourtant, plutôt que de perdre du temps dans des réunions stériles où la direction sait par avance qu’elle n’en fera qu’à sa tête et qu’elle ne prêtera aucune écoute aux représentants du personnel, nous proposons qu’elle consulte directement ses personnels afin de montrer un tant soit peu de considération à leur égard.
Dans ce cas, il est vrai que la direction devra, bien en amont de ses décisions, se donner la peine de mieux communiquer, de faire un travail pédagogique, de répondre aux questions éventuelles des salariés, de faire un travail de synthèse qui réponde à la fois aux besoins et obligations de l’établissement sans occulter les attentes de la majorité des personnels.
Bref, c’est tout le travail réalisé par les représentants du personnel que la direction ne souhaite plus du tout prendre en compte !
Encore une fois, c’est la légitimité que vous nous avez donnée qui nous autorise à parler en votre nom et qui nous oblige à vous entendre et à vous rendre compte. Notre seul objectif est d’assurer la meilleure représentation de l’expression des salariés. Mais c’est bien connu, il n’y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre et de ce point de vue, la direction excelle dans ce domaine !
Continuer d’être persuadé de détenir seul la vérité et les bonnes décisions, en s’auto-félicitant en permanence et en balayant d’un revers de main les mécontentements, les inquiétudes, les besoins des salariés qui font le job n’est plus durable et il faut désormais lui faire savoir et lui faire entendre.
Ce message c’est tous ensemble, par nos choix, nos actions et notre solidarité
que nous pourrons le faire entendre et, si vous le souhaitez, nous vous y aiderons !
Les grilles indiciaires ont été modifiées en conséquence. Elles sont toutes présentées au 1er janvier 2023, même si pour certaines, il n’y a pas de changement.
Un décret a été publié le 24 décembre 2022 afin de prolonger jusqu’en juin 2023 le versement de l’indemnité compensatrice temporaire.
Le décret n°22-1642 du 23 décembre 2022 modifiant le décret n° 2021-544 du 30 avril 2021 portant création d’une indemnité compensatrice temporaire à certains Personnels d’Exploitation des Travaux Publics de l’Etat (PETPE) de VNF.
Ce décret prolonge jusqu’au 30 juin 2023 le dispositif de maintien temporaire, à titre personnel, de la rémunération en cas de changement de poste au sein de VNF ou d’un changement de cycle ou d’organisation de travail.