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DT NE – Les contrats de canaux

Les contrats de canaux sont signés entre Voies navigables de France (VNF), les régions, les départements et les collectivités territoriales. Pour la DT NE, deux contrats ont déjà été signés :

Un troisième contrat, concernant la Meuse amont, est en cours de négociation.

L’objectif principal des contrats de canaux est de permettre aux collectivités territoriales de prendre en charge une partie des travaux d’investissement et de fonctionnement. Cette démarche découle du rapport Duron de février 2018, qui préconisait l’abandon de certaines voies navigables.

Le rapport avait suscité une vive opposition avec son concept de « dénavigation », choquant à la fois les personnels et le monde politique. Cependant, il a mis en lumière le manque d’entretien chronique du réseau de petit gabarit, par rapport aux investissements consacrés au grand gabarit.

Le Contrat d’Objectifs et de Performance (COP) a depuis atténué les propositions les plus radicales du rapport Duron, tout en redéfinissant les priorités des missions de VNF. La gestion hydraulique a ainsi été priorisée par rapport à l’exploitation, avec des niveaux de service déclinés comme suit :

  • Fret : mouillage 2,20 m, navigation 12 h/jour, 7 j/7 ;
  • Plaisance : mouillage 1,60 m (1,40 m pour le canal du Midi), navigation saisonnière 7 mois/an, 8 h/jour, 7 j/7 ;
  • Gestion hydraulique : mouillage 1,40 m non garanti, navigation à la demande.

Pour la DT NE, le contrat de canal a permis de surclasser une partie du réseau initialement destinée à la gestion hydraulique en plaisance. Cette reclassification n’est pas sans coût et génère des charges supplémentaires pour VNF.

Le contrat engage financièrement :

  • VNF,
  • la région Grand Est,
  • le Conseil départemental des Ardennes,
  • les intercommunalités concernées.

Il permet de cofinancer les travaux d’investissement tout en laissant à VNF la responsabilité des travaux liés à la gestion hydraulique. Les travaux nécessaires au maintien de la navigation, quant à eux, impliquent la participation des collectivités territoriales.

  • gestion hydraulique seule : 12,5 millions d’euros sur 10 ans, financés à 100 % par VNF ;
  • maintien de la navigation : 15,6 millions d’euros sur 10 ans, répartis comme suit :
  • 50 % Région,
  • 30 % collectivités territoriales,
  • 20 % VNF.

Le canal des Ardennes bénéficie d’une forte dynamique touristique, notamment grâce au développement d’itinéraires cyclables :

  • 170 km de voies vertes sont déjà en service, incluant l’itinéraire européen « La Meuse à Vélo » (EuroVelo 19) ;
  • le projet de « Voie Verte Sud Ardennes », lancé en septembre 2020, ajoutera 110 km supplémentaires au maillage existant.
  • 245 000 visiteurs par an, toutes pratiques confondues,
  • 65 % de cyclistes,
  • 7,5 millions d’euros de retombées économiques annuelles.

Le Conseil départemental des Ardennes s’est engagé à fournir 6,5 ETP saisonniers sur 4 mois pour soutenir l’exploitation. Cependant, cela ne suffit pas à couvrir les besoins en gestion hydraulique, qui augmentent lorsque la navigation est active.

Cette situation crée des difficultés organisationnelles majeures dans un contexte déjà tendu.

Le Conseil départemental des Ardennes a identifié 18 maisons éclusières susceptibles d’être valorisées pour le développement touristique. Ces maisons sont en cours de déclassement pour permettre leur acquisition par le Conseil départemental.

Pour la CFDT-VNF, il serait souhaitable que :

Cependant, les politiques des gouvernements successifs ne vont pas dans ce sens. Dans ce contexte, le contrat de canal représente un bénéfice indéniable.

Une expérimentation de fret a été réalisée ces derniers mois. La direction envisage d’utiliser le canal des Ardennes comme itinéraire de transit entre le bassin de la Seine, la Belgique et les Pays-Bas, pour le transport de malt et d’orge.
Pour garantir un succès total, il reste à identifier une charge de fret pour le trajet retour, ce qui pourrait renforcer la viabilité économique de ce projet.

DT NE – La centralisation encore et toujours…

La DRHM a rencontré les agents de la filière RH au siège de Nancy pour communiquer sur les prochaines évolutions de la stratégie RH. Parmi les annonces, une charte de gestion centralisée sera élaborée pour harmoniser les pratiques dans les différentes DT.

La gestion administrative centralisée de la DT Nord-Est (DT NE) sera effective en septembre 2025. À la suite de cette rencontre, un échange par visioconférence a eu lieu avec les représentants du personnel.

Lors de cet échange, la CFDT-VNF a exposé une problématique cruciale dans le plan d’action de la direction.

Actuellement :

  • les gestionnaires RH au siège de la DT se posent encore légitimement des questions sur leur avenir ;
  • les gestionnaires RH présents en UTI n’ont aucune perspective claire sur leurs futures missions.

La DRHM et le SG ne sont pas en mesure de fournir des réponses précises sur les tâches que les agents devront effectuer à l’avenir.

La réalité est que certains agents ne disposent pas des compétences nécessaires pour maîtriser les outils numériques et effectuer certaines missions spécifiques. Par exemple :

  • utiliser Teams pour le travail partagé,
  • organiser un webinaire,
  • réaliser un changement de situation via l’intranet.

Ces tâches dites orphelines pourraient être transférées aux agents RH de proximité ou, à défaut, à l’encadrement des UTI, accentuant la surcharge de travail.

À ce stade, les seules informations transmises par la DRHM sont les suivantes :

  • 30 % des tâches RH resteront en UTI, tandis que 70 % des missions seront dédiées à d’autres tâches, parfois éloignées du métier d’origine ;
  • il y aura moins de saisies et plus aucun contrôle ;
  • les gestionnaires devront se concentrer sur l’accompagnement, mais les attentes et les moyens restent flous.

La CFDT-VNF a exprimé ses attentes face à ces incertitudes :

La CFDT-VNF demande que la réorganisation soit présentée dans son intégralité, et non par étapes séparant le PPRH du siège de Nancy et les gestionnaires RH en UTI.

La méthodologie retenue dans le pacte social doit être respectée, et chaque condition préalable doit être satisfaite.

Les agents doivent pouvoir se projeter dans leur avenir professionnel, avec des fiches de poste précises, des missions concertées et des formations adaptées.

Une étude d’impact RH doit être présentée aux représentants du personnel en CSAL.

La CFDT-VNF rappelle que :

  • les plans de charge doivent être clairement définis pour éviter aux agents d’accumuler des tâches orphelines, invisibles et non valorisées ;
  • la direction locale doit suivre les recommandations du cabinet DEGEST, permettant aux personnels de trouver leur place dans un dispositif sécurisant.

La DRHM affirme que la digitalisation apportera des gains d’efficacité et d’efficience. Cependant, pour
la CFDT-VNF, cette promesse est insuffisante tant que les moyens concrets et les réponses aux inquiétudes des agents ne sont pas apportés.

À ce stade, l’échange avec la DRHM laisse un goût amer. Les représentants du personnel ont eu l’impression d’être écoutés par obligation et non par réelle volonté d’apporter des réponses.

Un questionnaire a été transmis à l’ensemble des personnels de la filière RH dans les sièges et UT des différentes DT. Nous encourageons le personnel à en prendre connaissance et à y répondre : « S’exprimer c’est déjà faire changer les choses » car vos réponses nous permettront de mieux relayer vos inquiétudes, interrogations et surtout d’obtenir des réponses.

Téléconduite de la Moselle

La CFDT-VNF vous prie de trouver ci-après des informations importantes concernant la mise en œuvre de la téléconduite de la Moselle.

« La CFDT-VNF entend appuyer la démarche pour que le trafic fluvial soit au rendez-vous. Un point de vigilance sera maintenu afin que ce projet soit le plus favorable possible dans son déploiement. Aucun impact négatif pour les agents, notamment financier, ne sera toléré. »

Vos représentants CFDT-VNF locaux

L’expertise RPS – La CSSCT Locale pour notre DT NE de demain…

La signature du contrat d’objectifs et de performance (COP) entre l’État et VNF, le 30 avril 2021, a conduit l’établissement public et ses directions territoriales à s’engager dans un projet de transformation et de modernisation. Pour ce faire, le COP fixe les moyens alloués sur 10 ans, tant au niveau financier (pour l’investissement et le fonctionnement), que pour les moyens humains. Nous évoluons depuis plusieurs années dans un contexte marqué par une baisse des effectifs. Cette injonction d’optimiser les moyens matériels et humains engendre un décrochage marqué entre les effectifs cibles et les effectifs réels, ces derniers étant systématiquement en deçà des effectifs autorisés. Les arbitrages ministériels sont problématiques. Il en résulte une tension quasi structurelle entre la hausse de leurs objectifs et la baisse des effectifs.

En plus de ce contexte ministériel défavorable, sur le périmètre de la DT NE, certaines pratiques, parfois individuelles, parfois managériales, créent un environnement peu propice à l’épanouissement professionnel. Les représentants des personnels dénoncent de plus en plus de situations à risque et des comportements abusifs. Cet état des lieux n’est pas toujours pris en considération ou pas suffisamment corrigé. Le climat social devient de plus en plus néfaste ou dégradé. Les signaux de détresse ne sont pas toujours entendus, pourtant, ils sont révélateurs des difficultés rencontrées par les personnels dans leur travail et conduisent à créer des conséquences sur leur état de santé.

Face à ce constat de situations de détresse et de malêtre de plus en plus en nombre pouvant conduire à des risques graves et imminents, l’intersyndicale de la DTNE a saisi l’inspection du travail et a obtenu gain de cause. L’administration est sommée de procéder à une expertise RPS par un cabinet extérieur sur l’ensemble de son territoire afin d’analyser l’ampleur des Risques Psychosociaux (RPS) subis par nos personnels.

Une sous-commission RPS s’est tenue le 27 octobre 2023 avec les représentants des personnels désignés par les trois organisations syndicales et l’administration. Le cahier des charges est en cours de finalisation. Les membres procéderont ensuite au choix de l’expert agréé. Après commande, le cabinet extérieur devra réaliser son diagnostic sur un délai de 3 mois. Celui-ci se déroulera début de l’année 2024 sur l’ensemble de notre territoire et auprès de l’ensemble des services de l’arrondissement et des UTIs. Il nous semble essentiel d’établir un diagnostic RPS sur l’ensemble de la structure. Le cabinet rencontrera les personnels par échantillonnage sur la base du volontariat et en toute confidentialité.

Par ce procédé, les indicateurs de risques auxquels nous sommes de plus en plus confrontés vont être identifiés. Une liste de préconisations à suivre sera transmise à l’administration. La CSSCTL veillera à la mise en application. Ensemble, nous travaillerons à améliorer les dispositifs, les pratiques et construire des actions de prévention. Grâce à l’investissement de chacun, nous chercherons des solutions.

La CSSCTL a un rôle essentiel dans la promotion de la santé, de la sécurité et des conditions de travail pour l’ensemble des personnels publics et privés. Les membres qui la composent sont engagés. Ils veillent à ce que notre établissement offre un environnement de travail sûr, sain et respectueux pour chacun.

Ensemble et par ce biais, nous allons créer cet environnement propice à l’épanouissement professionnel. Nous avons encore de nombreux sujets à traiter et perfectionner. La gestion des conflits et des risques Psychosociaux (RPS) reste le sujet majeur à affiner pour notre DT de demain.

N’hésitez pas à contacter vos représentants des personnels si vous avez des questions, des suggestions ou des préoccupations concernant les RPS ou tout autres sujet liés à la santé, sécurité et aux conditions de travail sur notre direction territoriale. Ensemble, nous pouvons faire la différence et créer un avenir professionnel plus équilibré et épanouissant pour notre communauté de travail.

DTNE : Assemblée générale du 25 novembre

La CFDT-VNF de la DTNE organisera son Assemblée Générale le vendredi 25 novembre 2022. Tous nos sympathisants et adhérents sont invités et sont les bienvenus ! À cette occasion, nous pourrons faire un point sur toute l’actualité au sein de notre DT mais plus largement aussi à VNF et sur les négociations en cours. Cela sera aussi l’opportunité pour vous de poser toutes vos questions et à la marge de l’AG, nous pourrons échanger si besoin sur vos situations individuelles.

Nos échanges seront les briques de notre projet revendicatif au sein de notre DT et des concertations avec la direction.

DTNE : Places de parking attribuées en dépit du bon sens

Suite aux sollicitations des agents du siège, La CFDT-VNF de la DT-NE dénonce également la nouvelle attribution arbitraire des places de parking en fonction des classements hiérarchiques. Ce classement ne tient pas compte des contraintes physiques et personnelles des agents. Certains personnels avaient dû attendre un temps indéniable avant d’obtenir une place de stationnement proche du bâtiment ce que nous n’avons pas manqué de rappeler à la Directrice territoriale dans notre déclaration préalable au CTUP. La seule justification apportée par la Secrétaire générale est que selon elle, les cadres travaillent davantage en présentiel sur le site du Skyline alors que les autres agents seraient plus adeptes au télétravail.

La CFDT-VNF de la DT-NE n’accepte pas cette décision unilatérale et a obtenu sa suspension immédiate. Suite à nos interventions, la Direction s’est engagée à revoir sa copie en menant cette fois-ci, une concertation avec les agents concernés.

DTNE : La nouvelle organisation de l’exploitation aggrave les conditions de travail

Lors du Comité Technique du 28 juillet 2022, la nouvelle organisation de l’exploitation a été actée par la direction malgré deux votes négatifs des représentants du personnel. Le déploiement de ce projet se poursuit malgré la remontée des contestations d’agents qui dénoncent leurs conditions de travail dégradées et celles encore plus restrictives à venir.

Malgré les participations aux groupes de travail, les diverses alertes, les nombreux débats, nos propositions argumentées pour une mise en œuvre plus juste et favorable, la direction en bon petit soldat, continue de suivre le plan national de suppression des effectifs au détriment des agents. Puis sereinement, en faisant abstraction des négociations qui n’ont toujours pas eu lieu au niveau national sur le régime indemnitaire qui devrait remplacer l’ICT après le 31 décembre 2022, la direction continue d’affirmer qu’il n’y aura aucune perte financière pour les agents.

TOUJOURS PLUS DE KILOMETRES ET DES ÉQUIPES DE PLUS EN PLUS PETITES

En conséquence, et selon la volonté de la direction, les agents devront faire plus de kilomètres sur un linéaire détérioré. Ils devront travailler jusqu’à 20 jours supplémentaires par an, augmentant les temps de trajet domicile-travail. Certains subiront peut-être une baisse de leurs rémunérations (directe ou indirecte notamment en frais de transport ou de garderie) ou au mieux, une rémunération stagnante pour une charge de travail plus lourde.

Nous avons obtenu le maintien des équipes de 4 agents pour un chef d’équipe sur certains secteurs. Cependant, sur les secteurs restants, les équipes passent à 3 +1. Cette composition entraînera une surcharge de travail évidente qui sera amplifiée en cas d’absence d’un agent (congés, formation, maladie).

La CFDT-VNF de la DT NE regrette l’obstination de la Direction qui reste sourde face à ces évidences. À ce stade, la CFDT-VNF dénonce l’absence de réelles garanties qui auraient dû être un préalable à tout projet de réorganisation. Le combat continue et nous garderons un regard attentif sur les situations individuelles lors de la présentation des retours d’entretiens de positionnement. N’hésitez pas à nous solliciter !

UNE OBLIGATION LÉGALE DE CONSULTATION NON RESPECTÉE

Lors du Comité technique extraordinaire du 19 septembre 2022, la CFDT-VNF de la DT NE a exigé que la direction prenne ses responsabilités et soit transparente avec le personnel. Nous demandons une vision globale du projet de réorganisation desservices administratifs à venir et non des modifications de fiches de postes ou créations de postes au fil de l’eau ! Faire cela conduit au final à une réorganisation implicite qui s’impose à toutes et tous. La présentation de la stratégie de l’établissement est une obligation légale. À ce titre, il apparaît logique que pour consulter les instances, il puisse y avoir une vision globale des réorganisations en cours et non des présentations partielles générant une opacité totale sur le but et la stratégie finale. Par exemple :

  • Il est anormal de présenter indépendamment les réorganisations de chaque UTI, celles-ci devant être cohérentes les unes avec les autres. C’est bien l’ensemble des organigrammes des UTI qui devrait faire l’objet d’une présentation.
  • Dès 2023, les gestionnaires comptables et les personnels RH présents dans les UTI, seront à l’avenir encadrés par les services du siège. Les tâches tertiaires vont subir une réelle réorganisation encourageant une centralisation au siège. Aucune mobilité ne sera forcée, tant que les agents seront à leurs postes, mais à ce jour la Direction n’a permis aucune réelle négociation. Force est de constater qu’elle fait le choix de cacher sa stratégie.

La CFDT-VNF de la DT NE n’est pas dupe et reste vigilante sur cette façon de faire. Ces réorganisations qui ne sont pas présentées comme telles, mais qui en sont bien une, doivent se tenir en toute transparence. Elles doivent avoir du sens et permettre de donner de la visibilité aux personnels !

POSTES : JEU DE CHAISES MUSICALES

De plus, nous demandons une clarification sur le jeu de la direction consistant à supprimer certains postes de catégorie B ou B+ au profit de A ou A+ en les passant d’un service à un autre ce qui revient à « déshabiller Pierre pour habiller Paul ». Cette façon de faire peut mettre en difficulté certains services affaiblis et générer un transfert de tâches d’une catégorie à une autre en limitant les mobilités pour certaines catégories de personnel.

L’interconnexion des trois pc en DTNE : oui ! Mais à quel prix ?!

Cette interconnexion porte dans son sillage une nouvelle baisse des effectifs alors que les personnels sont déjà surchargés

La CFDT-VNF salue le travail conséquent élaboré par les techniciens et les agents des PC dans le cadre de ce projet. Cependant, elle ne peut accepter la baisse d’effectifs prévue par cette nouvelle organisation. La CFDT-VNF alerte depuis plusieurs mois la Direction sur les risques encourus pour le collectif de travail. Les agents de PC se trouvent déjà en difficulté lors des périodes d’absences : congés, formation, maladie et autres… Actuellement, le manque d’effectifs génère mal-être et situations conflictuelles pour les agents comme pour les encadrants. La mise en place de l’interconnexion des trois PC doit être établie de manière fiable, sereine et optimale. Nous ne pouvons accepter le déploiement du prolongement d’une organisation bancale.

La Direction ne peut se satisfaire de cette projection en l’état et doit entendre nos revendications.

Des effectifs, des moyens et une reconnaissance financière pour les équipes s’imposent

La CFDT-VNF revendique une PTETE C pour les agents des PC. La mise en place de l’interconnexion demande aux agents un investissement non négligeable, mais indispensable à ce projet. Ils vont devoir se former, acquérir rapidement des connaissances supplémentaires sur un territoire plus vaste, développer des compétences numériques, devenir plus polyvalents et gagner encore davantage en autonomie. La Direction doit reconnaître l’exigence qu’elle impose aux personnels et doit valoriser leurs degrés de qualification par l’augmentation de la PTETE.

La direction donne droit à une PTETE C

La CFDT-VNF s’était engagée à poursuivre le débat. Aussi, suite au vote négatif des organisations syndicales, le CTU de proximité s’est de nouveau réuni le 23 mai dernier. À cette occasion, la directrice territoriale a indiqué donner une suite favorable à l’attribution d’une PTETE C aux agents du PC d’Einville dès la mise en place de l’interconnexion. Sans résoudre le problème de fond sur la baisse des effectifs et donc permettre un vote favorable sur ce projet de réorganisation, c’est malgré tout un pas en avant significatif pour les personnels qui a été fait par la direction suite aux revendications de la CFDT-VNF. Aussi, devant cette avancée, la CFDT-VNF a fait le choix de s’abstenir lors de la consultation.

La modernisation de VNF passe par la rénovation des infrastructures, la mise en place de la téléconduite et de l’automatisation des ouvrages qui s’étend jusqu’en 2030. Il faut rappeler qu’à terme, les constructions des deux PC de la Moselle seront terminées. Ils gèreront l’intégralité du trafic du petit et grand gabarit. La CFDT-VNF a porté ses choix d’implantations pour TOUL Valcourt et THIONVILLE (dans les locaux destinés au péage). 

Ces choix sont partagés par la Direction.

POINT AGENDA !

Vos élus CFDT-VNF se sont réunis le 31 mai dernier pour établir les prochaines promotions des OPA et ont, comme à leur habitude, été force de propositions.

La réorganisation touche l’ensemble des personnels tertiaires ou d’exploitation, nous ne sommes qu’au premier tournant des négociations. Aussi, nous avons organisé une tournée des Heures Mensuelles d’Information (HMI). Dans ce cadre, nos équipes viennent à votre rencontre sur l’ensemble de la DTNE afin d’échanger sur vos attentes dans le cadre des négociations en cours et recueillir vos points de vue. 

La CFDT-VNF organisera son assemblée générale le vendredi 24 juin 2022. Tous nos sympathisants et adhérents sont invités et les bienvenus !

DTNE – Le projet d’adaptation des organisations des équipes d’exploitation, maintenance et gestion hydraulique au sein des UTI petit gabarit : la Direction fait la sourde oreille

Le choix de l’intersyndicale pour mettre la pression !

Le projet a été présenté en fin d’année dernière par le secrétariat général, qui n’a pas tenu compte des propositions et remarques émises par la CFDT-VNF lors des dernières réunions. Ainsi, la mise en œuvre d’une transformation assez étourdissante a été proposée, ce qui a créé une incompréhension commune au sein des organisations syndicales locales. Face à ce constat, les représentants de la CFDT-VNF ont fait le choix de l’intersyndicale en octobre 2021.

Montée en compétences nécessaire et forcée

La CFDT-VNF revendique des conditions et une organisation de travail en cohérence avec l’activité des personnels. Même si le dialogue social est maintenu et que les négociations avancent à petits pas, la direction doit appréhender la montée de la polyvalence chez bon nombre de nos agents ainsi que les risques psycho-sociaux (RPS) qui découlent de ce projet d’organisation.

À minima, 4 personnes + 1 chef d’équipe pour la CFDT-VNF

La direction a organisé plusieurs groupes de travail, auxquels participe la CFDT-VNF. Lors d’une première réunion sur « les futurs positionnements à l’exploitation du petit gabarit », vos représentants CFDT-VNF ont démontré qu’une équipe de 3 agents et 1 chef d’équipe n’était pas viable. Aussi, nous préconisons une organisation composée au minimum de 4 agents et 1 chef d’équipe sur un secteur géographique de 40 kilomètres ainsi qu’une gestion hydraulique assurée 365 jours par an. La CFDT-VNF a aussi dénoncé les horaires proposés par la direction, qui engendreraient des journées supplémentaires de travail sans pour autant offrir un service satisfaisant aux usagers de la voie d’eau.

Plus de budget, mais toujours insuffisant pour outiller correctement les équipes

Un second groupe de travail est consacré à la définition des besoins en matériels. Même si l’enveloppe allouée pour l’exploitation est plus importante que les années précédentes, les équipes restent dans l’impossibilité de travailler dans des conditions acceptables faute de moyens financiers et humains suffisants. La prolifération des plantes invasives sur notre territoire, le manque de matériels spécialisés, le manque de personnel et l’état dégradé du réseau rendent les conditions de travail très difficiles pour les agents et empêchent la réalisation optimale des missions. À cette occasion, la CFDT-VNF a demandé l’achat de faucardeurs sur le petit gabarit.

Les chefs d’équipe pas assez associés dans les entretiens individuels

Enfin, un troisième groupe de travail est consacré aux entretiens individuels des personnels du terrain impactés par la réorganisation. Ces temps d’échanges sont organisés pour que les agents puissent faire part de leur souhait de positionnement au sein du collectif de travail. Aussi, la CFDT-VNF déplore que lors de ces moments privilégiés, certains chefs d’UTI n’ont pas toujours fait le choix d’être assistés par les encadrants directs.

Les représentants au CLHSCT veulent une expertise externe pour mesurer l’impact sur les conditions de travail du projet 

Lors du CLHSCT du 1er mars 2022, l’intersyndicale a de nouveau demandé le recours à une expertise externe afin d’étudier l’impact du projet de réorganisation sur les équipes et identifier les risques psychosociaux qui en découlent. La direction reste sceptique face à cette requête, prétextant qu’une telle expertise générerait une perte de temps dans le déroulé des opérations à déployer ainsi qu’une perte financière importante. Pour la CFDT-VNF, cette expertise est un préalable. Rapidité et économie à court terme ne sont pas synonymes d’efficacité et de sécurité ! De nouvelles négociations sont prévues fin mars.

Par ailleurs, les représentants au CLHSCT s’interrogent actuellement sur le respect des règles en matière d’hygiène et sécurité au travail sur certains secteurs. Ces derniers temps, force est de constater un nombre important d’accidents que nous pourrions qualifier de
« surprenants ». Seraient-ils liés à la surcharge de travail et au manque de personnels dans les équipes ? La CFDT-VNF a alerté la direction sur ce sujet.

Les organisations « gruyère » qui prolifèrent

La CCOPA du Nord-Est s’est réunie le 15 février dernier. Il devient urgent de recruter des OPA sur les postes de « responsables d’ateliers », car de nombreux postes restent vacants (Chef d’atelier de Montigny les Metz (UTI Moselle), Chef d’atelier de Givet (UTI Meuse-Ardennes), Responsable de maintenance versant Saône (UTI Canal des Vosges) et Responsable de maintenance versant Moselle et CARB (UTI Canal des Vosges).

Les postes sont ouverts à la mutation en classification Techniciens (de Tech1-1 à Tech3) pour être pourvus plus rapidement.

La CFDT-VNF a signalé que le niveau de recrutement n’est pas correct, ces postes correspondant à des niveaux IHM (Ingénieur Haute Maitrise). Elle dénonce également les pratiques de la direction : positionner des techniciens sur ces postes en leur faisant miroiter une promotion plus rapide est illusoire, comme en politique les promesses n’engagent que ceux qui les croient !

Enfin, concernant la prime de rendement, les élus CFDT-VNF ont signalé que certains OPA n’ont pas perçu l’ajustement national pour 2022, soit 8,4 % pour tous, et demandent que ces situations soient régularisées.

Calendrier

À vos agendas :
Votre équipe à votre rencontre dans les prochaines semaines !

Le planning des heures mensuelles d’information (HMI) est en cours d’élaboration. Nos équipes de militants se rendront prochainement dans les différents sites de la DTNE afin de rencontrer l’ensemble des personnels tertiaires et d’exploitation.

Par ailleurs, la CFDT-VNF organisera très prochainement son Assemblée Générale sur le site de Toul. Cet événement est un moment important d’échanges et de partages grâce aux expériences, savoir-faire et témoignages de chacun. Tous nos sympathisants et adhérents sont invités et les bienvenus. Nous profiterons de cette occasion pour remercier Pascal SIMON, notre cher camarade qui sera alors fraichement retraité, autour d’un verre de l’amitié.

DTNE : Le projet de réforme de l’exploitation mis en œuvre à marche forcée par la nouvelle directrice

Nos représentants de section de la CFDT-VNF ont bien été reçus en bilatérale le 28 septembre. Nous pouvons affirmer que notre directrice territoriale prendra bien la suite de Pascal Gautier en cherchant déjà des appuis auprès des collectivités territoriales, mais aussi hélas en proposant l’application du projet de réforme de l’exploitation qu’elle souhaite mettre en place dès avril 2022. Les 3 OS et les personnels d’exploitation se retrouvent tous « vent debout » contre ce projet.

Lors du Comité Technique Unique de Proximité (CTUP) d’octobre, la DTNE nous a présenté pour la première fois ses propositions sur les futures réorganisations de service concernant les modes de travail, dont les différents cycles proposés à l’exploitation. La DT est bien décidée à continuer de proposer les réformes pour tenir les orientations du COP, sans connaitre toutefois les nouvelles offres de service à venir et toujours dans l’expectative du soutien (ou pas) des élus territoriaux. Le rouleau compresseur imposé par le COP et la DIEE de VNF continue d’avancer.

Si des groupes de réflexions sur les orientations futures de travail se sont tenus depuis 2 ans ainsi que des réunions d’information auprès des agents, de nombreuses questions restent en suspens. Aussi, la CFDT-VNF incapable d’émettre un avis éclairé lors de la consultation du CTUP d’octobre, avait contacté les autres organisations syndicales et proposé que ce point soit requalifié en point d’information plutôt qu’en consultation.

Une exploitation 365 jours sur 365 financièrement supportée par les agents

Nous devons bien nous rappeler qu’en 2012, la DT Nord-Est avait insisté pour mettre en place une organisation de l’exploitation 365 jours/an afin d’assurer la gestion hydraulique, que désormais, elle dénonce pour 2022. Sous prétexte d’uniformité des cycles de travail, les agents courent le risque d’enregistrer davantage de jours de travail par an tout en supportant des frais annexes et de trajet plus élevés. Même s’ils peuvent bénéficier de primes de mobilité, au-delà de quelques mois c’est pure perte pour les agents. De plus nous ne ferons pas de commentaires sur les prix croissants des carburants…

En convoquant à nouveau le CTUP le 8 novembre, notre direction souhaitait recueillir un avis de pure forme et nous laisser la possibilité d’exprimer nos doléances sans en tenir compte, pour enfin appliquer la réorganisation selon un projet quasi identique à la première mouture.

Unis en intersyndicale, nous n’avons pas siégé à ce CTUP, considérant que les mesures de sécurité ne pouvaient pas être respectées dans la salle de réunion de l’abbaye des prémontrés (installés au coude à coude sans pouvoir même ouvrir une fenêtre…). Nous avons décidé de rédiger un tract commun et de déposer un préavis de grève illimité à partir du 15 novembre afin de négocier les points bloquants de ce projet.

Sous l’impulsion de la CFDT-VNF, les 3 DT où le dialogue social était bloqué ont été invitées à participer au CTU Plénier extraordinaire du 2 décembre. Lors de ce CTU plénier, la CFDT-VNF à marteler ses revendications et ses doléances et suite à celui-ci, les représentants locaux ont été reçus par la DT. Lors de cet échange, il a été acté la mise en place de groupes de travail pour remettre à plat les cycles de travail. Une seconde réunion permettra d’échanger sur le retour des premiers entretiens individuels des personnels. De fait, la date butoir initialement fixée au mois d’avril 2022 pour la mise en place du projet de réorganisation a été reportée après l’été.

La CFDT-VNF sera attentive pour s’assurer que toutes les conditions préalables soient requises pour permettre une consultation éclairée sur ce point impactant pour les personnels.

Le paiement des remboursements des frais de trajet toujours en attente

S’agissant de nos collègues postés sur le grand gabarit, ils sont aussi touchés par plusieurs remises en cause de VNF concernant les principes de fonctionnement et rémunérations. À titre d’exemple, certains sont toujours dans l’attente du paiement des frais de trajets réalisés lors d’interventions pour les régulations de nuit.

Quant aux personnels administratifs et techniques, le COP viendra encore accentuer la baisse des effectifs, qu’ils connaissent maintenant depuis plusieurs années.

La CFDT-VNF reste vigilante et solidaire avec les personnels et les invite à rester unis pour défendre leurs conditions de travail et leurs rémunérations à venir ! Si la direction mise aujourd’hui sur le Complément Indemnitaire Temporaire (ICT), celui-ci s’arrête au 31/12/2022 et à ce jour, nous ne connaissons toujours pas les conditions d’un éventuel autre dispositif.

Dans l’attente d’y voir plus clair, toute la section CFDT-VNF de la DT NE vous souhaite pour vous et vos proches d’excellentes fêtes de fin d’année.

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