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DTRS : La centralisation décisionnaire et ses dérives

Les exemples sont nombreux et se multiplient ces dernières années :
Centralisation des missions comptables et demain les services facturiers,
Gestion domaniale,
Informatique (DSIN),
DIMOA…

La centralisation génère une perte d’identité des agents

Il y a cette centralisation affichée, mais aussi celle plus insidieuse où les agents en UTI se sentent de moins en moins concertés, écoutés dans le pilotage de leurs cœurs de métier. En effet, si cette centralisation peut se comprendre d’un point de vue du pilotage stratégique de l’établissement, ce sont ses dérives qui créent le malaise chez les agents en UTI qui ont de plus en plus de mal à se projeter professionnellement.

Pourtant, bien souvent les connaissances, l’expérience, les compétences et le pragmatisme des agents en UTI permettraient d’éviter des erreurs stratégiques, techniques ou sociales.

Une perte d’expertise et de l’expérience du terrain

Prenons l’exemple de la DIMOA : une vacance de poste et un turn-over important des agents dans ce service peuvent conduire à un manque d’expérience et de connaissance de l’établissement aboutissant à une dérive bureaucratique, une lourdeur des procédures qui vont à
l’encontre même des raisons de sa création qui visait une plus grande fluidité et une optimisation des budgets !

Dans tous les domaines métiers de VNF, les agents de terrain, qui connaissent leurs secteurs, leurs ouvrages, les partenaires locaux doivent être entendus et autant que possible écoutés si l’on ne veut pas accentuer encore davantage ce sentiment de millefeuilles de bureaux dans les sièges où chacun y va de sa procédure, de sa directive, en croyant que les agents en UTI n’ont pas d’avis utiles et qu’ils doivent seulement appliquer ce qu’on leur dit.

Si l’on veut que l’établissement avance en optimisant ses ressources et ses moyens, il ne peut pas y avoir cette scission entre la base et les sièges, car chacun apprend des autres, dans des relations de confiance montantes et descendantes…. À condition de s’écouter !
Ces questions peuvent encore se poser et sont primordiales aujourd’hui, mais qu’en sera-t-il demain ? En effet, on pourrait aussi parler d’autres dérives comme : l’externalisation, la réduction des effectifs ou les implantations géographiques, mais ça serait beaucoup trop long…

Siège – Saynète de la vie à VNF : Courte (en texte) et longue (dans le temps)

La Direction : « Il faut qu’on vous dise, nous réfléchissons à centraliser à nouveau la gestion administrative des salariés de droit privé au siège de VNF. Si cela se confirme, les missions du PPRH et du SG du siège vont indéniablement être impactées ! »
Les élus CFDT-VNF : « Ah bon, nous reviendrions au même fonctionnement qu’en EPIC ? À quelle échéance ? Quels seront les impacts pour les personnels identifiés sur ces missions en région ? Comme le SG et le PPRH gèrent déjà plus de la moitié de l’effectif et qu’ils ont une expérience non contestable dans ce domaine, ce sont eux qui vont récupérer cette charge de travail ? Les équipes vont-elles être redimensionnées en conséquence ? »
La Direction : «Ah non, nous n’avons pas dit ça… Ni le contraire d’ailleurs ! Soit on ne fera rien, soit on doublera leur charge de travail et nous verrons comment reconfigurer les équipes en conséquence. Ou alors, on leur supprimera une très grande partie de leurs missions pour les transférer au SGAP ! Tous les scénarios sont à l’étude et aucune décision n’est prise ! Nous reviendrons vers vous dans quelques mois… »

Acte II Scène I :

2018 : Néant… Relance des élus, mais aucune nouvelle !

Acte II Scène II :

2019 : Néant… Relance des élus, mais aucune nouvelle !

Acte III Scène I :

La situation à la fin octobre 2020 est que nous entendons raisonner le réveil de la réflexion menée pendant 3 ans au sein de la DRHM ! Pour avoir murie, elle a muri ! Enfin, on pourrait le penser…
Les élus CFDT-VNF : « Bon, vous savez que cela fait trois ans que tous les salariés potentiellement impactés plus ou moins fortement par votre projet de réorganisation s’interrogent sur le devenir de leur poste et de leurs missions ? Supprimé ? Conservé ? Transféré ? Reclassé ? De plus, suite à quelques mobilités, faute d’arbitrage sur le sujet, les postes vacants ne sont pas publiés et la charge de travail se répartit sur les personnels restants… ce n’est plus durable ni acceptable ce manque de transparence et cette incertitude permanente ! Où en êtes-vous ?»
La Direction : «Bon, nous vous confirmons que la décision est prise. Nous recentraliserons bien la gestion administrative de tous les salariés de droit privé au siège. Par contre, nous ne savons toujours pas si nous centraliserons au niveau du SG ou au niveau du SGAP ! À ce stade, nous ne pouvons pas vous en dire plus ! Comprenez qu’avec la crise sanitaire en lien avec le CORANAVIRUS nous n’ayons pas pu avancer à la vitesse souhaitée sur ce dossier. Nous vous en dirons plus dans quelques semaines…»

Acte III Scène II :

Entre 2017 et début 2020, date à laquelle est apparue cette épidémie, c’est vrai que ça explique tout ce retard qui laisse dans l’attente les personnels avec leurs questions et leurs inquiétudes.
Les élus CFDT-VNF : «Que cela soit tranché dans un sens ou dans un autre, il est désormais temps de mettre cartes sur table et de répondre clairement aux interrogations des personnels. Il est clair également qu’avec un délai comme celui-là, nous espérons que l’étude d’impact RH pourra être produite dans le rapport de consultation et que les personnels auront été concertés sur leur devenir. Allez, nous vous invitons à informer le CODIR et le COMEX qu’une réflexion est en cours pour une refonte totale qui générera un impact majeur sur leurs missions et leur avenir professionnel. Bien entendu, rien de plus et donnez leur rendez-vous dans trois ans quand tout sera décidé et acté ! Pour celles et ceux qui seront encore là, nous sommes certains qu’ils seront ravis et aussi patients que les personnels des PPRH, SGAP et SG.»

Acte III Scène III :

Ce qu’il faut retenir : «Il faut une infinie patience pour attendre ce qui n’arrive jamais»*
* Citation : Pierre Dac