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DTS – ASSEMBLÉE GÉNÉRALE du 14 novembre 2024

Le 14 novembre dernier s’est tenue notre assemblée générale d’automne à Wasselonne. Cette rencontre a permis d’échanger sur les enjeux actuels et de réfléchir à de nouvelles stratégies pour mieux atteindre les agents.

La section CFDT-VNF de la DTS réfléchit à réinventer ses approches pour aller à la rencontre des agents. Ces derniers sont souvent empêchés d’assister aux assemblées générales en raison du manque de personnel dans leur UT ou de leur implication dans des chantiers importants.

Pour pallier cette difficulté, la stratégie retenue est de programmer deux tournées HMI par an, en complément des deux assemblées générales :

  • au printemps : pour rencontrer un maximum de personnels avant leur mobilisation en haute saison,
  • à l’automne ou en fin d’année : après la fin des travaux de chômage.

Parallèlement, des HMI spécifiques seront organisées à destination des personnels de droit privé. Ces réunions seront animées par Rudy Deleurence et son équipe du siège, avec la participation des élus locaux. Cette initiative vise à mieux répondre aux besoins de ces agents et à renforcer leur lien avec la CFDT-VNF.

À la DTS, la CFDT-VNF demeure l’organisation syndicale fortement majoritaire. Présente dans toutes les instances, elle est représentée par des personnels engagés, compétents et qui maîtrisent les dossiers.

Cette ténacité dans la défense des droits des agents continue de porter ses fruits :

  • nouvelles adhésions : de nouveaux arrivants, mais aussi des agents déjà en poste, rejoignent la CFDT-VNF ;
  • reconnaissance des avancées : les personnels sont conscients des résultats concrets obtenus grâce à l’engagement de la CFDT-VNF.

DT NE – Les contrats de canaux

Les contrats de canaux sont signés entre Voies navigables de France (VNF), les régions, les départements et les collectivités territoriales. Pour la DT NE, deux contrats ont déjà été signés :

Un troisième contrat, concernant la Meuse amont, est en cours de négociation.

L’objectif principal des contrats de canaux est de permettre aux collectivités territoriales de prendre en charge une partie des travaux d’investissement et de fonctionnement. Cette démarche découle du rapport Duron de février 2018, qui préconisait l’abandon de certaines voies navigables.

Le rapport avait suscité une vive opposition avec son concept de « dénavigation », choquant à la fois les personnels et le monde politique. Cependant, il a mis en lumière le manque d’entretien chronique du réseau de petit gabarit, par rapport aux investissements consacrés au grand gabarit.

Le Contrat d’Objectifs et de Performance (COP) a depuis atténué les propositions les plus radicales du rapport Duron, tout en redéfinissant les priorités des missions de VNF. La gestion hydraulique a ainsi été priorisée par rapport à l’exploitation, avec des niveaux de service déclinés comme suit :

  • Fret : mouillage 2,20 m, navigation 12 h/jour, 7 j/7 ;
  • Plaisance : mouillage 1,60 m (1,40 m pour le canal du Midi), navigation saisonnière 7 mois/an, 8 h/jour, 7 j/7 ;
  • Gestion hydraulique : mouillage 1,40 m non garanti, navigation à la demande.

Pour la DT NE, le contrat de canal a permis de surclasser une partie du réseau initialement destinée à la gestion hydraulique en plaisance. Cette reclassification n’est pas sans coût et génère des charges supplémentaires pour VNF.

Le contrat engage financièrement :

  • VNF,
  • la région Grand Est,
  • le Conseil départemental des Ardennes,
  • les intercommunalités concernées.

Il permet de cofinancer les travaux d’investissement tout en laissant à VNF la responsabilité des travaux liés à la gestion hydraulique. Les travaux nécessaires au maintien de la navigation, quant à eux, impliquent la participation des collectivités territoriales.

  • gestion hydraulique seule : 12,5 millions d’euros sur 10 ans, financés à 100 % par VNF ;
  • maintien de la navigation : 15,6 millions d’euros sur 10 ans, répartis comme suit :
  • 50 % Région,
  • 30 % collectivités territoriales,
  • 20 % VNF.

Le canal des Ardennes bénéficie d’une forte dynamique touristique, notamment grâce au développement d’itinéraires cyclables :

  • 170 km de voies vertes sont déjà en service, incluant l’itinéraire européen « La Meuse à Vélo » (EuroVelo 19) ;
  • le projet de « Voie Verte Sud Ardennes », lancé en septembre 2020, ajoutera 110 km supplémentaires au maillage existant.
  • 245 000 visiteurs par an, toutes pratiques confondues,
  • 65 % de cyclistes,
  • 7,5 millions d’euros de retombées économiques annuelles.

Le Conseil départemental des Ardennes s’est engagé à fournir 6,5 ETP saisonniers sur 4 mois pour soutenir l’exploitation. Cependant, cela ne suffit pas à couvrir les besoins en gestion hydraulique, qui augmentent lorsque la navigation est active.

Cette situation crée des difficultés organisationnelles majeures dans un contexte déjà tendu.

Le Conseil départemental des Ardennes a identifié 18 maisons éclusières susceptibles d’être valorisées pour le développement touristique. Ces maisons sont en cours de déclassement pour permettre leur acquisition par le Conseil départemental.

Pour la CFDT-VNF, il serait souhaitable que :

Cependant, les politiques des gouvernements successifs ne vont pas dans ce sens. Dans ce contexte, le contrat de canal représente un bénéfice indéniable.

Une expérimentation de fret a été réalisée ces derniers mois. La direction envisage d’utiliser le canal des Ardennes comme itinéraire de transit entre le bassin de la Seine, la Belgique et les Pays-Bas, pour le transport de malt et d’orge.
Pour garantir un succès total, il reste à identifier une charge de fret pour le trajet retour, ce qui pourrait renforcer la viabilité économique de ce projet.

DT CB – Félicitations aux agents de l’ancien site d’Amilly

C’est l’histoire d’un point d’appui (PA) compatible avec le Contrat d’Objectifs et de Performance (COP), mais qui peinait à trouver sa place dans notre territoire. Cette situation découle d’une session malheureuse de ce site par l’ancienne direction à la commune de Montargis, dans le cadre d’un projet de développement économique.

Ainsi, le PA de Montargis est devenu successivement PA d’Amilly, puis PA de Montcresson.

Quel parcours pour ce PA et surtout, quel courage pour les agents qui ont dû subir tous ces changements, bien souvent malgré eux !

La CFDT-VNF tient à féliciter les agents pour leur ténacité et leur engagement. Ils ont finalement réussi à trouver un site répondant aux exigences du COP, alors même que cette mission ne relève pas de leurs attributions.

La CFDT-VNF remercie chaleureusement ces agents pour avoir pensé collectif et contribué à résoudre cette situation complexe. Bravo à tous pour votre implication et votre résilience !

DT NE – La centralisation encore et toujours…

La DRHM a rencontré les agents de la filière RH au siège de Nancy pour communiquer sur les prochaines évolutions de la stratégie RH. Parmi les annonces, une charte de gestion centralisée sera élaborée pour harmoniser les pratiques dans les différentes DT.

La gestion administrative centralisée de la DT Nord-Est (DT NE) sera effective en septembre 2025. À la suite de cette rencontre, un échange par visioconférence a eu lieu avec les représentants du personnel.

Lors de cet échange, la CFDT-VNF a exposé une problématique cruciale dans le plan d’action de la direction.

Actuellement :

  • les gestionnaires RH au siège de la DT se posent encore légitimement des questions sur leur avenir ;
  • les gestionnaires RH présents en UTI n’ont aucune perspective claire sur leurs futures missions.

La DRHM et le SG ne sont pas en mesure de fournir des réponses précises sur les tâches que les agents devront effectuer à l’avenir.

La réalité est que certains agents ne disposent pas des compétences nécessaires pour maîtriser les outils numériques et effectuer certaines missions spécifiques. Par exemple :

  • utiliser Teams pour le travail partagé,
  • organiser un webinaire,
  • réaliser un changement de situation via l’intranet.

Ces tâches dites orphelines pourraient être transférées aux agents RH de proximité ou, à défaut, à l’encadrement des UTI, accentuant la surcharge de travail.

À ce stade, les seules informations transmises par la DRHM sont les suivantes :

  • 30 % des tâches RH resteront en UTI, tandis que 70 % des missions seront dédiées à d’autres tâches, parfois éloignées du métier d’origine ;
  • il y aura moins de saisies et plus aucun contrôle ;
  • les gestionnaires devront se concentrer sur l’accompagnement, mais les attentes et les moyens restent flous.

La CFDT-VNF a exprimé ses attentes face à ces incertitudes :

La CFDT-VNF demande que la réorganisation soit présentée dans son intégralité, et non par étapes séparant le PPRH du siège de Nancy et les gestionnaires RH en UTI.

La méthodologie retenue dans le pacte social doit être respectée, et chaque condition préalable doit être satisfaite.

Les agents doivent pouvoir se projeter dans leur avenir professionnel, avec des fiches de poste précises, des missions concertées et des formations adaptées.

Une étude d’impact RH doit être présentée aux représentants du personnel en CSAL.

La CFDT-VNF rappelle que :

  • les plans de charge doivent être clairement définis pour éviter aux agents d’accumuler des tâches orphelines, invisibles et non valorisées ;
  • la direction locale doit suivre les recommandations du cabinet DEGEST, permettant aux personnels de trouver leur place dans un dispositif sécurisant.

La DRHM affirme que la digitalisation apportera des gains d’efficacité et d’efficience. Cependant, pour
la CFDT-VNF, cette promesse est insuffisante tant que les moyens concrets et les réponses aux inquiétudes des agents ne sont pas apportés.

À ce stade, l’échange avec la DRHM laisse un goût amer. Les représentants du personnel ont eu l’impression d’être écoutés par obligation et non par réelle volonté d’apporter des réponses.

Un questionnaire a été transmis à l’ensemble des personnels de la filière RH dans les sièges et UT des différentes DT. Nous encourageons le personnel à en prendre connaissance et à y répondre : « S’exprimer c’est déjà faire changer les choses » car vos réponses nous permettront de mieux relayer vos inquiétudes, interrogations et surtout d’obtenir des réponses.

DT RS – Corinne Lamalle : une éclusière engagée au service des agents

Après de nombreuses années passées comme éclusière Grand Gabarit et en tant que Secrétaire Adjointe de la section CFDT-VNF de la DT RS, Corinne Lamalle franchit une nouvelle étape dans son engagement syndical. À compter du 1er décembre 2024, elle devient permanente syndicale CFDT-VNF.

Corinne Lamalle a su, au fil des années, se distinguer par son dévouement et sa détermination dans la défense des agents. Forte de ses nombreux mandats locaux (CSAL, CAP PETPE, CSSCTL…) et de son rôle d’élue au Conseil d’Administration de VNF, elle consacrera désormais tout son temps à votre écoute et à votre défense.

La CFDT-VNF adresse ses félicitations chaleureuses à Corinne et lui souhaite une pleine réussite dans ses nouvelles fonctions. Avec son expérience et son engagement, elle continuera à représenter et défendre efficacement les intérêts des agents de VNF.

Siège – Lancement de la seconde phase du flex-office

Après une première phase de flex-office concernant la direction de la communication et la DRHM, incluant le rapatriement du SGAP rue Ludovic Boutleux, la seconde phase a débuté avec le lancement des travaux.

Ce projet, valorisé lors de la venue du Ministre de l’Époque et du Maire de Béthune, a été présenté comme un exemple à suivre pour le ministère et la mairie. La direction, s’appuyant sur un sondage auprès des personnels impactés, affirme qu’une majorité serait satisfaite des nouvelles conditions de travail. Mais derrière cette belle façade, des problèmes et interrogations demeurent.

Depuis l’installation des équipes, plusieurs agents expriment leurs doutes sur la durabilité du dispositif. Les multiples recrutements récents ont déjà obligé à réorganiser le mobilier et l’agencement des espaces.

La CFDT-VNF avait demandé une vision à moyen et long terme pour anticiper les réorganisations de la DRHM. En réponse, la direction avait reconnu la nécessité d’adapter le projet, sans toutefois préciser quand ni comment.

Le constat actuel est préoccupant : au lieu de suivre un plan structuré, le projet semble évoluer au gré des besoins immédiats, sans vision claire sur le long terme.

La CFDT-VNF avait alerté la direction sur les problèmes d’isolation des bureaux et recommandé de prioriser les travaux d’isolation extérieure (incluant les menuiseries) avant de s’atteler aux aménagements intérieurs.

Pour des raisons budgétaires et de délais, ces recommandations n’ont pas été suivies.

  • des températures très basses dans les bureaux et hors des zones réaménagées notamment le matin. Certains salariés signalent des températures difficiles ;
  • des conditions de travail difficiles, qui viennent s’ajouter aux défis d’adaptation liés au travail en open-space, l’isolation phonique n’étant pas non plus au rendez-vous ;
  • les nouvelles têtes thermodynamiques dites « intelligentes » installées ne semblent pas fonctionner de manière satisfaisante.

La CFDT-VNF insiste sur la nécessité d’arbitrages pour garantir des conditions de travail acceptables, comme maintenir une température minimale dans les bureaux pendant la nuit.

Avec l’augmentation des effectifs, le problème de stationnement s’aggrave.

Situations actuelles :

  • manque de places : la hausse des effectifs rend le stationnement encore plus difficile dans les parkings souterrains et en surface ;
  • stationnements sauvages : certains employés, faute de mieux, se garent dans des espaces inadaptés, ce qui provoque parfois des dégâts matériels sur les véhicules ;
  • amendes : d’autres sont contraints de déplacer leur véhicule toutes les deux heures dans des zones bleues ou risquent des contraventions.

Malgré ses engagements, la direction n’a pas encore proposé de solutions concrètes. Même le maire de Béthune, qui avait évoqué des possibilités lors de sa visite, n’a pas donné suite à ses déclarations.

La CFDT-VNF demande à la direction de :

Explorer des options comme la rue Willy Brandt ou le parc désert à l’arrière du bâtiment.

Accorder un minimum de 3 jours de télétravail et de la souplesse aux salariés qui en font la demande, notamment ceux éprouvant des difficultés à travailler en flex-office.

Veiller à ce que des espaces calmes soient disponibles pour les salariés ayant besoin de concentration. Actuellement, les salles silence sont détournées de leur usage initial et donc peu accessibles.

La CFDT-VNF insiste sur la nécessité d’une meilleure communication de la direction concernant :

  • le calendrier et l’organisation des travaux,
  • la répartition des espaces de travail, avec des informations claires sur « qui sera où ».

Si la direction affiche une grande satisfaction quant à l’avancée du projet, elle peine à convaincre les personnels et leurs représentants. La priorité ne doit pas être la fermeture de sites, mais bien la garantie de conditions de travail et d’accès au travail acceptables.

De fait, lors de la dernière CSSCT-L, les élus se sont prononcés contre la seconde phase du flex-office, notamment dû à l’absence d’avancées et de réponses de la direction sur les problématiques de stationnement et d’isolation phonique. En effet, ces deux points sont pourtant déterminants à l’aube d’accroître encore le nombre de personnels présents rue Ludovic Boutleux, d’autant plus que la direction n’apporte aucune garantie sur le maintien du site rue Saint-Pry et son parking attenant. Inutile de vous dire que sans celui-ci, et avec 30 personnes en plus, la situation va devenir impossible !

À l’approche de Noël et des traditionnels vœux de la direction générale en début d’année, la CFDT-VNF invite la direction à réfléchir sérieusement aux solutions à apporter et d’annoncer des décisions concrètes lors de cet événement afin de redonner confiance au personnel pour la suite de ce projet.

Déclaration préalable du CSAL du 11 juin 2024


Monsieur le Directeur,

Suite à l’assemblée générale de la CFDT du 7 juin 2024, nous demandons la requalification du point
prévu au CSA de ce jour concernant l’organisation du Service Ressources Humaines et Prévention en
point d’information ou à défaut son report afin de permettre une meilleure information des représentants
du personnel avant consultation. Au regard de l’instruction du siège datée du 09 février 2024 concernant la méthodologie à suivre pour mener un projet de réorganisation, les documents ci-dessous permettraient d’éclairer l’avis des représentants du personnel :

  • Un organigramme nominatif avant/après ;
  • les fiches de poste avant et après accompagnées d’une étude d’impact concernant les évolutions
    apportées et la pesée de chaque poste ;
  • la description du dispositif d’accompagnement RH et financier prévu.

    Par ailleurs, nous avons constaté lors de l’assemblée générale que les assistantes de proximité RH dans les services territoriaux se questionnent encore sur les missions qu’elles vont réaliser après la
    réorganisation. Il nous semble que de nouveaux entretiens individualisés avec les assistantes concernées sont nécessaires afin de leur donner une meilleure visibilité sur le devenir de leur mission.

    Nous en profitons également pour attirer votre attention sur notre sensibilité pour la mission
    d’accompagnement au changement au regard du contexte du virage numérique de l’établissement. Ainsi, nous souhaitons nous assurer que le projet de réorganisation prévoit suffisamment de temps pour accompagner les agents pendant la période d’appropriation des nouveaux outils numériques et en particulier pour les agents d’exploitation et de maintenance pour lesquels ce besoin est le plus fort.

    Nous vous remercions par avance de la prise en considération de notre demande

DIALOGUE SOCIAL – Comment mener un projet de réorganisation au siège

Un CSA local (CSA-L), assisté au besoin de sa commission spécialisée compétente en matière de santé, de sécurité et de conditions de travail {CSSCT-L), exerce toutes les attributions d’un CSA, dans les limites prévues à l’article R.4312-54 du code des transports.

Un CSA-L est notamment consulté sur les questions et projets relevant de son ressort et relatifs :

  • à l’organisation et au fonctionnement des services;
  • aux modifications du règlement intérieur, notamment celles relatives à l’organisation du temps de travail;
  • aux projets d’aménagement importants modifiant les conditions de santé et de sécurité et les conditions de travail, lorsqu’ils s’insèrent dans le cadre d’un projet de réorganisation de service.

C’est aux modalités de déploiement du dialogue social dans cette dernière hypothèse qu’est consacré le présent cadrage.

Selon les sujets, ils peuvent prendre deux formes différentes.
La consultation, qui consiste en la présentation complète d’un projet suivie d’un vote (favorable/défavorable/abstention) des représentants du personnel.
L’information tend quant à elle à la présentation d’un projet qui peut être complète ou incomplète, selon le type de projet et son degré d’avancement.

Préfiguration : travail préparatoire pour créer ou mettre en place ou réorganiser un service, une organisation. La décision d’ouvrir un exercice de préfiguration, et les conditions de réalisation, sont soumises à l’information préalable du CSA-L. Si la mise en place de cette préfiguration entraîne une évolution d’organisation, ce type de projet sera soumis à consultation.
Expérimentation : adoption de nouvelles règles, d’une nouvelle organisation, précédée de la définition d’un cadre précis et formalisé, pour une période transitoire dont la durée est expressément posée, sur un périmètre restreint. Ce travail est usuellement réalisé avant une généralisation à une échelle plus importante de l’objet expérimenté, mais peut également être réalisé avant de pérenniser une évolution d’une organisation de travail sur un périmètre constant.
Ce projet doit être concerté avec les personnels impactés, et doit être porté à leur connaissance par tout moyen avant son lancement. Ce type de projet fait également l’objet d’une information préalable du CSA-L, puis, dans un second temps, d’une consultation si l’expérimentation implique une évolution et/ou une modification des organisations, des métiers, etc.
Réorganisation : Transformation d’un service ou évolution avec changements significatifs dans les activités, les périmètres et/ou dans les rattachements hiérarchiques. Ce type de projet fait l’objet, avant son lancement, d’une information préalable du CSA local. Dans un second temps, un ou plusieurs points d’information peuvent être programmés sur l’avancement du projet. Une fois ce projet abouti, il est soumis à consultation.

2/ Cadre du dialogue social en CSA-L du Siège pour les projets de réorganisation

Les modalités d’organisation et de fonctionnement du CSA-L du Siège sont précisées dans son règlement intérieur; elles sont explicitées par le présent cadrage.

Pour mémoire, un projet de réorganisation ne peut être présenté en séance que si les membres du CSA-L ont été rendus destinataires de toutes les pièces et documents nécessaires à la bonne compréhension du projet au moins 15 jours calendaires avant la date de la séance, ramenés à 8 jours calendaires en cas d’urgence justifiée.

En termes de calendrier, la durée du cheminement de l’étape a vers l’étape e peut être estimée de 6 à 12 mois. Ces délais, indicatifs, peuvent varier selon la complexité du projet et le résultat du vote des instances représentatives du personnel.

La DRHM devra recevoir les éléments de dossier suffisamment en amont pour préparer chaque étape, et notamment celles d’information ou de consultation du CSA-L, de façon à arbitrer utilement, avec la direction porteuse du projet, sur l’opportunité de la mise en place d’une réunion de cadrage.

a) Réflexion sur un projet à venir au sein d’un service ou d’une direction

  • Élaboration d’un dossier d’information sur la réflexion en cours par le chef de service
    Cet avant-projet comprend a minima un support explicatif du contexte, des objectifs, du périmètre, de l’organisation actuelle et de l’organisation future, du dispositif de concertation envisagé avec les personnels, du calendrier prévisionnel.
  • Information du CSA Local sur le projet
    Une première présentation du projet est obligatoirement organisée en CSA-L. Le CSA-L pourra être informé à plusieurs reprises, autant de fois que nécessaire selon l’avancement du projet.

b) Concertation avec les-personnels concernés

  • Travail en interne avec les personnels
    Présentation de la réflexion ; écoute et CO-construction ; étude d’impact générale et individuelle s’il y a lieu.
  • Réunions collectives
    Des réunions de concertation sont pilotées par le chef de service et organisées de façon collective avec les personnels concernés par le projet. Elles font l’objet d’un compte-rendu. Les principales remarques formulées par les personnels comme les réponses apportées par le responsable du projet et/ou la hiérarchie seront récapitulées dans le dossier de réorganisation.
  • Entretiens individuels
    Des entretiens individuels seront organisés à la demande du personnel ou à l’initiative de la hiérarchie en cas d’impacts individuels. Lors de cet échange, seront évoqués a minima les impacts sur le poste, sur la situation individuelle (y compris le salaire) et sur les dispositifs d’accompagnement. Aussi, si des fiches de postes doivent être actualisées/modifiées, elles seront travaillées, préalablement à la consultation des instances, en concertation avec les personnels concernés, afin de recueillir leurs avis. Toujours préalablement à la consultation des instances, les fiches de postes feront ensuite l’objet d’une pesée par la DRHM, afin de définir le niveau du poste et éventuellement les mesures RH et salariales qui accompagnent cette évolution. En cas d’opposition du personnel au projet de réorganisation, les options possibles devront également être présentées.

c) Formalisation du projet de réorganisation

Ce dossier tient compte des modifications issues de la concertation avec les agents et de la ou des premières informations menées au sein du CSA local. Il comprend a minima :

  • un support de présentation du projet (contexte, périmètre concerné, situation actuelle, projet de nouvelle organisation, dispositif de concertation avec les agents et résultats, calendrier prévisionnel, dispositif de suivi) ;
  • un organigramme nominatif avant/après ; bien que le CSA-L ne soit pas compétent pour débattre des situations individuelles, l’organigramme sera nominatif pour l’ensemble des postes pourvus, pour des raisons de commodité ;
  • une description du dispositif de pré-positionnement s’il y a lieu (en cas de suppression de postes notamment) ;
  • une étude d’impact RH (cf. guide) comprenant un volet détaillé sur l’évolution des missions des postes concernés (dont projets de fiches de poste stabilisées avant et après) ;
  • un dispositif d’accompagnement RH et financier de ces impacts ;
  • tout autre document nécessaire à la bonne compréhension du projet.

Les services de la DRHM appuient la direction porteuse du projet dans l’élaboration du dossier de consultation et notamment dans l’élaboration du dispositif de pré-positionnement, de l’étude d’impact et du plan d’accompagnement. Pour cela, ils doivent y être associés en amont.
La rédaction des fiches de poste dans le cadre d’un projet de réorganisation est un acte managérial fort, qui relève de la concertation entre le responsable et les personnels concernés. Leur rédaction et les échanges entre responsable et personnels concernés, la pesée de la fiche de poste, doivent se dérouler avant la tenue du CSA-L. Le titulaire de la nouvelle fiche de poste sujet à évolution doit savoir en amont de la consultation s’il bénéficiera ou pas d’une mesure salariale.
Les projets de fiches de poste sont insérés dans le dossier du CSA-L à titre informatif. Leur contenu n’est pas débattu lors du CSA L, notamment en raison de leur caractère individuel. Dans le cas de personnes exerçant les mêmes missions, les fiches de poste pourront être « génériques », à la condition qu’il soit possible de rattacher chaque personne à une fiche de poste et à son responsable hiérarchique. Il s’agit de documents« vivants» ayant vocation à évoluer et à être ajustés, au fil du temps et de l’évolution des missions dans le cadre de l’entretien d’évaluation annuel et le cas échéant du dispositif prévu dans la NAO.
En cas d’absence de rédaction et de concertation sur leur fiche de poste modifiée dans le cadre d’une réorganisation, les personnels concernés pourront le signaler aux représentants du personnel en CSA-L, afin que ceux-ci puissent poser la difficulté en réunion. En cas de contestation sur le contenu et la pesée de leur fiche de poste, les personnels concernés pourront s’appuyer sur leurs instances de recours respectives.

Une consultation du CSA-L est organisée.

De manière exceptionnelle, un même projet peut faire l’objet de plusieurs consultations, par phase d’avancement, sous réserve qu’aient été présentés avant les consultations partielles :
– la vue d’ensemble du projet de réorganisation ;
– le calendrier des différentes phases et de la cible ;
– une étude d’impact par phase et à la cible du projet.

Un avis est demandé aux représentants du personnel (favorable/défavorable/abstention).
En cas d’avis unanimement défavorable, une nouvelle consultation est organisée au cours de laquelle un dossier amendé est présenté et/ou lors de laquelle il est répondu aux remarques et interrogations des représentants du personnel.

d) Mise en œuvre du projet

À la suite de la consultation, une décision de la Direction générale sera prise pour acter la mise en œuvre et les adaptations éventuelles à la suite des échanges avec les représentants du personnel.
Une information des agents sera réalisée par les canaux de communication les plus appropriés.
Les dispositifs de pré-positionnement et/ou des recrutements éventuels prévus seront enclenchés, et les mesures d’accompagnement mises en œuvre.

e) Bilan de la réorganisation

Un bilan de la mise en œuvre de la réorganisation pourra être planifié à la demande des représentants du personnel ou sur proposition de la DRHM. Celui-ci sera-présenté dans un prochain CSA Local. Le délai de planification dépendra du projet et des discussions avec les représentants du personnel.
Celui-ci présentera les impacts réels du projet et les mesures d’accompagnement déployées. Il permettra de faire le point sur les réussites du projet ainsi que sur ses points d’amélioration, sur le plan d’action pour y remédier et le suivi proposé.


Téléconduite de la Moselle

La CFDT-VNF vous prie de trouver ci-après des informations importantes concernant la mise en œuvre de la téléconduite de la Moselle.

« La CFDT-VNF entend appuyer la démarche pour que le trafic fluvial soit au rendez-vous. Un point de vigilance sera maintenu afin que ce projet soit le plus favorable possible dans son déploiement. Aucun impact négatif pour les agents, notamment financier, ne sera toléré. »

Vos représentants CFDT-VNF locaux

Que d’eau, que d’eau !

Fin octobre-début novembre, la France a été balayée par 2 violentes tempêtes : Ciaran et Domingos.

Quelques jours plus tard, le Pas-de-Calais a été placé en vigilance rouge pour crues et, depuis, fait face à des pluies diluviennes. Des niveaux records de précipitations ont été atteints générant des crues exceptionnelles de l’Aa et de la Liane notamment. Des cellules de crise ont été activées par la Préfecture, VNF y est associé.

Ainsi, près de 250 communes sont touchées par les inondations. Le Montreuillois et l’Audomarois sont particulièrement impactés. Les dégâts sont considérables et de nombreux habitants du Pas-de-Calais sont lourdement impactés. Des agents de l’UTI Flandres-Lys sont malheureusement touchés à titre personnel.

Les équipes de l’UTI Flandres-Lys et du Service d’Exploitation, Maintenance et Environnement (SEME) sont mobilisées sans relâche pour faire face à cette situation. Elles pilotent la gestion hydraulique pour optimiser les écoulements sur le réseau de VNF et favoriser l’évacuation des eaux vers la mer. Elles veillent à la sécurité des infrastructures et suivent scrupuleusement la montée des eaux.

Un appel aux volontaires a été réalisé auprès des agents des UTI Deule-Scarpe et Escaut- Saint-Quentin. Une trentaine d’agents sont mobilisés pour venir en renfort pour effectuer des missions de patrouillage et de surveillance du réseau et pour réaliser le cas échéant, des interventions de maintenance curative.