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DIALOGUE SOCIAL – Comment mener un projet de réorganisation au siège

Un CSA local (CSA-L), assisté au besoin de sa commission spécialisée compétente en matière de santé, de sécurité et de conditions de travail {CSSCT-L), exerce toutes les attributions d’un CSA, dans les limites prévues à l’article R.4312-54 du code des transports.

Un CSA-L est notamment consulté sur les questions et projets relevant de son ressort et relatifs :

  • à l’organisation et au fonctionnement des services;
  • aux modifications du règlement intérieur, notamment celles relatives à l’organisation du temps de travail;
  • aux projets d’aménagement importants modifiant les conditions de santé et de sécurité et les conditions de travail, lorsqu’ils s’insèrent dans le cadre d’un projet de réorganisation de service.

C’est aux modalités de déploiement du dialogue social dans cette dernière hypothèse qu’est consacré le présent cadrage.

Selon les sujets, ils peuvent prendre deux formes différentes.
La consultation, qui consiste en la présentation complète d’un projet suivie d’un vote (favorable/défavorable/abstention) des représentants du personnel.
L’information tend quant à elle à la présentation d’un projet qui peut être complète ou incomplète, selon le type de projet et son degré d’avancement.

Préfiguration : travail préparatoire pour créer ou mettre en place ou réorganiser un service, une organisation. La décision d’ouvrir un exercice de préfiguration, et les conditions de réalisation, sont soumises à l’information préalable du CSA-L. Si la mise en place de cette préfiguration entraîne une évolution d’organisation, ce type de projet sera soumis à consultation.
Expérimentation : adoption de nouvelles règles, d’une nouvelle organisation, précédée de la définition d’un cadre précis et formalisé, pour une période transitoire dont la durée est expressément posée, sur un périmètre restreint. Ce travail est usuellement réalisé avant une généralisation à une échelle plus importante de l’objet expérimenté, mais peut également être réalisé avant de pérenniser une évolution d’une organisation de travail sur un périmètre constant.
Ce projet doit être concerté avec les personnels impactés, et doit être porté à leur connaissance par tout moyen avant son lancement. Ce type de projet fait également l’objet d’une information préalable du CSA-L, puis, dans un second temps, d’une consultation si l’expérimentation implique une évolution et/ou une modification des organisations, des métiers, etc.
Réorganisation : Transformation d’un service ou évolution avec changements significatifs dans les activités, les périmètres et/ou dans les rattachements hiérarchiques. Ce type de projet fait l’objet, avant son lancement, d’une information préalable du CSA local. Dans un second temps, un ou plusieurs points d’information peuvent être programmés sur l’avancement du projet. Une fois ce projet abouti, il est soumis à consultation.

2/ Cadre du dialogue social en CSA-L du Siège pour les projets de réorganisation

Les modalités d’organisation et de fonctionnement du CSA-L du Siège sont précisées dans son règlement intérieur; elles sont explicitées par le présent cadrage.

Pour mémoire, un projet de réorganisation ne peut être présenté en séance que si les membres du CSA-L ont été rendus destinataires de toutes les pièces et documents nécessaires à la bonne compréhension du projet au moins 15 jours calendaires avant la date de la séance, ramenés à 8 jours calendaires en cas d’urgence justifiée.

En termes de calendrier, la durée du cheminement de l’étape a vers l’étape e peut être estimée de 6 à 12 mois. Ces délais, indicatifs, peuvent varier selon la complexité du projet et le résultat du vote des instances représentatives du personnel.

La DRHM devra recevoir les éléments de dossier suffisamment en amont pour préparer chaque étape, et notamment celles d’information ou de consultation du CSA-L, de façon à arbitrer utilement, avec la direction porteuse du projet, sur l’opportunité de la mise en place d’une réunion de cadrage.

a) Réflexion sur un projet à venir au sein d’un service ou d’une direction

  • Élaboration d’un dossier d’information sur la réflexion en cours par le chef de service
    Cet avant-projet comprend a minima un support explicatif du contexte, des objectifs, du périmètre, de l’organisation actuelle et de l’organisation future, du dispositif de concertation envisagé avec les personnels, du calendrier prévisionnel.
  • Information du CSA Local sur le projet
    Une première présentation du projet est obligatoirement organisée en CSA-L. Le CSA-L pourra être informé à plusieurs reprises, autant de fois que nécessaire selon l’avancement du projet.

b) Concertation avec les-personnels concernés

  • Travail en interne avec les personnels
    Présentation de la réflexion ; écoute et CO-construction ; étude d’impact générale et individuelle s’il y a lieu.
  • Réunions collectives
    Des réunions de concertation sont pilotées par le chef de service et organisées de façon collective avec les personnels concernés par le projet. Elles font l’objet d’un compte-rendu. Les principales remarques formulées par les personnels comme les réponses apportées par le responsable du projet et/ou la hiérarchie seront récapitulées dans le dossier de réorganisation.
  • Entretiens individuels
    Des entretiens individuels seront organisés à la demande du personnel ou à l’initiative de la hiérarchie en cas d’impacts individuels. Lors de cet échange, seront évoqués a minima les impacts sur le poste, sur la situation individuelle (y compris le salaire) et sur les dispositifs d’accompagnement. Aussi, si des fiches de postes doivent être actualisées/modifiées, elles seront travaillées, préalablement à la consultation des instances, en concertation avec les personnels concernés, afin de recueillir leurs avis. Toujours préalablement à la consultation des instances, les fiches de postes feront ensuite l’objet d’une pesée par la DRHM, afin de définir le niveau du poste et éventuellement les mesures RH et salariales qui accompagnent cette évolution. En cas d’opposition du personnel au projet de réorganisation, les options possibles devront également être présentées.

c) Formalisation du projet de réorganisation

Ce dossier tient compte des modifications issues de la concertation avec les agents et de la ou des premières informations menées au sein du CSA local. Il comprend a minima :

  • un support de présentation du projet (contexte, périmètre concerné, situation actuelle, projet de nouvelle organisation, dispositif de concertation avec les agents et résultats, calendrier prévisionnel, dispositif de suivi) ;
  • un organigramme nominatif avant/après ; bien que le CSA-L ne soit pas compétent pour débattre des situations individuelles, l’organigramme sera nominatif pour l’ensemble des postes pourvus, pour des raisons de commodité ;
  • une description du dispositif de pré-positionnement s’il y a lieu (en cas de suppression de postes notamment) ;
  • une étude d’impact RH (cf. guide) comprenant un volet détaillé sur l’évolution des missions des postes concernés (dont projets de fiches de poste stabilisées avant et après) ;
  • un dispositif d’accompagnement RH et financier de ces impacts ;
  • tout autre document nécessaire à la bonne compréhension du projet.

Les services de la DRHM appuient la direction porteuse du projet dans l’élaboration du dossier de consultation et notamment dans l’élaboration du dispositif de pré-positionnement, de l’étude d’impact et du plan d’accompagnement. Pour cela, ils doivent y être associés en amont.
La rédaction des fiches de poste dans le cadre d’un projet de réorganisation est un acte managérial fort, qui relève de la concertation entre le responsable et les personnels concernés. Leur rédaction et les échanges entre responsable et personnels concernés, la pesée de la fiche de poste, doivent se dérouler avant la tenue du CSA-L. Le titulaire de la nouvelle fiche de poste sujet à évolution doit savoir en amont de la consultation s’il bénéficiera ou pas d’une mesure salariale.
Les projets de fiches de poste sont insérés dans le dossier du CSA-L à titre informatif. Leur contenu n’est pas débattu lors du CSA L, notamment en raison de leur caractère individuel. Dans le cas de personnes exerçant les mêmes missions, les fiches de poste pourront être « génériques », à la condition qu’il soit possible de rattacher chaque personne à une fiche de poste et à son responsable hiérarchique. Il s’agit de documents« vivants» ayant vocation à évoluer et à être ajustés, au fil du temps et de l’évolution des missions dans le cadre de l’entretien d’évaluation annuel et le cas échéant du dispositif prévu dans la NAO.
En cas d’absence de rédaction et de concertation sur leur fiche de poste modifiée dans le cadre d’une réorganisation, les personnels concernés pourront le signaler aux représentants du personnel en CSA-L, afin que ceux-ci puissent poser la difficulté en réunion. En cas de contestation sur le contenu et la pesée de leur fiche de poste, les personnels concernés pourront s’appuyer sur leurs instances de recours respectives.

Une consultation du CSA-L est organisée.

De manière exceptionnelle, un même projet peut faire l’objet de plusieurs consultations, par phase d’avancement, sous réserve qu’aient été présentés avant les consultations partielles :
– la vue d’ensemble du projet de réorganisation ;
– le calendrier des différentes phases et de la cible ;
– une étude d’impact par phase et à la cible du projet.

Un avis est demandé aux représentants du personnel (favorable/défavorable/abstention).
En cas d’avis unanimement défavorable, une nouvelle consultation est organisée au cours de laquelle un dossier amendé est présenté et/ou lors de laquelle il est répondu aux remarques et interrogations des représentants du personnel.

d) Mise en œuvre du projet

À la suite de la consultation, une décision de la Direction générale sera prise pour acter la mise en œuvre et les adaptations éventuelles à la suite des échanges avec les représentants du personnel.
Une information des agents sera réalisée par les canaux de communication les plus appropriés.
Les dispositifs de pré-positionnement et/ou des recrutements éventuels prévus seront enclenchés, et les mesures d’accompagnement mises en œuvre.

e) Bilan de la réorganisation

Un bilan de la mise en œuvre de la réorganisation pourra être planifié à la demande des représentants du personnel ou sur proposition de la DRHM. Celui-ci sera-présenté dans un prochain CSA Local. Le délai de planification dépendra du projet et des discussions avec les représentants du personnel.
Celui-ci présentera les impacts réels du projet et les mesures d’accompagnement déployées. Il permettra de faire le point sur les réussites du projet ainsi que sur ses points d’amélioration, sur le plan d’action pour y remédier et le suivi proposé.


Boycott des instances du siège : les élus disent STOP !

Nouvelles procédures, évolutions des outils informatiques, aménagements des bureaux, modifications des organisations de travail… Et pour mener ces projets, la direction prend des décisions unilatéralement sans réelles concertations en fonction de ses priorités. Ainsi, de plus en plus souvent, elle contourne les instances du personnel ou les consulte sur des décisions déjà mises en place sans les avoir informées préalablement. Parfois même, ce sont les élus qui, aux détours d’une conversation, découvrent ces projets et demandent leur inscription à l’ordre du jour d’une instance.

Les élus en ont assez de faire ces constats répétitifs et d’alerter la direction sans que les choses ne changent. Aussi, ils ont rappelé leur agacement dans leur déclaration préalable au CSA local du 20 octobre dernier et ont décidé de boycotter cette réunion. Ils ont indiqué qu’ils feront de même pour toutes les instances représentatives du siège à venir jusqu’à la mise en place d’une méthodologie concertée préalable à tout projet de réorganisation, d’évolution des organisations de travail ou des conditions de travail.

En effet, les élus n’acceptent plus :

  • d’être mis au pied du mur avec des réorganisations déjà validées ou des créations de postes dont les recrutements sont déjà opérés !
  • d’être informés a posteriori (quand ils le sont) sur des sujets pour lesquels ils devraient être consultés !
  • que les personnels ne soient pas informés des impacts sur leurs fiches de poste et des mesures salariales dont ils bénéficieront en amont de la consultation des instances !
  • que les personnels subissent de nouvelles charges de travail au titre d’« expérimentations » qui fleurissent et pour lesquelles ils ne reçoivent aucun cadrage sur le contenu, la durée et la contrepartie !
  • que les décisions soient prises et parfois mises en place unilatéralement par la direction aux dépens de tous les engagements repris dans le pacte social, mais non appliqués !

La pression, l’opacité, le contournement des instances relèvent clairement du délit d’entrave. Aussi, la CFDT-VNF dit STOP ! Elle reste cependant, comme à son habitude, ouverte au dialogue afin de faire évoluer les choses.

La direction semble avoir entendu nos revendications en organisant un CSA extraordinaire qui se tiendra le 17 novembre prochain. Celui-ci a pour objectif de définir les futures conditions de consultation et d’information de cette instance, notamment dans le cadre des réorganisations ou évolutions des organisations existantes. La CFDT-VNF a d’ores et déjà fait savoir qu’elle souhaite également mettre à profit cette réunion pour définir les conditions d’information ou de consultation des expérimentations, mais aussi clarifier et cadrer le dispositif des lettres de mission.

Si cette réunion débouche sur un accord de méthode qui peut se traduire par un amendement du règlement intérieur du CSA local, la CFDT-VNF sera présente aux prochaines instances. Dans le cas contraire, elle n’y participera pas !

Assemblée générale : une nouvelle secrétaire de section

Lors de l’Assemblée générale CFDT-VNF du siège tenue le 3 octobre dernier, Farida SIAD a été élue secrétaire de section. Farida succède à Rudy Deleurence, qui a fait le choix de céder sa place compte tenu de ses mandats nationaux.

Farida pourra compter sur Pascal Lestienne et Franck Bossavy, ses adjoints, ainsi que sur Claudie Dormieu et Isabelle Testu, respectivement trésorière et trésorière adjointe.

L’heure est au Flex, alors on se calme et on respire…

Commençons avec une question simple :

Les personnels sont répartis dans 3 bâtiments et ça en fait 2 de trop, alors comment faire rentrer 300 personnes dans 200 bureaux sur un seul lieu ? Le Flex office bien sûr : on se calme, on respire et on se regroupe dans le même bureau.

Si c’est compliqué, c’est sûrement parce qu’il reste des archives papier… alors on archive et on bascule tout sur du numérique. Et quand on ne sait pas se servir des nouveaux outils numériques, n’ayez crainte… il suffit d’utiliser d’autres outils numériques pour comprendre comment faire. Si vous êtes perdus, ne vous inquiétez pas… il suffit de recommencer la procédure (pour rappel : on se calme et on respire).

La première direction concernée par ce jeu des chaises musicales est la DRHM qui va se regrouper sur une partie du bâtiment principal de la rue Boutleux. Cette première phase de travaux durera 2 mois pendant lesquels les collaborateurs devront se faire une place dans les autres bureaux, en commençant par ceux des autres et celui situé à leur domicile. La direction les remercie pour leur démarche involontaire, y compris pour certaines équipes à qui on a longtemps expliqué que leur présence était in-dis-pen-sa-ble.

Et comme la direction se doit de montrer l’exemple, elle a inventé le Flex poste de Directeur. Oubliez les traditionnels « moutons à 5 pattes », espèce recherchée en permanence pour le recrutement (rassurez-vous, nous avons des chasseurs de têtes pour les trouver). Désormais le Flex Directeur est un homme ou une femme élastique qui peut être basé à Paris alors que ses collaborateurs sont basés à Béthune. Toutefois, si la présence d’un Directeur auprès de ses équipes était indispensable, ça se saurait.

Si ça ne suffit pas, nous pouvons aussi vous proposer un Flex management avec des managers qui sont responsables fonctionnels et/ou hiérarchiques des équipes. D’ailleurs, ces équipes sont maintenant situées au siège et en DT. Et dans le cadre de la Flex organisation de la DSIN, les personnels managent aussi des prestataires externes en grand nombre, mais la direction considère que cela n’est pas du management. Si c’était le cas, il faudrait reconnaître que ceux-ci encadrent des équipes complètes pour faire tourner une boutique qui doit répondre à des sujets de plus en plus nombreux sans avoir les moyens humains en interne. Et tant pis si on n’a pas encore le Flex budget qui permet de valoriser cette activité, la direction préfère continuer de faire appel à des prestataires pour des montants bien plus importants que ceux consacrés à valoriser les personnels !

Vous en voulez encore ?

La direction vient de proposer le concept de Flex assistantes. Terminé le temps où il était possible d’avoir des services support dans chaque nouvelle direction, il faut désormais se partager celles qui restent dans les directions « historiques » en leur demandant de gérer les nouveaux Directeurs. La direction table sur le partage des ressources et la bonne volonté des principales concernées… ou sur le fait qu’elles n’auront pas le choix.

Puisqu’on est dans le mouvement, il est grand temps de s’intéresser à notre Flex gestion hydraulique, qui oscille en permanence désormais entre les crues et les étiages, le sujet devient brûlant. Tellement brûlant qu’il s’est avéré nécessaire de créer une nouvelle division dédiée à ce sujet au sein de la DIEE, car il devient difficile, à ce stade, de continuer à répartir la charge sur quelques personnes. Pour une fois, il semble que des moyens humains supplémentaires soient mobilisés, mais le recrutement risque de se faire dans la durée, car on n’a toujours pas inventé les Flex méthodes de recrutement (ce ne sont pas des postes de direction, il ne faut pas exagérer).

Si toutes ces Flex nouveautés vous plaisent, la direction a une bonne nouvelle : elles arriveront bientôt en DT ! Alors, préparez-vous et commencez, vous aussi, la procédure (pour rappel : on se calme et on respire…).

BOYCOTT DES INSTANCES DU SIEGE : LES ELUS DISENT STOP !

Vous trouverez en pièce jointe la déclaration préalable au CSA local du siège qui devait se tenir ce jour.

Après lecture de celle-ci, l’ensemble des élus de la CFDT-VNF ont décidé de boycotter ce CSA local et toutes les instances représentatives du siège à venir si elles se tiennent dans les mêmes conditions !

Les élus ont demandé, avant toute reprise des instances, la tenue d’un CSA extraordinaire avec comme unique point à l’ordre du jour la méthodologie et les préalables à tous projets de réorganisation ou d’évolution des organisations de travail comme des conditions de travail.

Les élus n’acceptent plus :

  • D’être mis au pied du mur de réorganisations déjà validées ou de créations de poste avec des recrutements déjà opérés !
  • D’informations à postériori quand il y en a alors que dans un cadre normal il devrait s’agir de points de consultation !
  • Que les personnels ne soient pas informés, en amont de la consultation des instances, des impacts sur leur fiches de poste et des mesures salariales dont ils bénéficieront !
  • Que les personnels subissent de nouvelles charges de travail au titre de soi-disant « expérimentation » sans aucune lettre de mission qui cadre le contenu comme la durée et là encore la contrepartie !
  • Que tout soit décidé et parfois mis en place unilatéralement aux dépens de tous les engagements d’ailleurs repris dans le pacte social mais non appliqués !

La pression, l’opacité, le contournement des instances relevant clairement du délit d’entrave : C’EST FINI !

Nous ne serons pas pour les prochaines années la caution d’une direction qui se cure des conséquences de ces décisions et des obligations qui lui incombent !

LA PORTE RESTE OUVERTE, CHARGE A LA DIRECTION DE LA PASSER ET D’ETRE CONSTRUCTIVE !

MOBILISATION RETRAITES, ÇA CONTINUE…

La CFDT a fait la démonstration les 19 et 31 janvier 2023 de sa capacité à mobiliser massivement dans la rue. Forte de cette mobilisation et pour dire NON AUX 64 ANS, l’intersyndicale a arrêté deux journées d’actions spécifiques pour lesquelles nous nous inscrivons pleinement : les mardi 07 février et samedi 11 février 2023.

C’EST TOUJOURS NON !

Nous étions 2,5 MILLIONS de travailleurs et travailleuses dans les rues le 31 janvier pour dire « non aux 64 ans ! »… et c’est la plus forte mobilisation de ces 30 dernières années !

Pour autant, nous devons poursuivre nos efforts pour faire reculer le gouvernement sur cette mesure injuste !

Outre la journée de mobilisation du 7 février, pour la première fois, une mobilisation aura lieu un samedi, pour permettre à toutes celles et ceux qui ne peuvent pas faire grève la semaine :  Alors rejoignez massivement les cortèges !

Avec vous, nous pouvons être encore plus nombreuses et nombreux, pour exprimer notre rejet.

Retrouvez tous les points de rassemblement nationaux ici : www.cfdt.fr/manifestations-retraite

Pour mémoire le lien vers la FAQ de la réforme des retraites CFDT – FAQ Réforme des retraites 2023 – les réponses à vos questions

Nous vous rappelons que vous n’avez aucune obligation de vous déclarer gréviste en amont ou le jour de la grève (sauf en cas d’astreinte) mais cela doit être fait au plus tard le lendemain.

Pour tous les collègues maintenus dans l’emploi, vous pouvez si vous le souhaitez-vous déclarer gréviste auprès du PPRH. Dans ce cas, votre rémunération sera maintenue mais vous serez comptabilisés dans les chiffres de grévistes remontés au ministère par VNF.

Retrouvez

Localement, celles-ci prendront des formes différentes :

MARDI 07 FEVRIER : 

Le travail parlementaire sur le projet de loi va commencer. C’est donc localement et dans les circonscriptions des élus que la CFDT se fera entendre le 7 février prochain. 

  • AVESNES-SUR-HELPE : 9H30 devant la sous-préfecture 
  • ARRAS  9H30 – Place de la Gare
  • BEAUVAIS : 10H00 – Cathédrale
  • BOULOGNE-SUR-MER :
    09h30 – Départ devant CAB, 1 bld Bassin Napoléon
    18h00 – RETRAITE aux FLAMBEAUX devant la sous-préfecture, 131 grande rue, Boulogne sur mer.
  • CALAIS : 9H30 – Place d’armes
  • COMPIEGNE : 10H00 – Rond-point entre Carrefour et Leroy Merlin
  • DUNKERQUE : 13H45 – 38 Rue des Fusiliers Marins (face à la CUD) pour rejoindre le cortège intersyndical qui démarrera à 14H30 – Place de la Gare
  • CHATEAU THIERRY : 16H00 – Place Doumer
  • DOUAI 10H00 – Place d’Armes 
  • HIRSON : 17H00 – Maison des Travailleurs, rue de Dinant
  • LAON : 14H00 – Rond-point de la Gendarmerie (avenue du Général De Gaulle)
  • LILLE : 14H40 – Porte de Paris
  • SAINT-OMER : 12H00 – Journée de contact avec la population, place Foch pour appeler à manifester le 11/02 et à signer la pétition
  • SAINT-QUENTIN : 15H00 – Place du 8 Octobre
  • SOISSONS : 10H00 – Place de l’Hôtel de Ville
  • VALENCIENNES : 10H00 – Place d’Armes (rassemblement à l’antenne locale 15 rue Amédée Bultot à Valenciennes à 09H45)

SAMEDI 11 FEVRIER : MANIFESTATIONS A l’issue de la mobilisation du 07 février nous vous donnerons les formes, lieux et horaires de ces manifestations.

  • CAMBRAI : RETRAITE aux FLAMBEAUX à 18H30 à partir de la Gare
  • MAUBEUGE : RETRAITE aux FLAMBEAUX à 17H30 devant l’Hôtel de Ville de Maubeuge
  • SAINT-QUENTIN : 15H00 – Rue Alexandre Dumas (rond-point du Mac Donald’s)
  • VALENCIENNES  : 14H00 – Place d’Armes

Merci de relayer ces informations à tous vos collègues qui souhaitent se mobiliser pour défendre le droit à la retraite.

Je soutiens la mobilisation intersyndicale et je m’oppose à cette réforme : « je signe la pétition »

64 ANS, C’EST NON ! TOUS A LA MANIFESTATION LE MARDI 31 JANVIER 2023 !

Cher(e)s Collègues,

La mobilisation contre le report de l’âge légal à 64 ans de la réforme des retraites continue ! Rendez-vous massivement le 31 janvier dans la rue !

Nous étions plus de 2 millions, le 19 janvier dernier, à affirmer notre refus du report de l’âge légal de départ à la retraite.  

Réunis dans les rues, les travailleuses et travailleurs se sont rassemblés pour déclarer haut et fort leur opposition face à ce projet de réforme, qui n’est pas justifié économiquement et qui les pénalise.

Si le gouvernement met l’accent sur quelques mesures d’accompagnement, celles-ci restent totalement insuffisantes !

LA MOBILISATION CONTINUE ! RENDEZ-VOUS MASSIVEMENT LE 31 JANVIER


Soyons plus nombreuses et nombreux encore pour faire la démonstration que TOUS ENSEMBLE NOUS DISONS :

# LA RETRAITE A 64 ANS : C’EST NON !

Vous souhaitez vous mettre en grève le 31 janvier ? Vous n’avez aucune démarche particulière à réaliser, les préavis de grève sont déjà déposés.

Vous souhaitez vous mobiliser à nos côtés sur les lieux de rassemblement ?

La CFDT met à disposition des bus au départ de différents endroits. Vous trouverez, ci-après, le lien permettant l’inscription au départ de Béthune (13h) place de l’Europe, Lens (13h) 13b route de Béthune, Arras (12h), Douai (12h45) : Mobilisation retraites le 31 janvier 2023 à Lille (google.com)

Ce lien sera clôturé ce vendredi 27 janvier à 17h.

L’inscription aux bus est obligatoire 

Vous souhaitez nous rejoindre directement sur Lille ou Amiens ?

Pour tous les adhérents à la CFDT-VNF, nous rappelons également que sur justificatif vous pouvez solliciter la prise en charge des frais de déplacement (transports en commun ou covoiturage d’au moins deux personnes).

Les RDV pour la manifestation du 31 janvier : 14H30 Porte de Paris à Lille ou 14H Maison de la Culture à Amiens

Merci de relayer ces informations à tous vos collègues qui souhaitent se mobiliser pour défendre le droit à la retraite https://www.cfdt-vnf.fr/document/courrier-de-preavis-de-greve-pour-le-31-janvier-2023/

Je soutiens la mobilisation intersyndicale et je m’oppose à cette réforme : « je signe la pétition »

64 ANS, C’EST NON ! TOUS A LA MANIFESTATION LE JEUDI 19 JANVIER 2023 !

Cher(e)s Collègues,

Le gouvernement a annoncé le report de l’âge de la retraite à 64 ans avec un allongement accéléré de la durée de cotisation.

Pourquoi se mobiliser contre cette réforme ?

Cette mesure est injustifiée : le rapport du Conseil d’orientation des retraites (COR) l’indique clairement : le système de retraites n’est pas en danger. Il n’y a aucune urgence financière

Cette réforme va frapper de plein fouet l’ensemble des travailleurs, et plus particulièrement ceux qui ont commencé à travailler tôt, les plus précaires, dont l’espérance de vie est inférieure au reste de la population, et ceux dont la pénibilité des métiers n’est pas reconnue. Elle va aggraver la précarité de ceux n’étant déjà plus en emploi avant leur retraite, et renforcer les inégalités femmes-hommes.

Ce projet gouvernemental n’a rien d’une nécessité économique, c’est le choix de l’injustice et de la régression sociale.

De fait, le 19 janvier, les organisations syndicales font un appel à la grève contre le projet de loi du gouvernement sur les retraites. Tous les personnels privés comme publics ont le droit de montrer leur mécontentement en se rendant dans les divers points de rassemblement prévus et organisés par les organisations syndicales.

Vous souhaitez vous mettre en grève le 19 janvier ? Vous n’avez aucune démarche particulière à réaliser, les préavis de grève sont déjà déposés !

Vous souhaitez vous mobiliser à nos côtés sur les lieux de rassemblement ?

La CFDT met à disposition des bus  au départ de différents endroits.

Vous trouverez, ci-après, le lien pour l’inscription Béthune, Arras, Lens, Douai

L’inscription aux bus est obligatoire 

Vous souhaitez nous rejoindre directement sur Lille ou Amiens ?

Pour tous les adhérents à la CFDT-VNF nous rappelons également que sur justificatif vous pouvez solliciter la prise en charge des frais de déplacement (transports en commun ou covoiturage d’au moins deux personnes).

Les RDV pour la manifestation du 19 janvier : 14H30 Porte de Paris à Lille ou 14H Maison de la Culture à Amiens

Merci de relayer ces informations à tous vos collègues qui souhaitent se mobiliser pour défendre le droit à la retraite 

Je soutiens la mobilisation intersyndicale et je m’oppose à cette réforme : « je signe la pétition »

Flash-info : lors de l’HMI, la majorité a voté !

La CFDT-VNF a organisé le 10 janvier 2023 une HMI pour l’ensemble des personnels du siège. 106 d’entre eux ont pu y participer et nous les en remercions, notamment au regard du délai court de prévenance mais aussi, au regard de la charge de travail qui doit peser sur chacune et chacun d’entre eux en ce début d’année.

Lors de cette réunion, la CFDT-VNF a exposé aux personnels les difficultés auxquelles elle était confrontée dans le cadre d’un dialogue social sclérosé sur les seules positions unilatérales de la direction. 

En résumé, la direction réunit les représentants du personnel, non pas pour concerter et dialoguer dans l’objectif de rechercher des solutions et retenir des propositions qui prennent en compte les difficultés et les attentes légitimes des personnels, mais pour dérouler sa seule vision. La direction reste étanche à toutes autres idées ou propositions et cela quel que soit le sujet.

Ce constat qui ne date pas d’hier s’aggrave et se répète sur l’ensemble des sujets !

La direction se refuse à écouter les alertes que nous relayons ou, au mieux, les ignore. Et lorsque nous lui proposons d’interroger et d’écouter directement les personnels par le biais d’une consultation directe (référendum d’entreprise), elle s’y refuse également. Elle préfère, à l’image du directeur général, s’auto-féliciter en permanence et botter en touche sur tous les sujets qui ne sont pas ses priorités. La direction laisse parfois les situations déraper dans un rapport de force qu’elle considère à son avantage, tout en claironnant à chaque occasion que le personnel est plutôt satisfait de son sort et des arbitrages qu’elle rend: la répétition fixe la notion !

De nombreux exemples ont pu être donnés lors de l’HMI et 90% des personnels présents ont voté pour qu’un message fort de mécontentement soit envoyé à la direction ! L’objectif est qu’elle remette en question ses pratiques, ses méthodes managériales, ses arbitrages unilatéraux et se décide enfin à respecter un réel dialogue social dont, rappelons-le, elle porte la responsabilité !

Une telle situation n’est plus durable et laisse légitimement penser que cette année sera une nouvelle fois très difficile pour tous les personnels ! CELA SUFFIT !

70% des personnels présents ont voté pour boycotter la cérémonie des vœux du directeur général ce 16 janvier 2023 et 15% ne se sont pas prononcés.

Cette expression démocratique est un message fort qui en dit long sur l’écart entre le ressenti du DG se déclarant fier et heureux et, à contrario, le sentiment de beaucoup de personnels qui subissent des décisions, ordres, contre-ordres non explicités, perte de sens au travail, difficultés financières liées à une inflation sans fin et pour laquelle l’établissement est loin d’activer tous les leviers à sa portée pour minorer les effets sur son personnel.

Respectueuse du mandat qui lui a été donné en HMI, la CFDT-VNF souscrit et relaye l’appel au boycott de la cérémonie des vœux du Directeur général ce 16 janvier 2023.

Aussi, nous n’entendrons pas ce nouveau monologue de la direction générale présentant son bilan, forcément positif, compilé d’autosatisfaction tout en se gardant bien de souligner toutes les difficultés auxquelles, dans votre quotidien, vous êtes confrontés.

Vous considérez que tout va pour le mieux, que vous avez tous les moyens nécessaires pour travailler dans de bonnes conditions, que votre qualité de vie au travail s’améliore et qu’elle est prise en compte comme une priorité par la direction ? Vous estimez avoir une réelle reconnaissance de votre investissement et de votre travail, que les mesures salariales, notamment individuelles, sont justes, équilibrées et à la hauteur de votre investissement ? Vous avez une vision claire de votre avenir, de votre déroulé de carrière et de la place que vous occuperez dans le VNF de demain ?

Alors RDV le 16 janvier pour écouter et applaudir la politique de la direction générale afin de l’encourager à poursuivre dans ce sens !

Si comme 90 % des personnels présents à l’HMI vous considérez que les méthodes de la direction doivent changer, que la direction doit désormais non seulement entendre mais écouter les personnels, les considérer, les placer au cœur de toutes les réformes et décisions prises, leur apporter une visibilité suffisante sur leur avenir tout en mobilisant les moyens à la hauteur de leur engagement :

Boycottez la cérémonie des vœux du Directeur général et de son collectif afin d’envoyer un message clair : ça doit changer !

Encore une fois, chacune et chacun doit prendre ses responsabilités et nul doute que la direction ne manquera pas de tenir les comptes afin d’interpréter, si les feux sont au vert, pour poursuivre sa politique unilatérale ou s’il y a réellement matière à écouter et à changer.

Vous avez collectivement les clés de votre avenir et c’est tous ensemble que nous pouvons faire bouger les choses vers une politique d’établissement sociale et plus juste !

*La cérémonie des vœux n’est pas une réunion de travail. Elle n’est donc pas obligatoire et ne peut pas vous être imposée. Votre participation reste votre choix et la CFDT-VNF respectera celui-ci quel qu’il soit. Nous invitons les hiérarchies à laisser libre les personnels d’y participer ou non, sans influer sur leur prise de décision.

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