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DT SO – Focus sur le projet du poste de commandes centralisées de Moissac (82)

Dans le cadre du Contrat d’Objectifs et de Performance (COP) signé avec l’État, le modèle d’exploitation de VNF évolue, et la direction territoriale Sud-Ouest (DTSO) s’inscrit pleinement dans cette dynamique. À ce titre, un projet de Poste de Commandes Centralisées (PCC) est en cours d’étude avec un objectif d’exploitation fixé à fin 2026.

Le choix de l’implantation du PCC s’est porté sur la ville de Moissac, dans un bâtiment déjà intégré au patrimoine de VNF. Ce bâtiment est actuellement utilisé comme CMI (Centre de Maintenance et d’Intervention) par les agents. Cependant, plusieurs contraintes liées à sa localisation et son architecture imposent des aménagements importants :

  • localisation en zone inondable : une surélévation du bâtiment sera nécessaire pour répondre à cette
    contrainte ;
  • caractère architectural : les travaux devront respecter les exigences des Architectes des Bâtiments de France (ABF).

Les travaux débuteront au premier semestre 2025 avec une livraison prévue pour début 2026.

Organisation actuelle de la DT SO :
Actuellement, la DT SO est divisée en trois services territoriaux couvrant l’ensemble de son linéaire :

  • le Service Territorial Garonne (ST G), situé à l’Ouest et directement concerné par le projet de PCC,
  • le Service Territorial Toulouse Haute-Garonne (ST THG) situé au centre,
  • le Service Territorial Midi (ST M).
    Le ST G est implanté sur trois départements : le Tarn-et-
    Garonne, le Lot-et-Garonne et la Gironde.

Un autre projet de PCC est prévu pour le Service Territorial Midi (ST M) avec une implantation déjà déterminée à Carcassonne. Cependant, les détails concernant son calendrier restent flous à ce stade.

Une première réunion du groupe de travail a eu lieu, mais les Organisations Syndicales (OS) n’y ont pas été conviées, ce qui soulève des questions sur la transparence et l’implication des parties prenantes dans ce processus.

La section CFDT-VNF de la DT SO est pleinement consciente des inquiétudes des agents concernés par ce projet de modernisation. Nous restons disponibles pour remonter vos questions auprès de la direction, que ce soit :

  • lors des instances (CSSCTL ou CSAL),
  • ou lors de réunions bilatérales.

Notre objectif est de vous apporter des réponses claires et de vous accompagner au mieux dans cette transition.

Déclaration préalable du CSAL du 11 juin 2024


Monsieur le Directeur,

Suite à l’assemblée générale de la CFDT du 7 juin 2024, nous demandons la requalification du point
prévu au CSA de ce jour concernant l’organisation du Service Ressources Humaines et Prévention en
point d’information ou à défaut son report afin de permettre une meilleure information des représentants
du personnel avant consultation. Au regard de l’instruction du siège datée du 09 février 2024 concernant la méthodologie à suivre pour mener un projet de réorganisation, les documents ci-dessous permettraient d’éclairer l’avis des représentants du personnel :

  • Un organigramme nominatif avant/après ;
  • les fiches de poste avant et après accompagnées d’une étude d’impact concernant les évolutions
    apportées et la pesée de chaque poste ;
  • la description du dispositif d’accompagnement RH et financier prévu.

    Par ailleurs, nous avons constaté lors de l’assemblée générale que les assistantes de proximité RH dans les services territoriaux se questionnent encore sur les missions qu’elles vont réaliser après la
    réorganisation. Il nous semble que de nouveaux entretiens individualisés avec les assistantes concernées sont nécessaires afin de leur donner une meilleure visibilité sur le devenir de leur mission.

    Nous en profitons également pour attirer votre attention sur notre sensibilité pour la mission
    d’accompagnement au changement au regard du contexte du virage numérique de l’établissement. Ainsi, nous souhaitons nous assurer que le projet de réorganisation prévoit suffisamment de temps pour accompagner les agents pendant la période d’appropriation des nouveaux outils numériques et en particulier pour les agents d’exploitation et de maintenance pour lesquels ce besoin est le plus fort.

    Nous vous remercions par avance de la prise en considération de notre demande

Retour d’une ancienne tête à la DTSO

Depuis le 1er septembre, à la suite de son élection lors de l’assemblée générale de la CFDT-VNF de la DTSO du 15 juin 2023, Sébastien Carbonnier a reçu la confiance des adhérents pour occuper le poste de secrétaire de section sur la DTSO. Cette mission était occupée depuis plusieurs années par Sébastien Pons, qui devient son adjoint en restant membre actif au sein de la CFDT-VNF. L’ensemble de la section le remercie vivement pour son investissement en tant que secrétaire et pour son engagement actuel et futur.

Sébastien Carbonnier est épaulé par trois secrétaires adjoints : Sébastien Pons, Stéphane Barthès et Jean-Charles Tisseyre.

Afin de se présenter auprès des adhérents et sympathisants, Sébastien Carbonnier s’est adressé à eux en leur livrant quelques mots sur sa carrière professionnelle et son cheminement syndical :

Bon retour au sein de l’équipe Séb !

DTSO – Été 2022 : la canicule et la sécheresse se sont abattues sur le Canal des Deux Mers

Bien que le Sud-Ouest soit habitué aux vagues de chaleur et de sécheresse, l’été 2022 a été particulièrement éprouvant pour les personnels et les ouvrages. Tous les personnels de la DTSO ont été affectés par la chaleur d’une manière ou d’une autre.

L’été 2022 peut se résumer en une grosse vague de chaleur avec du très chaud et de l’exceptionnellement chaud fatiguant les corps et les esprits et empêchant la récupération après la journée de travail.

Il convient de noter que des mesures ont été mises en place pour les personnels de terrain avec une adaptation des horaires de travail pendant l’alerte canicule. Toutefois, l’alerte canicule n’est déclenchée qu’après trois jours consécutifs de chaleur au-dessus d’un certain niveau le jour, mais également la nuit.

Tous les agents de terrain savent très bien que ce ne sont pas les températures de la nuit qui perturbent leur travail. Par contre, pratiquement tous les après-midis ont été difficilement supportables pour eux.

DANS LE SUD IL FAIT PLUS CHAUD, MAIS L’ALERTE CANICULE SE DÉCLENCHE PLUS TARD

Il convient par ailleurs de noter que les niveaux de chaleur déclenchant l’alerte canicule sont plus élevés dans le sud ce qui permet de réduire artificiellement le déclenchement du travail en horaire décalé. Ainsi, les agents n’ont pu bénéficier des horaires décalés que sur un seul jour malgré la chaleur exceptionnelle de l’été 2022.

Pour ces raisons, la CFDT-VNF demande que soit mis en place un dispositif spécifique à la DTSO afin que le déclenchement soit à la fois plus réactif et plus adapté.

Heureusement qu’en complément du dispositif défaillant des horaires décalés, le travail a été aménagé tout l’été afin que les activités les plus dures soient faites en début de journée aux températures les plus clémentes.

SACCAGE DE LA VOIE D’EAU PAR LES AGRICULTEURS

À la canicule s’est ajoutée la sécheresse avec pour conséquence d’exciter certains esprits et en particulier ceux des agriculteurs ! Ceux-ci ont mené une opération de sabotage sur les écluses de la Méditerranée et du Roc en dégondant les portes de l’écluse. De plus, ils ont commis un autre méfait sur l’écluse de Laurens où ils se sont attaqués aux moteurs de l’écluse à coup de hache. Ces regrettables actions sont motivées par l’arrêté de la préfecture leur interdisant de pomper de l’eau pour leurs cultures.

La CFDT-VNF de la DT SO regrette que la préfecture n’ait pas plus soutenu VNF alors même que l’établissement fournit de l’eau aux agriculteurs et n’a aucune responsabilité dans la décision d’interdire les arrosages. Rappelons que 50 % de l’eau du Canal des Deux Mers est prélevé pour les besoins agricoles.

La CFDT-VNF de la DT SO tient à souligner le travail efficace et réactif des agents de la maintenance qui a permis de rétablir dans les plus brefs délais la navigation sur le Canal du Midi.

LES PERSONNELS DE VNF OPTIMISENT LES PASSAGES POUR LIMITER LA CONSOMMATION D’EAU SUR LE CANAL

Par ailleurs, le Canal du Midi est principalement alimenté par les réserves d’eau faites l’hiver avec les barrages de la Ganguise, Saint Ferréol, Lampy et la Galaube.

Malgré les réserves d’eau, le préfet a pris un arrêté imposant le groupage des bateaux sur le Canal du Midi et le Canal Latéral. Ainsi les usagers de la voie d’eau avaient pour obligation d’attendre une heure ou l’arrivée d’un autre bateau pour écluser afin d’économiser l’eau consommée par les bassinets.

Toutefois, les agents d’exploitation n’ont pas attendu l’arrêté du préfet pour gérer la ressource en eau en regroupant autant que possible les bateaux aux écluses. Sur ce point, il convient de noter que VNF a lancé, dans le cadre de la modernisation demandée par l’État, une opération d’automatisation sur le Canal du Midi qui est contradictoire avec le groupage des bateaux.

L’AUTOMATISATION DU CANAL NE PERMET PAS DE GÉRER INTELLIGEMMENT LE GROUPAGE DE BATEAUX

Soulignons également que les efforts des personnels des nouveaux centres territoriaux ont permis de limiter les restrictions de navigation au seul Canal de la Robine.

Quant au Canal Latéral à la Garonne qui est entièrement automatisé, il a bien montré que le groupage des bateaux sans éclusier ne marche pas. En effet, pratiquement aucun usager n’a respecté l’obligation de groupage.

Plutôt que d’expliquer aux agents comment faire leur travail, l’État serait bien plus avisé d’arrêter de supprimer les effectifs de notre établissement qui gèrent avec un grand professionnalisme la ressource en eau.

DTSO – Opération «1000 smartphones» contre la fracture numérique à VNF : environ 80 agents de terrain concernés

Suite à l’attaque informatique générale de VNF survenue en 2020, les mesures de sécurité du réseau informatique de VNF se sont renforcées avec pour dommage collatéral l’impossibilité pour les agents d’exploitation et de maintenance de se connecter à distance à leur messagerie depuis leur téléphone et ordinateur personnel.

Depuis cette crise informatique, la connexion à distance des agents de terrain est rompue. Il ne leur reste plus que le poste informatique partagé pour se connecter. Toutefois, cette solution a montré depuis de nombreuses années, son incapacité à garantir pour chacun une connexion régulière au réseau informatique.

En effet, en saison de navigation, les agents d’exploitation sont tous les jours sur le terrain, ce qui ne leur permet pas de passer au centre d’exploitation pour se connecter au poste informatique partagé. Pour les Ouvriers des Parcs et des Ateliers (OPA) qui partent en déplacement pour la semaine, ils ne peuvent pas accéder au poste informatique partagé pendant la durée de mission.

Une injustice numérique entre les personnels

Les difficultés de connexion des agents d’exploitation et de maintenance sont d’autant plus problématiques que depuis la crise, les applications informatiques se sont multipliées à VNF (OCTAVE, CAMPUS, NOTILUS…). À cela s’ajoute la dématérialisation des élections professionnelles avec l’obligation de voter en ligne. Cette situation conjuguée au processus de dématérialisation en cours à VNF a conduit à une véritable fracture numérique entre les agents de terrain et les autres agents de VNF. 

Afin de réduire cette fracture, la CFDT-VNF demande régulièrement depuis de très nombreux mois la mise en place d’un système permettant aux agents d’exploitation de se connecter à distance au réseau de VNF.

Comme à notre habitude, force de propositions, nous avons proposé à la direction territoriale de se servir des tablettes numériques présentes aux écluses au titre de la GMAO dont le service est déjà équipé. Toutefois, cette solution n’a pas été retenue par VNF au motif d’un risque de rupture de la confidentialité résultant de l’utilisation partagée de chaque tablette par plusieurs agents. 

Des smartphones professionnels pour accéder aux outils professionnels à distance

VNF a préféré la solution individuelle du smartphone pour chaque agent ne disposant pas d’un poste de travail avec connexion informatique.

VNF a donc lancé au niveau national son opération « 1 000 smartphones » pour les agents de terrain. Concernant la DTSO, cela représente environ 80 agents de terrain. Les smartphones sont en cours de déploiement.

La distribution des téléphones portables est accompagnée par des formations de prise en main. La CFDT-VNF a demandé à ce que chaque agent concerné soit systématiquement formé à l’utilisation du smartphone et de ses applications. Pour cela, la CFDT-VNF propose la mise en place d’une formation interne, ce qui permettrait de reconnaître le rôle indispensable des formateurs internes à cette opération et de les valoriser financièrement.

La CFDT-VNF a également demandé que le kit de formation soit distribué en format papier en complément du kit de formation en ligne sur CAMPUS. En effet, un agent de terrain ayant mal compris ou oublié comment fonctionne le site CAMPUS risque d’avoir du mal à récupérer le kit de formation sur CAMPUS. Ce risque est d’autant plus grand qu’une majorité des agents de terrain sont plus à l’aise avec les activités manuelles qu’ils ne le sont avec l’informatique.

Pour conclure, la CFDT-VNF tient à souligner l’investissement important déployé par les agents de la DTSO en charge de l’informatique et de la téléphonie pour le déploiement de ces 80 smartphones.

Professionnalisation des agents d’exploitation : La DTSO doit passer de la théorie à la pratique

Évolution vers les postes de maintenance spécialisée : le miroir aux alouettes

Il convient de noter que depuis la réorganisation, les postes de maintenance spécialisée sont effectivement ouverts aux agents d’exploitation. Toutefois, lors du dernier cycle de mobilité au fil de l’eau, le souhait du seul agent d’exploitation qui a manifesté son intérêt pour la maintenance a abouti au rejet de sa demande de mutation en raison de son manque de qualification technique. Cette situation montre que l’ouverture de la filière maintenance est un vœu pieux sans une réelle politique de professionnalisation des agents d’exploitation.

La CFDT-VNF a donc rencontré la DTSO et son service RH afin d’ouvrir réellement la filière maintenance aux agents d’exploitation. Pour cela, la CFDT-VNF a proposé des solutions concrètes permettant aux agents d’exploitation d’acquérir les compétences techniques nécessaires pour intégrer la maintenance.

S’engager dans un processus concret de formation et de montée en compétences

La CFDT-VNF souhaite que soit mis en place un processus individuel de formation comprenant à la fois :

  • une phase théorique afin d’acquérir les compétences techniques ;
  • une phase pratique avec une intégration de l’agent dans les équipes de maintenance spécialisée afin de lui permettre de mettre en œuvre les compétences techniques acquises lors de la formation tout en apprenant le métier de terrain.

Cette méthode s’inspire de l’alternance dont l’efficacité n’est plus à démontrer. En effet, la pratique du métier a toujours été un élément fondamental du processus de formation à un métier technique. Cela s’appelle même le compagnonnage qu’il conviendrait d’ailleurs de valoriser. Pour résumer, la CFDT-VNF demande à la direction un peu de reconnaissance et de s’inspirer de ce qui a déjà fait ses preuves.

Suite à notre insistance, la direction territoriale s’est engagée à proposer à l’agent concerné un bilan de compétences et une formation appropriée comprenant à la fois une phase théorique et une phase pratique.

La CFDT-VNF reste vigilante concernant la gestion de cette situation individuelle qui a vocation à devenir la référence pour les prochains agents d’exploitation manifestant un intérêt pour la maintenance spécialisée.

DTSO : Encadrement du passage à la demande le week-end en basse saison : la CFDT-VNF défend le droit des agents d’exploitation à une vie familiale

Depuis plusieurs années, le passage à la demande des plaisanciers le week-end en basse saison entraine de nombreuses difficultés, notamment par des comportements abusifs de quelques plaisanciers avec des conséquences particulièrement sérieuses sur les personnels d’exploitation.

Ce sujet avait déjà fait l’objet de vifs débats en CHSCT, il y a quelques années. En effet, un agent d’exploitation avait assuré un passage à la demande le week-end en dehors des garanties minimales en raison du comportement abusif de la part d’un plaisancier. Au lieu de choisir la facilité en reportant la faute sur le chef d’équipe qui a organisé ce passage à la demande dans de mauvaises conditions, la CFDT-VNF avait fait le constat que la DTSO n’avait déjà plus les moyens d’offrir aux plaisanciers la possibilité de naviguer en basse saison de la même manière qu’en haute saison sur le Canal des Deux Mers.

Garantir trois week-ends de repos sur quatre en basse saison

En effet, compte tenu des réductions récurrentes d’effectif depuis de trop nombreuses années que nous déplorons tout autant que les autres syndicats, le passage à la demande de tous les bateaux le week-end en basse saison se fait au détriment, au mieux du droit à une vie familiale des agents d’exploitation, au pire du respect des garanties minimales.

Il convient de rappeler que les agents d’exploitation sont aujourd’hui mobilisés un week-end sur deux en haute saison et un week-end sur quatre en basse saison.

Sur certains centres, il arrive actuellement qu’en basse saison, les agents d’exploitation doivent travailler un week-end sur trois. Cela démontre bien qu’en l’absence d’augmentation des effectifs de la DTSO, il est indispensable de trouver des solutions afin que les week-ends, où les agents d’exploitation sont mobilisés par le service, n’augmentent pas et particulièrement en basse saison.

Ainsi, la CFDT-VNF souhaite la garantie que tous les agents d’exploitation ne soient pas mobilisés par le service plus d’un week-end sur quatre en basse saison.

Encadrer les passages les week-ends des plaisanciers en basse saison

En cohérence avec cette revendication, la CFDT-VNF demande depuis plusieurs années que les passages à la demande le week-end en basse saison soient encadrés, car très peu de plaisanciers sont présents sur le réseau en basse saison. Néanmoins, les conséquences pour les personnels d’exploitation sont particulièrement impactantes sur leur vie privée et familiale.

Avec responsabilité et réalisme, la CFDT-VNF assume donc cette demande. Il convient de rappeler que l’encadrement du passage à la demande des plaisanciers le week-end, proposé par la direction, s’est fait en concertation avec les représentants des usagers. Cet encadrement ne supprime pas les passages à la demande le week-end concernant :
les professionnels (bateaux à passagers/péniches hôtel).
les convoyages si annoncés par une base de location.
les passages pour raisons techniques (notamment réservation en cale ou chantier) y compris pour les plaisanciers.

Comme cela a été demandé par les représentants des usagers, cet encadrement du passage à la demande ne sera pas appliqué le premier week-end de la basse saison afin de permettre aux plaisanciers de naviguer jusqu’à la fin de la haute saison.

Par ailleurs, la CFDT-VNF a demandé à la direction d’étudier la possibilité d’instaurer des règles différentes pour le passage à la demande entre le Canal du Midi et le Canal Latéral. En effet, ces deux canaux étant très différents tant en termes de fonctionnement que de fréquentation, la question mérite d’être posée.

En outre, la CFDT-VNF a également demandé la mise en place d’outils informatiques pour faciliter la gestion des passages à la demande.

Les demandes de la CFDT-VNF et plus particulièrement son souhait de garantir à tous les agents d’exploitation le droit à une vie familiale ayant été entendues par la direction territoriale, la CFDT-VNF a décidé de s’abstenir concernant le projet d’encadrer le passage à la demande le week-end en basse saison.

A vous toutes et tous, à vos proches, à vos familles, la section CFDT-VNF de la DT SO vous souhaite d’excellentes fêtes de fin d’année. Profitez bien et prenez soin de vous.

DTSO : Modification de l’organisation des astreintes

Les astreintes à la DTSO sont organisées en quatre niveaux :
une astreinte terrain tenue par les agents d’exploitation ;
une astreinte intermédiaire tenue par les Chefs d’équipe ;
une astreinte encadrement tenue par les cadres de la subdivision ;
une astreinte direction.

Les modifications concernent :
l’astreinte encadrement dont le dimensionnement géographique passe du périmètre de la subdivision à celui du service territorial ;
l’astreinte intermédiaire est assurée par les CEEP. Selon les effectifs, les secteurs d’intervention seraient plus étendus et/ou morcelés inter centre.

Sur le fond, la CFDT-VNF propose de prendre en compte ce sujet en fonction du découpage territorial des centres et que les agents et leurs encadrements interviennent sur leur secteur (CT) qui est devenu assez étendu. Les réflexions qui ont émané sur l’organisation aurait dû anticiper cette thématique.

Par ailleurs, la CFDT-VNF demande que la direction prenne en compte le risque de méconnaissance de certains secteurs particuliers comme la Montagne Noire.
Sur la forme, la CFDT-VNF rappelle que lorsque le projet de réorganisation a été soumis au CTUP du 23 novembre 2020, l’un des engagements de la direction territoriale qui a justifié l’abstention lors du vote était liée à l’absence d’impact financier pour les agents.
En conséquence, tout agent qui souhaite continuer à faire des astreintes doit pouvoir faire au minimum le même nombre d’astreintes qu’en 2020.

Par ailleurs, il convient de rappeler que dans le cadre de la réduction du nombre de NAS, il avait été convenu avec Marc PAPINUTTI, directeur général à l’époque, que les astreintes devaient permettre de contribuer à neutraliser l’impact financier du passage de NAS à COP 15.
Nous resterons vigilants, à votre écoute et en soutien auprès de toutes et tous et nous profitons de cet article pour vous souhaiter de très belles vacances d’été.

À la DTSO…

Dans les Services territoriaux, les Unités Infrastructure, Eau, Exploitation (UIEE) intègreront les futurs Centres Territoriaux (CT). Les CT issus de la fusion de 2 ex-centres d’exploitation verront le jour à compter du 1er novembre, ce décalage devant permettre aux unités supports (UIEE notamment) déjà mises en place de se mettre en ordre de marche pour être opérationnelles d’ici là. Elles seront théoriquement suffisamment dimensionnées et organisées pour assurer leurs missions. Mais ces unités seront-elles totalement pourvues et opérationnelles au 1er novembre ? Telle est à la fois notre interrogation et notre crainte.

Ces futurs CT assureront l’interface avec les acteurs territoriaux sur lesquels VNF souhaite renforcer sa représentativité. La représentativité de VNF est une évidence pour nous, mais le Chef de centre devra également continuer à organiser, gérer, arbitrer les missions d’un centre désormais étendu sur deux sites… Cette nouvelle organisation devra reposer sur des qualités d’organisation et de management, ce qui complique et renforce les responsabilités du chef de centre. Tout cela dans un contexte inédit marqué par la mise en place d’unités qui doivent être suffisamment solides pour aider les centres tout en assurant leurs missions transversales. Les chefs d’unités et leurs adjoints risquent eux aussi de voir leurs activités et leurs responsabilités fortement augmentées… C’est un test à grande échelle !!!

Les chefs d’équipe principaux qui, eux, épaulaient au quotidien le chef de centre d’exploitation, seront désormais placés sous l’autorité hiérarchique d’un chef de centre territorial « mutualisé » dont la présence et la disponibilité seront certainement réduites compte tenu de l’élargissement de son périmètre d’actions sur 2 sites.
Par ailleurs, à l’heure où les discussions sur une valorisation cohérente et justifiée de la PTETE des chefs d’équipe principaux (notamment encadrants) sont en cours, il est nécessaire que les personnels de catégorie B bénéficient d’une valorisation financière correspondant à l’évolution de leurs responsabilités. Une demande en ce sens a été faite auprès de la direction.

L’impact de la réorganisation des services de la DTSO trop rapidement survolé

Cela présageait une mise en place hâtive à l’exploitation sans prise en compte des impacts négatifs collatéraux sur les agents, et en particulier en ce qui concerne :

  • la charge de travail des chefs de centre,
  • le dimensionnement des secteurs d’itinérance et d’astreinte,
  • l’insuffisance du nombre de personnels d’encadrement,
  • l’absence d’unités supports,
  • l’imprécision des missions des personnels d’exploitation.

Malgré ce vote, la CFDT-VNF, conformément à son habitude, n’a pas rompu le dialogue social mais, au contraire, a recherché les mesures qui pourraient être prises pour atténuer fortement les impacts négatifs. Il convient de rappeler que, dans le cadre d’une reconvocation, les organisations syndicales représentatives n’ont pas le pouvoir de bloquer le projet de la Direction, ces instances n’étant que consultatives.

En conséquence, se contenter uniquement d’être contre n’apporte aucune amélioration pour les agents. Dans le cadre de la convocation du CTUP le 8 octobre 2020, la Direction a répondu aux demandes et propositions de la CFDT-VNF par :

  • la confirmation que le service ne remplacera pas un titulaire à l’exploitation par un saisonnier pour lui faire faire de l’entretien des espaces verts ;
  • la priorité donnée à l’exploitation pour les titulaires en ce qui concerne les tâches nécessitant une expertise ;
  • la recherche d’une solution en cours pour réduire le nombre de contrats de saisonnier. L’objectif est d’établir un contrat pour l’ensemble de la saison afin de simplifier la gestion des saisonniers ;
  • l’engagement d’accompagner systématiquement l’automatisation des écluses par la création dedérivation.
  • Il faut d’abord résoudre la question de la gestion hydraulique avant de pouvoir automatiser ;
  • l’engagement de revoir le périmètre de l’automatisation qui n’est pas compatible avec le trafic généré par l’attractivité de Carcassonne ;
  • la possibilité de décaler l’effectivité des centres territoriaux après la saison de navigation 2021 ;
  • l’engagement de ne pas modifier les secteurs d’itinérance et d’astreinte tant que la modernisation/automatisation n’est pas opérationnelle ;
  • l’engagement de maintenir le nombre de chefs d’équipe dans les centres tant que la modernisation n’est pas opérationnelle ;
  • l’engagement concernant l’absence de mobilité géographique imposée et de perte de rémunération ;
  • l’engagement de ne pas supprimer de NAS pour les agents tant qu’ils restent sur le poste correspondant à la NAS.

La CFDT-VNF sera vigilante lors des prochaines phases du projet afin que les engagements de la Direction soient bien respectés. Dans l’attente, afin de reconnaitre les avancées faites et les garanties apportées par la Direction, la CFDT-VNF a fait le choix de s’abstenir sur cette consultation.