NE LAISSEZ PAS LE HASARD DÉCIDER DE VOTRE AVENIR PROFESSIONNEL !
DEVENEZ LE 1ER DÉFENSEUR DE VOS DROITS !

DT CB – Service RH

Les personnels RH de proximité de la DT CB expriment de nombreuses inquiétudes concernant le projet de refonte prévu pour 2026. Nombre d’entre eux s’interrogent sur leur avenir, dans un contexte marqué par un manque de clarté et d’anticipation.

En novembre dernier, la DRHM adjointe a rencontré les organisations syndicales (OS). Cependant, plusieurs questions essentielles sont restées sans réponse, laissant le personnel dans l’incertitude :

  • Est-il officiellement acté qu’un pôle RH gestion paie et carrière sera délocalisé à Dijon ?
  • Comment ce pôle sera-t-il dimensionné ?
  • Quelles seront ses missions précises ?
  • Quelles modalités concrètes seront mises en place pour les agents de la DT CB (bourse aux postes, prépositionnement, etc.) ?
  • Comment maintenir l’intérêt et la motivation des personnels RH locaux si leur rôle se limite à un relais SGAP/agents ?
  • Les agents qui refuseront un rattachement au siège pourront-ils bénéficier des mesures d’accompagnement prévues lors des restructurations (primes, accompagnements, etc.) ?

La centralisation des missions soulève également des préoccupations plus larges :

  • Ce schéma sera-t-il étendu à d’autres équipes du SG ? (exemple : recrutement, formation, commande publique, immobilier).
  • Quel budget sera réellement alloué pour accompagner les agents dans leurs nouvelles missions ?
  • À terme, tous les gestionnaires RH conserveront-ils des missions en lien avec la gestion RH ?
  • Conformément aux engagements du pacte social, aucune mobilité ne sera-t-elle imposée ?

Face à ces interrogations, la CFDT-VNF reste mobilisée. Vous pouvez compter sur elle pour relayer ces questions auprès de la direction et veiller à ce que des réponses claires soient apportées aux personnels concernés. A ce titre, un questionnaire a été transmis à l’ensemble des personnels de la filière RH dans les sièges et UT des différentes DT. Nous encourageons le personnel à en prendre connaissance et à y répondre : « S’exprimer, c’est déjà faire changer les choses » car vos réponses nous permettront de mieux relayer vos inquiétudes, interrogations et surtout d’obtenir des réponses

DT CB – Pollution !

La CFDT-VNF souhaite souligner l’implication des agents sur le canal du Loing, à la suite d’une pollution industrielle survenue début novembre. Il leur a fallu vidanger le canal, récupérer les poissons morts, sécuriser les abords du canal. Nous saluons leur travail !

DT NPDC – Téléconduite : une mise en place à marche forcée

C’est pourquoi, malgré les arguments avancés par la direction, les organisations syndicales ont voté unanimement « contre » ce projet lors du CSA d’avril dernier.

Depuis l’annonce de la mise en place de ce projet, la CFDT-VNF s’est faite écho des craintes grandissantes des agents et s’est engagée activement à défendre leurs droits et leurs intérêts. En effet, cette évolution va bien au-delà d’une simple modernisation technique : elle modifie profondément l’organisation du travail des agents et leur rapport au terrain.

Les éclusiers, habitués à intervenir localement, se retrouvent confrontés à la perspective d’une centralisation qui remet en question leur rôle de proximité, pourtant essentiel pour la sécurité des installations et la qualité du service public. Ils redoutent une perte de sens dans leur travail autrefois
ancré dans le concret et le local. Cette évolution impactera leurs conditions de travail : diminution des effectifs, risque de surcharge de travail…

La réduction sur site de la présence humaine chargée d’assurer le service public inquiète les agents et la CFDT-VNF. En effet, les usagers bénéficiaient jusque-là d’une assistance directe en cas de besoin, une réactivité que la téléconduite pourrait fortement affaiblir car elle rompt le lien de proximité qui faisait la force de VNF.

Préalablement à la mise en place de la téléconduite, la DT NPDC a souhaité faire évoluer l’offre de service de son réseau grand gabarit pour atteindre, à terme, une exploitation 24 h/24 et 7 j/7. Cette nouvelle offre de service est effective depuis le 3 juin dernier sur l’ensemble de ce réseau, à l’exception d’une écluse qui passera à ces nouveaux horaires dans quelques mois. Ce périmètre représente 84 postes de travail d’exploitation.

La téléconduite des écluses du réseau grand gabarit sera assurée depuis un poste de commande centralisé (PCC) unique, implanté sur 2 sites : Waziers et Valenciennes. Sa mise en place est organisée en 4 étapes :

  • Phase 1 (2024) : Itinéraire Escaut — 6 sas
  • Phase 2 (2025) : Itinéraire Sensée-Deûle et écluse de Palluel — 10 sas
  • Phase 3 (2026) : itinéraire Bauvin-Dunkerque — 4 sas
  • Phase 4 (horizon 2030) : Canal Seine-Nord Europe

La première phase était prévue initialement le 16 décembre 2024 mais la direction nous a annoncé le report de sa mise en place en raison de problèmes techniques rencontrés lors de la phase de tests. Ce report d’environ 3 mois n’est pas sans impact en termes d’organisation de travail et de coût financier pour VNF qui doit prolonger les contrats des CDD en conséquence.

L’organisation de la première phase du projet s’articule autour

  • d’un responsable de PCC,
  • de 12 opérateurs,
  • de 5 chefs de salle.
    L’exercice d’affectation des agents s’est achevé mi-septembre. Sur les 18 éclusiers,
  • 10 ont accepté d’évoluer vers le poste d’opérateur,
  • 2 ont été retenus pour un poste de chef de salle,
  • 1 est maintenu à son poste à l’écluse (départ en retraite dans moins de 2 ans),
  • 5 ont refusé leur proposition d’affectation en tant qu’opérateur ou chef de salle.

Un plan de formation pour l’intégration des agents au PCC est en cours de déploiement depuis mai dernier. Parallèlement, un recensement des compétences détenues et attendues par les 5 agents qui n’intégreront pas le PCC est ou sera engagé.

Le travail sur la réorganisation de la maintenance n’ayant pas encore été initié à la DT NPDC, il a été difficile pour les agents concernés de se projeter sur cette filière sans avoir d’autres véritables alternatives. Sur les 5 agents ne souhaitant pas rejoindre le PCC, 4 agents se sont vu proposer un poste notamment dans le domaine de la maintenance. Un agent s’est vu « imposer » un poste qui ne lui convient pas.

La CFDT-VNF dénonce un manque d’accompagnement de ces agents, un manque de visibilité en amont du prépositionnement sur les postes vacants. Même si les agents ont pu bénéficier d’entretiens individuels en 2023 et 2024 et de réunions d’information en UTI au cours desquelles ils ont pu poser leurs questions, ils n’ont pas pour autant obtenu toutes les réponses utiles, car le projet s’est précisé au fur et à mesure de sa mise en œuvre.

La CFDT-VNF avait demandé la mise en place d’une foire aux questions (FAQ) spécifique afin de permettre aux agents concernés d’être informés et de faire un choix éclairé quant à leur avenir professionnel à VNF. Malheureusement, cette FAQ n’a jamais été mise en place. Les agents ont dû se contenter de l’ouverture d’une boîte mail « téléconduite ». Elle déplore également que les futurs chefs de salle potentiels n’aient eu que tardivement connaissance du planning définitif.

Pour la CFDT-VNF, les moyens humains ne sont pas une option, mais une nécessité pour le succès de la téléconduite. Elle défend une vision où modernisation et respect des agents vont de pair.

De nombreuses questions techniques se posent et sont relayées par la CFDT-VNF. En effet, la présence physique des agents sur le terrain est cruciale pour réagir rapidement en cas d’incident (embâcles) ou de panne. La téléconduite limite la capacité d’action immédiate en cas de problème : quelle sera l’organisation de demain pour pallier ces difficultés ? Quel protocole d’intervention rapide en cas d’urgence ?

Aucune technologie ne peut remplacer l’expertise et la réactivité d’un agent en place. De nombreuses interrogations émergent également concernant les caméras :

  • Sont-elles en nombre suffisant ?
  • Un stock est-il prévu et qui en assurera la gestion (interne ou externe) ?
  • Dans quels délais et à quels coûts ?
  • Quel est le type de pannes récurrentes sur ces équipements ?

En cas de panne généralisée, quelle est la procédure en mode dégradé ? Qui va gérer la maintenance du poste de commande ? Quels sont les moyens d’alerte en cas de rupture de la fibre optique ?

Les réformes en cours à VNF, notamment dans le cadre de la mise en place de la téléconduite, imposent des changements majeurs dans l’organisation du travail. La CFDT-VNF est consciente de l’importance de ces évolutions pour la modernisation de l’établissement mais elle reste ferme sur le fait que ces transformations ne doivent pas se faire ni au détriment des agents ni de la mission de service public.

La mise en place de la téléconduite à la DT NPDC s’effectue par phases et la CFDT-VNF s’assurera que chaque étape soit accompagnée d’un dialogue social de qualité. Pour la CFDT-VNF, il est crucial que les intérêts des agents restent au centre des décisions, et elle restera mobilisée lors de chaque étape de ce déploiement.

DT NPDC – SDVE : Des difficultés qui perdurent

Rappelez-vous, le SDVE de la DT NPDC a fait l’objet d’une réorganisation initiée en 2019 et mise en place en octobre 2023. En 2022, nous évoquions les difficiles négociations avec la direction dans le cadre de cette réorganisation et nous vous avions également fait part des avancées que la CFDT-VNF avait obtenues.

En 2023, des problématiques liées à une surcharge de travail, en raison des postes vacants, avaient été dénoncées.

Une fois encore, à la suite de plusieurs alertes du personnel, la CFDT-VNF a interpellé la direction sur les problématiques persistantes au sein de ce service. Les principaux sujets d’inquiétude relevés incluent :

  • une surcharge de travail et l’absence d’encadrement intermédiaire causées par des postes vacants ou non remplacés,
  • un manque de reconnaissance et une perte de sens au travail,
  • un sentiment d’isolement et d’abandon chez les agents,
  • une communication défaillante de la hiérarchie.

Ces conditions dégradées affectent directement le moral et l’efficacité des agents.

Les agents de la filière domaine/immobilier ont exprimé leurs préoccupations concernant leur avenir professionnel et le manque de clarté dans la répartition des tâches entre la DT et les UTI. Ce flou organisationnel s’ajoute à leurs inquiétudes face à une nouvelle réorganisation annoncée au sein du service, sans réelle visibilité sur ses implications.

Pour donner suite aux alertes de la CFDT-VNF, la direction a organisé des entretiens individuels pour permettre aux agents de s’exprimer. Elle a également affirmé son intention de résoudre les difficultés identifiées et de revoir l’organisation d’une partie de ce service.

En tout état de cause, la CFDT-VNF reste en attente d’actions concrètes et de décisions de la part de la direction. Elle restera mobilisée et vigilante quant aux mesures qui seront mises en place pour répondre aux préoccupations des agents.

DT BS – Neige en novembre…

La neige tombe doucement sur la région parisienne, reléguant aux oubliettes les fastes des Jeux Olympiques. Le quotidien a repris son cours à la direction territoriale Bassin de la Seine (DT BS). Le Directeur territorial signe un accord avec EDF, tandis que la fibre optique continue son déploiement. En parallèle, le plan de sobriété énergétique se dessine, promettant de conditionner nos activités dans les années à venir. L’ambiance générale est morose.

L’établissement public semble évaluer la progression de la modernisation sur un unique paramètre : les kilomètres de fibre optique posée pour relier ses ouvrages. Certes, la modernisation avance à la DT BS, mais qu’en est-il du ressenti des personnels, des utilisateurs, des riverains, et du petit monde de la voie d’eau ?

Les crues de l’hiver dernier ont exacerbé les tensions entre les riverains, les usagers et l’établissement public. Et avec la dégradation des conditions climatiques, il est peu probable que cette situation s’améliore.

Le programme d’investissement à long terme, notamment pour le remplacement des barrages manuels et des autres digues, soulève des interrogations. Le budget dédié à ces travaux sera-t-il encore d’actualité dans dix ou quinze ans, lorsque les travaux auront lieu ?

Nous vivons une époque marquée par des périodes d’étiage plus longues et des crues plus rapides, rendant l’adaptation aux bouleversements climatiques plus urgente que jamais. Pourtant, le dérèglement du climat progresse plus vite que les décisions de l’administration.

Pour les agents de la DT BS, le constat est encore plus inquiétant. Ce n’est pas une tempête isolée, mais un enchaînement de faits, apparemment sans lien direct entre eux, qui traduit un malaise croissant face aux bouleversements induits par la modernisation de l’établissement.

Les agents peinent à se retrouver dans le discours officiel de l’établissement. Des termes comme « maîtrise de l’avenir professionnel », « formations innovantes », ou encore « référents accompagnement au changement » résonnent souvent comme des concepts éloignés de leur réalité quotidienne. Si ce storytelling n’est pas totalement mensonger, il reste limité, voire improbable dans certains endroits.

Le plan de sobriété énergétique n’épargne rien ni personne : exploitation des ouvrages, température dans les bureaux… tout est passé au crible. Le mot d’ordre est clair : économiser de l’énergie. La téléconduite est d’ailleurs présentée comme l’un des leviers majeurs de ce dispositif.

La CFDT-VNF avait déposé le 28 octobre 2024 un préavis de grève à compter du 15 décembre 2024 reconductible sans date de fin pour les agents de la circonscription HSAV, GTC de Joinville le Pont. Les revendications portaient principalement sur les conditions de travail des agents de la circonscription HSAV, GTC de Joinville le Pont.

S’agissant d’une situation locale, la Directrice Générale de VNF avait missionné le Directeur territorial pour recevoir une délégation de la CFDT-VNF afin de nous permettre de développer les éléments présentant la situation et d’entamer les discussions sur les revendications portées dans le préavis.

Après avoir mené une négociation au cours de trois réunions, la CFDT-VNF a obtenu satisfaction sur l’ensemble de ses revendications. Aussi, en accord avec les personnels, la CFDT-VNF a fait le choix de lever son préavis de grève le vendredi 13 décembre à 20H.

De réelles avancées ont pu être actées par le biais d’engagements portant sur :

  • des travaux de sécurisation des sites ;
  • les effectifs et les recrutements ;
  • les logements de service dans la circonscription ;
  • la rémunération des personnels.

Bien entendu, la CFDT-VNF restera vigilante sur le fait que la totalité de ces engagements soient respectés et mis en œuvre dans les délais. A ce stade, nous n’avons aucune raison d’en douter.

La CFDT-VNF remercie Monsieur Bousquet, Directeur territorial Bassin de la Seine et Loire aval, Monsieur Ribein, le Directeur adjoint, Madame Delaune, la Secrétaire générale et Monsieur Orain, le Responsable d’UTI, pour la qualité des échanges et la volonté partagée de parvenir à un accord constructif et positif, tant pour les personnels que pour le service.

La CFDT-VNF, avec les agents unis qui lui ont fait confiance, démontre une nouvelle fois sa capacité à négocier en étant force de propositions.

DT NPDC – Un futur déménagement annoncé pour les agents du SEME et de la DIMOA/UOL

Cela fait quelques années que les agents du SEME et de la DIMOA/UOL, hébergés dans les locaux de la rue Jeanne Maillotte, subissent des conditions de travail dégradées, notamment en période hivernale :

  • dysfonctionnement du chauffage,
  • problèmes d’humidité et infiltrations d’eau,
  • fenêtres condamnées.

Faute d’un accord avec le bailleur pour financer les travaux nécessaires, la DT NPDC a lancé une prospection pour trouver de nouveaux locaux à Lille, capables d’accueillir les personnels concernés.

Cinq sites avaient été identifiés dans le périmètre ciblé. Cependant, le premier site pressenti a été écarté en raison de travaux de façade trop importants prévus dans les prochains mois, rendant les conditions d’accueil inacceptables pour les agents.

À ce jour, après concertation, la direction a retenu le site ONIX, situé au 556 avenue Willy Brandt. Ce site présente plusieurs avantages :

  • localisation accessible : 18 minutes de la DT NPDC, 9 minutes de la gare Lille Flandres et 7 minutes de la gare Lille Europe ;
  • un plateau de 834 m² comprenant des bureaux lumineux, des locaux techniques, un réfectoire et 15 places de parking pour les véhicules de service (en partie) ;
  • un bâtiment climatisé offrant des conditions de travail modernes.

Le projet nécessite encore des ajustements et les locaux devront être aménagés. Selon le calendrier établi, le déménagement pourrait avoir lieu à la fin du premier semestre 2025.

La CFDT-VNF restera attentive tout au long de ce processus pour garantir des conditions de travail optimales et une transition sans heurts pour les agents concernés.

DTS – Prime de fin de contrat pour les CDD

La section CFDT-VNF a interpellé les élus au niveau national sur la problématique des fins de contrat pour les agents en CDD. En effet, ces derniers ne bénéficiaient pas de l’indemnité de fin de contrat lorsqu’ils cumulaient moins d’un an de contrat, renouvellement compris.

Si vous êtes concernés par cette situation, vous avez droit à une prime de précarité équivalente à 10 % de votre rémunération totale brute perçue pendant votre contrat.

Cette indemnité est rétroactive, alors n’hésitez pas à contacter votre permanence locale pour faire valoir vos droits.

La CFDT-VNF poursuit également son action concernant les renouvellements de contrats rédigés avec un indice minoré par rapport au contrat initial. Cette pratique défavorable aux agents reste au cœur des préoccupations syndicales.

DT CB – Un projet à moindre coût grâce à l’implication des équipes

La CFDT-VNF de la DT CB tient aujourd’hui à saluer le travail remarquable du CEMI Confluence de l’UTI Nivernais Yonne, dirigé par Sébastien Lachenal, en CDD de transition depuis 2021. Ce CEMI a été au cœur d’un projet de réhabilitation d’un ouvrage à moindre coût, témoignant d’un engagement collectif et d’une solution innovante.

Au sein de l’UTI Nivernais Yonne se trouvent encore des barrages à Hausse Chanoine, dont celui d’Étigny, construit dans les années 1950-1960. En 2019, ce barrage était inscrit au programme de reconstruction dans le cadre du projet de modernisation de VNF.

Cependant, depuis plusieurs années, certaines hausses ne tenaient plus, contraignant les agents à réaliser des réparations temporaires avec des grillages et des aiguilles. Ces installations « pansements » permettaient jusqu’alors de maintenir l’état général de l’ouvrage et d’assurer le niveau de navigation.

En avril 2024, des précipitations intenses ont provoqué une montée des eaux, atteignant un débit de 670 m³/ seconde. Malheureusement, les travaux prévus sur le barrage n’ayant toujours pas été réalisés, cinq hausses consécutives ont été gravement endommagées, accompagnées de détériorations aléatoires sur quatre autres hausses.

Cette situation a rendu impossible la régulation du bief, provoquant un arrêt total de la navigation.

Pour éviter la fermeture prolongée de la navigation, une bouchure temporaire a été demandée à une société privée. Cependant, la solution proposée s’élevait à 500 000 € et nécessitait de multiples études, notamment géotechniques. De plus, cette alternative impliquait une fermeture complète de la navigation pour la saison.

Face à ces contraintes, Sébastien Lachenal et son chef d’équipe, Rénald Froment, ont été sollicités pour trouver une solution en interne. Après une réflexion approfondie, ils ont décidé de réaliser un chantier de récupération.

Des hausses en stock, mais jamais remises en état, ont été rapatriées à la CMS de Saint-Martin. L’ensemble du personnel du CEMI, composé d’agents, de CDD de transition et de CDD de droit public, a uni ses efforts pour mener à bien ce chantier dans un temps record.

Le projet a inclus :

  • la remise en état des hausses (platelage, chevalet, arc-boutant, boulonneries),
  • leur transfert vers le site d’Étigny,
  • une préparation minutieuse : balisage, plan de prévention, et mise en place d’une grue de levage de 250 T/M.

Malgré une météo capricieuse qui a retardé le chantier d’une semaine, l’équipe a achevé le travail en une semaine seulement alors que deux étaient initialement prévues.

Grâce à l’entraide entre les agents expérimentés et les jeunes recrues, et à leur motivation collective, la navigation a pu reprendre dans les délais impartis.

Cette opération, portée par Sébastien Lachenal et Rénald Froment, a permis de limiter les coûts à 40 000 €, soit 12,5 fois moins que la proposition commerciale de la société privée.

La CFDT-VNF souligne la réussite exemplaire de ce chantier, fruit du travail collectif et de l’implication
des agents. Nous adressons nos remerciements à :

  • Sébastien Lachenal et Rénald Froment, pour leur leadership au sein du CEMI Confluence,
  • le chef UTI, pour son soutien dans la démarche, les équipes de la CMS de Saint-Martin et le service PSP,
  • les agents impliqués, notamment les jeunes agents et CDD : Jean-Luc, Pierre, Loïc, Anthony, Patrice, Cassandra, Kevin, François.

DT CB – La modernisation à la DT CB : « Mettre la charrue avant les bœufs »

La modernisation annoncée depuis plusieurs années à la DT CB suscite de plus en plus d’inquiétudes. En effet, la DT CB part de très loin, étant l’une des directions les plus récentes. À ce jour, de nombreux endroits ne disposent toujours pas d’électricité.

Cependant, malgré cette situation, la direction territoriale et les hiérarchies de proximité souhaitent avancer rapidement, parfois de manière précipitée. Les annonces de fermeture de centres mettent une pression excessive et souvent injustifiée sur les personnels concernés.

La CFDT-VNF interpelle régulièrement la direction pour obtenir des éclaircissements sur ces décisions, mais les réponses concrètes se font attendre. Cette attitude soulève une question centrale : l’établissement souhaite-t-il réellement une modernisation ou se contente-t-il d’une coquille vide ?

Les réunions d’instance et de commission deviennent de plus en plus tendues entre la CFDT-VNF et la direction. Le dialogue social se dégrade, laissant peu de place à la concertation.

La direction impose souvent ses choix sans adopter une posture constructive lors des échanges. Cette situation renforce un climat de défiance et complique la recherche de solutions communes.

La CFDT-VNF se trouve dans une position délicate, tiraillée entre :

  • les positions de la direction générale, qui propose des marges de négociation sur la cartographie des sites ;
  • la posture inflexible de la DT CB, qui refuse toute négociation.

Un exemple frappant est la décision unilatérale de déplacer un service de Châlons à Dijon sans passer par les instances compétentes.

La direction a ouvert les futurs postes vacants liés aux départs à la retraite ou aux mutations sur le site de Dijon, avant même que la modification des sites soit actée. Cette démarche va à l’encontre des accords du pacte social, renforçant les tensions au sein de l’établissement.

En cette fin d’année, une démarche sur les Risques Psychosociaux (RPS) est menée au sein de VNF. Cependant, les ateliers peinent à attirer des participants, notamment dans les domaines de la maintenance spécialisée et de l’exploitation.

Dans le cadre de ce diagnostic, le prestataire Sémaphores, chargé d’accompagner la direction, s’est rendu sur le terrain (Joigny et Briare) pour rencontrer les agents des CEMI et CMS.

La CFDT-VNF souligne l’importance d’une modernisation réfléchie et concertée. Les méthodes actuelles, qui mêlent décisions unilatérales et absence de réponses claires, créent un climat de méfiance et de tension. Il est urgent de rétablir un véritable dialogue social pour accompagner les agents dans cette transition.

DT SO – Focus sur le projet du poste de commandes centralisées de Moissac (82)

Dans le cadre du Contrat d’Objectifs et de Performance (COP) signé avec l’État, le modèle d’exploitation de VNF évolue, et la direction territoriale Sud-Ouest (DTSO) s’inscrit pleinement dans cette dynamique. À ce titre, un projet de Poste de Commandes Centralisées (PCC) est en cours d’étude avec un objectif d’exploitation fixé à fin 2026.

Le choix de l’implantation du PCC s’est porté sur la ville de Moissac, dans un bâtiment déjà intégré au patrimoine de VNF. Ce bâtiment est actuellement utilisé comme CMI (Centre de Maintenance et d’Intervention) par les agents. Cependant, plusieurs contraintes liées à sa localisation et son architecture imposent des aménagements importants :

  • localisation en zone inondable : une surélévation du bâtiment sera nécessaire pour répondre à cette
    contrainte ;
  • caractère architectural : les travaux devront respecter les exigences des Architectes des Bâtiments de France (ABF).

Les travaux débuteront au premier semestre 2025 avec une livraison prévue pour début 2026.

Organisation actuelle de la DT SO :
Actuellement, la DT SO est divisée en trois services territoriaux couvrant l’ensemble de son linéaire :

  • le Service Territorial Garonne (ST G), situé à l’Ouest et directement concerné par le projet de PCC,
  • le Service Territorial Toulouse Haute-Garonne (ST THG) situé au centre,
  • le Service Territorial Midi (ST M).
    Le ST G est implanté sur trois départements : le Tarn-et-
    Garonne, le Lot-et-Garonne et la Gironde.

Un autre projet de PCC est prévu pour le Service Territorial Midi (ST M) avec une implantation déjà déterminée à Carcassonne. Cependant, les détails concernant son calendrier restent flous à ce stade.

Une première réunion du groupe de travail a eu lieu, mais les Organisations Syndicales (OS) n’y ont pas été conviées, ce qui soulève des questions sur la transparence et l’implication des parties prenantes dans ce processus.

La section CFDT-VNF de la DT SO est pleinement consciente des inquiétudes des agents concernés par ce projet de modernisation. Nous restons disponibles pour remonter vos questions auprès de la direction, que ce soit :

  • lors des instances (CSSCTL ou CSAL),
  • ou lors de réunions bilatérales.

Notre objectif est de vous apporter des réponses claires et de vous accompagner au mieux dans cette transition.