NE LAISSEZ PAS LE HASARD DÉCIDER DE VOTRE AVENIR PROFESSIONNEL !
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L’heure est au Flex, alors on se calme et on respire…

Commençons avec une question simple :

Les personnels sont répartis dans 3 bâtiments et ça en fait 2 de trop, alors comment faire rentrer 300 personnes dans 200 bureaux sur un seul lieu ? Le Flex office bien sûr : on se calme, on respire et on se regroupe dans le même bureau.

Si c’est compliqué, c’est sûrement parce qu’il reste des archives papier… alors on archive et on bascule tout sur du numérique. Et quand on ne sait pas se servir des nouveaux outils numériques, n’ayez crainte… il suffit d’utiliser d’autres outils numériques pour comprendre comment faire. Si vous êtes perdus, ne vous inquiétez pas… il suffit de recommencer la procédure (pour rappel : on se calme et on respire).

La première direction concernée par ce jeu des chaises musicales est la DRHM qui va se regrouper sur une partie du bâtiment principal de la rue Boutleux. Cette première phase de travaux durera 2 mois pendant lesquels les collaborateurs devront se faire une place dans les autres bureaux, en commençant par ceux des autres et celui situé à leur domicile. La direction les remercie pour leur démarche involontaire, y compris pour certaines équipes à qui on a longtemps expliqué que leur présence était in-dis-pen-sa-ble.

Et comme la direction se doit de montrer l’exemple, elle a inventé le Flex poste de Directeur. Oubliez les traditionnels « moutons à 5 pattes », espèce recherchée en permanence pour le recrutement (rassurez-vous, nous avons des chasseurs de têtes pour les trouver). Désormais le Flex Directeur est un homme ou une femme élastique qui peut être basé à Paris alors que ses collaborateurs sont basés à Béthune. Toutefois, si la présence d’un Directeur auprès de ses équipes était indispensable, ça se saurait.

Si ça ne suffit pas, nous pouvons aussi vous proposer un Flex management avec des managers qui sont responsables fonctionnels et/ou hiérarchiques des équipes. D’ailleurs, ces équipes sont maintenant situées au siège et en DT. Et dans le cadre de la Flex organisation de la DSIN, les personnels managent aussi des prestataires externes en grand nombre, mais la direction considère que cela n’est pas du management. Si c’était le cas, il faudrait reconnaître que ceux-ci encadrent des équipes complètes pour faire tourner une boutique qui doit répondre à des sujets de plus en plus nombreux sans avoir les moyens humains en interne. Et tant pis si on n’a pas encore le Flex budget qui permet de valoriser cette activité, la direction préfère continuer de faire appel à des prestataires pour des montants bien plus importants que ceux consacrés à valoriser les personnels !

Vous en voulez encore ?

La direction vient de proposer le concept de Flex assistantes. Terminé le temps où il était possible d’avoir des services support dans chaque nouvelle direction, il faut désormais se partager celles qui restent dans les directions « historiques » en leur demandant de gérer les nouveaux Directeurs. La direction table sur le partage des ressources et la bonne volonté des principales concernées… ou sur le fait qu’elles n’auront pas le choix.

Puisqu’on est dans le mouvement, il est grand temps de s’intéresser à notre Flex gestion hydraulique, qui oscille en permanence désormais entre les crues et les étiages, le sujet devient brûlant. Tellement brûlant qu’il s’est avéré nécessaire de créer une nouvelle division dédiée à ce sujet au sein de la DIEE, car il devient difficile, à ce stade, de continuer à répartir la charge sur quelques personnes. Pour une fois, il semble que des moyens humains supplémentaires soient mobilisés, mais le recrutement risque de se faire dans la durée, car on n’a toujours pas inventé les Flex méthodes de recrutement (ce ne sont pas des postes de direction, il ne faut pas exagérer).

Si toutes ces Flex nouveautés vous plaisent, la direction a une bonne nouvelle : elles arriveront bientôt en DT ! Alors, préparez-vous et commencez, vous aussi, la procédure (pour rappel : on se calme et on respire…).

Coups de pompe à la DT BS

Fort de ce constat, la DTBS, dont la majorité des maisons éclusières seraient concernées par cette loi, s’est lancée dans l’installation de pompes à chaleur pour chauffer certaines de ses maisons.

Pourquoi avoir choisi un tel système, certes décarboné, pour chauffer des bicoques aussi vétustes et mal isolées ? La question reste en suspens ; toutefois une réponse est plausible. L’abandon d’une chaudière au fioul ou au gaz pour une pompe à chaleur reclasse d’emblée dans l’échelle du DPE vers une note moins embarrassante pour un logement du ministère de la transition énergétique. Les maisons de service occupées par des agents sont régies par le CGPPP (Code Général des Propriétés des Personnes Publiques) et, de ce fait, n’entrent pas dans le cadre de cette loi ; mais comme le rappelle notre DG, ça bouge à VNF, même si du côté des maisons éclusières c’est plutôt la politique de la « continuité dans le changement ». Entendons par là que rattraper le retard pris pendant des décennies de gestion hasardeuse, voire pas de gestion du tout, reste une affaire compliquée. À l’heure où VNF se vante de relever le défi de la crise énergétique (discours du DG janvier 2023), notre direction le relève à sa manière !

Faut-il se réjouir de telles évolutions ?

Définir un cycle de rénovations pour la remise aux normes énergétiques du parc immobilier serait sans doute préférable. Dans le contexte économique actuel, alors que la plupart des maisons gérées par la direction ont été construites avant la première réglementation thermique (1974), les problèmes de factures de chauffage vont se poser avec de plus en plus d’acuité ! En clair, quel est l’avenir de la « maison éclusière » à l’heure où le ministère sonne le glas de l’immobilier vétuste ? La question est plus que jamais d’actualité dans le contexte actuel des restructurations de l’établissement.

Sans attendre le déploiement d’un réel plan d’investissement et de lutte contre les passoires thermiques, VNF, sans aucun scrupule, aligne le montant des loyers de ses COT et COP sur le marché privé et mandate un cabinet privé pour évaluer les nouveaux montants. « Même tarif, mais pas les mêmes obligations CQFD » ! Parfois nous constatons une évolution des loyers du simple au double pour la même prestation ! Sachant que les logements sont principalement occupés par des agents de catégorie C, il est fort à parier que dans ces conditions il s’agit en réalité d’une désertification organisée de nos logements qui est en œuvre !

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE du 18 octobre 2023

Après un bilan dressé par Benoît ROESSLER, secrétaire de section, sur les actions réalisées ces quatre dernières années et les faits marquants qui ont impacté la vie des agents au quotidien à la DTS, nous avons procédé aux élections pour le renouvellement du Conseil et du Bureau de la section locale.

À Strasbourg, comme dans toutes les sections, la CFDT-VNF est présente dans toutes les instances et les groupes de travail. De plus, elle sollicite également des réunions auprès de la direction afin de régler des problématiques individuelles visant à améliorer les conditions au travail des personnels et dans tous les secteurs.

Durant le dépouillement des élections, un temps d’échanges entre les élus locaux, Rudy DELEURENCE et les personnels présents a été fait. De nombreuses questions et interrogations ont émergé sur des sujets brûlants tels que le pacte social, le RIVE, les réorganisations successives et beaucoup trop rapides, la dématérialisation… et surtout l’avenir de VNF en général, qui est source d’inquiétude pour l’ensemble des personnels. L’assemblée a pu s’exprimer largement et de nombreuses réponses ont été apportées. Les élus ont bien pris note des interrogations et ne manqueront pas de les faire remonter à la direction. Cette assemblée a été clôturée par un repas convivial, où les échanges ont pu se poursuivre.

HMI PRIVÉ du 17 octobre 2023

Les salariés ont ainsi pu profiter de la venue de Rudy, Farida et Florence pour échanger sur toutes leurs préoccupations du moment. Après un repas convivial, chacun a pu s’exprimer et de nombreuses informations ont pu être communiquées en direct par les représentants CFDT-VNF de Béthune.

La DT CB « gratte » pour trouver des sous

En effet, l’année 2023 est très compliquée pour les personnels et certains, contrairement à avant, ne perçoivent plus dans les délais le paiement des différents frais engagés….

Insuffisance budgétaire ? Absence des gestionnaires ? Conséquence des ETP qui se réduisent d’année en année ? Poste de catégorie C de moins en moins remplacés ? Perte des feuilles de pointage ? Manque d’organisation ? La question se pose et on aimerait bien avoir la réponse !

Ces retards (qui remontent pour certains jusqu’au mois de février) ont un effet négatif sur le budget familial des personnels. Ceux-ci n’ont pas à subir les conséquences de cette mauvaise gestion, qui les impactent directement. Malgré les différentes remontées auprès de la direction lors d’instances locales, les réponses ne sont toujours pas apportées.

A contrario, quand il s’agit de modernisation ou pour ce qu’elle juge comme prioritaire, la DTCB arrive à faire des investissements ou des travaux sans regarder à la dépense.

Différents exemples :

  • Une cabine d’écluse qui était depuis des années dans un bungalow le long du sas d’écluse. Certes, un bungalow n’est pas idéal et devrait être transitoire, mais le point positif était que les agents avaient une vue sur la rivière. Attendre aussi longtemps pour qu’un garage à voiture soit transformé offrant toute la journée une vue sur un mur et/ou une fenêtre donnant sur le ciel laisse songeur ! Sans compter la première dépense réalisée dans une ancienne maison éclusière qui avait été désamiantée avant que le projet soit abandonné.
  • La mise en place d’un groupe électrogène avec une canalisation qui traverse une route empruntée régulièrement par les riverains, ce qui crée un bouchon pendant les heures de pointe. Inutile de vous dire qu’il n’est pas bon pour le personnel VNF de passer par là, car les riverains sont très énervés.
  • Que dire ou penser des derniers chantiers finis « à l’arrache » ou avec des malfaçons que les agents ou les prestataires sont obligés de reprendre et VNF de payer une nouvelle fois…

Comme il faut bien s’arrêter dans cette liste d’exemples non exhaustive, concluons sur la pose de la fibre optique dans les canaux ! Parfois le chantier n’est même pas fini que les entreprises doivent recommencer le travail. Qu’en sera-t-il lorsque le chantier sera réceptionné et que la fibre ne sera pas opérationnelle, car coupée, arrachée par les pêcheurs, ou déchiquetée par les bateaux ? Il faudra payer à nouveau ? Il aurait été certainement plus judicieux d’opter pour un enfouissement de cette nouvelle technologie, car finalement la note risque d’être élevée pour VNF. En effet, il faut parfois accepter de dépenser un peu plus et mieux pour gagner dans un second temps afin d’éviter d’y revenir, car, dans l’attente, les entreprises en charge de cette prestation se frottent les mains du choix retenu par l’établissement.

Assemblée générale du 20 septembre

Le nouveau secrétaire de section est Didier MANTELET. Patrick BLANC et Christian LAFOLLY ont été élus secrétaires adjoints ; David LAGRANGE et Laurent BOURGOIN sont respectivement trésorier et trésorier adjoint de la section.

La vie de la DT continue

Les instances se déroulent dans leurs nouvelles configurations. Des propositions de réorganisations et modifications de sites ont été présentées. La CFDT-VNF a de nouveau répondu négativement aux dossiers proposés qui, une fois encore sous couvert de satisfaire au projet du COP, provoquent des changements substantiels dans la vie des personnels, comme la fermeture du PA de MONCEAU-LES-MINES.

La CFDT-VNF a exprimé ses inquiétudes dans ses nombreuses déclarations d’accidents notamment de deux roues motorisées à la direction Territoriale ainsi que sur les conditions de travail lors des épisodes de forte chaleur.

La CFDT-VNF a relancé la demande de mettre en place un groupe de travail RPS au sein de la DT.

État des ouvrages

Par le passé, la CFDT-VNF avait alerté la direction sur l’état des ouvrages qui se dégradaient.
Maintenant, ces sites font l’objet de réfections et de maintenance révolutionnaire tels que de la maintenance « BOTOX » et de la réfection lifting.

L’expertise RPS – La CSSCT Locale pour notre DT NE de demain…

La signature du contrat d’objectifs et de performance (COP) entre l’État et VNF, le 30 avril 2021, a conduit l’établissement public et ses directions territoriales à s’engager dans un projet de transformation et de modernisation. Pour ce faire, le COP fixe les moyens alloués sur 10 ans, tant au niveau financier (pour l’investissement et le fonctionnement), que pour les moyens humains. Nous évoluons depuis plusieurs années dans un contexte marqué par une baisse des effectifs. Cette injonction d’optimiser les moyens matériels et humains engendre un décrochage marqué entre les effectifs cibles et les effectifs réels, ces derniers étant systématiquement en deçà des effectifs autorisés. Les arbitrages ministériels sont problématiques. Il en résulte une tension quasi structurelle entre la hausse de leurs objectifs et la baisse des effectifs.

En plus de ce contexte ministériel défavorable, sur le périmètre de la DT NE, certaines pratiques, parfois individuelles, parfois managériales, créent un environnement peu propice à l’épanouissement professionnel. Les représentants des personnels dénoncent de plus en plus de situations à risque et des comportements abusifs. Cet état des lieux n’est pas toujours pris en considération ou pas suffisamment corrigé. Le climat social devient de plus en plus néfaste ou dégradé. Les signaux de détresse ne sont pas toujours entendus, pourtant, ils sont révélateurs des difficultés rencontrées par les personnels dans leur travail et conduisent à créer des conséquences sur leur état de santé.

Face à ce constat de situations de détresse et de malêtre de plus en plus en nombre pouvant conduire à des risques graves et imminents, l’intersyndicale de la DTNE a saisi l’inspection du travail et a obtenu gain de cause. L’administration est sommée de procéder à une expertise RPS par un cabinet extérieur sur l’ensemble de son territoire afin d’analyser l’ampleur des Risques Psychosociaux (RPS) subis par nos personnels.

Une sous-commission RPS s’est tenue le 27 octobre 2023 avec les représentants des personnels désignés par les trois organisations syndicales et l’administration. Le cahier des charges est en cours de finalisation. Les membres procéderont ensuite au choix de l’expert agréé. Après commande, le cabinet extérieur devra réaliser son diagnostic sur un délai de 3 mois. Celui-ci se déroulera début de l’année 2024 sur l’ensemble de notre territoire et auprès de l’ensemble des services de l’arrondissement et des UTIs. Il nous semble essentiel d’établir un diagnostic RPS sur l’ensemble de la structure. Le cabinet rencontrera les personnels par échantillonnage sur la base du volontariat et en toute confidentialité.

Par ce procédé, les indicateurs de risques auxquels nous sommes de plus en plus confrontés vont être identifiés. Une liste de préconisations à suivre sera transmise à l’administration. La CSSCTL veillera à la mise en application. Ensemble, nous travaillerons à améliorer les dispositifs, les pratiques et construire des actions de prévention. Grâce à l’investissement de chacun, nous chercherons des solutions.

La CSSCTL a un rôle essentiel dans la promotion de la santé, de la sécurité et des conditions de travail pour l’ensemble des personnels publics et privés. Les membres qui la composent sont engagés. Ils veillent à ce que notre établissement offre un environnement de travail sûr, sain et respectueux pour chacun.

Ensemble et par ce biais, nous allons créer cet environnement propice à l’épanouissement professionnel. Nous avons encore de nombreux sujets à traiter et perfectionner. La gestion des conflits et des risques Psychosociaux (RPS) reste le sujet majeur à affiner pour notre DT de demain.

N’hésitez pas à contacter vos représentants des personnels si vous avez des questions, des suggestions ou des préoccupations concernant les RPS ou tout autres sujet liés à la santé, sécurité et aux conditions de travail sur notre direction territoriale. Ensemble, nous pouvons faire la différence et créer un avenir professionnel plus équilibré et épanouissant pour notre communauté de travail.

Comme tous les ans, après les vendanges vient le temps de la sobriété… énergétique

Concernant la fermeture ponctuelle de certains sites en hiver, cette mesure ne peut être appliquée de manière uniforme partout, d’où la nécessité de concerter les personnels impactés. Cette année c’est un peu le concours du plus zélé, et bien que l’on s’arc-boute sur le refus opposé aux chefs d’équipe de télétravailler, tous les A et B sont encouragés à le faire pour fermer les sites tertiaires les 2 et 3 novembre puis entre les fêtes de fin d’année.

Pour la CFDT-VNF, nous ne sommes pas contre ce principe, mais il faut analyser la situation des personnels au cas par cas, car cette mesure peut poser une difficulté : impossibilité de télétravail, manque de matériel de télétravail, qualité des logements personnels, impacts psychologiques… Et pour cela, il faut anticiper et ne pas mettre personnels au pied du mur. Il faut aussi trouver des solutions pour celles et ceux qui n’ont pas la possibilité de télétravailler, car ils ne doivent pas payer la facture via leur feuille de congé…

  • on le sait, au bureau il est difficile de travailler à 19 °C toute une journée sans bouger, mais les personnels n’ont pas le choix ;
  • en télétravail, il est tentant de chauffer plus, mais ce sont les personnels qui assumeront le coût supplémentaire pour travailler ;
  • vous allumez plus de lumières et sollicitez des appareils qui d’habitude sont en veille, sans compter la consommation d’électricité pour la cuisine !

Il ne faudrait pas que cette mesure, dont la fréquence est en train d’augmenter dans l’année, devienne une charge obligatoire pour personnels, notamment pour celles et ceux qui vivent dans des passoires thermiques et qui n’ont jamais souhaité télétravailler.

Il est donc nécessaire de mieux préparer ces périodes de fermeture pour une meilleure prise en compte des différentes situations des personnels. Personnels qui eux, entre baisse des effectifs et charge de travail accrue, sont loin de passer en mode d’économie d’énergie…