La CFDT-VNF de la DTNPDC a organisé son Assemblée générale le 15 septembre dernier en présence de Rudy Deleurence, Secrétaire général de la CFDT-VNF et de son équipe. À cette occasion, nous avons souhaité mettre à l’honneur notre secrétaire de section, Marie-Line Descryver, en retraite depuis le 1er octobre. Ce fut l’occasion de lui témoigner, avec émotion, notre amitié, mais aussi de la remercier pour son engagement, son sérieux, sa bonne humeur et sa disponibilité au service des agents.
Accompagnée des membres du bureau local et de l’équipe nationale, elle a réalisé un travail considérable pour structurer, développer et dynamiser la section NPDC.
Lors de cette Assemblée générale, Carole Derammelaere, membre du bureau depuis fin 2022, a été élue secrétaire adjointe. Dans l’attente du renouvellement du bureau local en fin d’année, Michael Gardin assure la fonction de secrétaire de section.
Une page se tourne avec le départ de Marie-Line. La section NPDC, quant à elle, poursuit sa route aux côtés des personnels publics et privés pour les représenter dans les instances locales et nationales et défendre leurs droits. Et il y a du pain sur la planche !
Marie-Line, nous te souhaitons une bonne et heureuse retraite bien méritée ! Nous remercions l’ensemble des personnels présents à cette Assemblée générale pour la qualité des échanges.
Malgré les difficultés liées aux recrutements, aux nombreux postes vacants qui engendrent des problèmes d’organisation et des surcharges de travail, les agents restent mobilisés pour permettre aux travaux de la future liaison Seine-Escaut d’être réalisés !
Le chômage de l’écluse de Douai
L’écluse de Douai est un ouvrage important situé sur l’axe à grand gabarit entre le futur canal Seine-Nord Europe, la Métropole lilloise et le Grand Port Maritime de Dunkerque. Il est au cœur du réseau Seine Escaut, réseau de 1100 km de voies navigables à grand gabarit en cours d’aménagement entre le bassin de la Seine et les ports de l’Europe du Nord.
Le chantier, piloté par le pôle ingénierie de l’UTI Deûle Scarpe, a consisté essentiellement à restaurer les vannes et les vantaux amont et aval, à la réparation structurelle des portes et la restauration des pivots. Des travaux mécaniques et hydrauliques de désamiantage et carénage ont été réalisés sur les vannes et puits de vannes. Une première phase de travaux a été réalisée sur le grand sas entre le 11 septembre et la mi-octobre 2023, une seconde phase est prévue en 2024.
Canal du Nord : les agents sont mobilisés pour la fiabilité du réseau
Ce chantier est un enjeu majeur dans le cadre de la liaison Seine-Escaut. Les travaux ont consisté au remplacement de la porte amont de l’écluse de Palluel, réalisés par l’entreprise EGC. Le remplacement des lisses de guidage du tunnel de Ryaulcourt ainsi que divers travaux d’entretien courant sur les écluses ont été réalisés en régie. Les agents ont été mobilisés sur le chantier du chômage du canal du Nord du 18 septembre au 13 octobre 2023.
Petite écluse deviendra grande
L’écluse de Quesnoy sur Deûle, la plus petite de la région avec ses 110 mètres, est située à un point stratégique entre le futur canal Seine-Nord et les pays de l’Europe du Nord. Des travaux d’allongement de cette écluse sont nécessaires pour pouvoir y faire passer des convois de 135 mètres de long, l’objectif étant de faire passer l’écluse de 110 à 144 mètres. Ce chantier colossal a commencé cet été et se poursuivra jusqu’à la fin de l’année.
En parallèle, des travaux de recalibrage de la Lys et de la Deûle ont été entamés, les opérations d’élargissement et de dragage de ces canaux devraient être terminées d’ici deux ans. Ainsi, la Deûle sera complètement recalibrée en 2023, et la Lys en 2024. Des travaux de dragage de la Deûle entre le port fluvial et l’écluse du Grand-Carré sont réalisés jusqu’en décembre.
La remise en navigation du canal de Condé Pommeroeul imminente
Le canal de Condé-Pommeroeul est fermé à la navigation depuis 1992 à la suite d’un envasement massif. Il constitue un des trois débouchés vers la Belgique, au cœur du corridor Seine-Escaut. VNF a initié des travaux exceptionnels depuis 2018. À terme, ce canal à grand gabarit pourra accueillir des bateaux jusqu’à 3 000 tonnes (contre 1 350 tonnes avant sa fermeture). Sa réouverture est prévue d’ici à la fin de l’année 2023.
Le projet de téléconduite des écluses à grand gabarit est en phase de finalisation et a été présenté très récemment aux organisations syndicales qui ont pu s’exprimer et faire valoir un certain nombre d’ajustements. Ce projet sera présenté prochainement aux agents concernés lors d’une réunion qui sera organisée dans chaque UTI. Des entretiens individuels avec les agents concernés seront planifiés dans la foulée. Des sessions de réalité virtuelle ont été organisées en septembre-octobre pour les éclusiers qui rejoindront le PCC, leur permettant d’être en immersion dans la future salle de téléconduite.
Néanmoins, à ce jour, des questions restent encore sans réponse. Aucune étude d’impact en matière de ressources humaines n’a été transmise aux représentants du personnel ni aux agents à notre connaissance. Par ailleurs, il reste une grande inconnue concernant les dispositifs d’accompagnement et plus particulièrement la mise en place du RIVE (Régime Indemnitaire de la Voie d’Eau). Pour rappel, l’Indemnité Compensatrice Temporaire (ICT) prend fin le 31/12/2023 ! Une réunion d’information sera prochainement organisée par la CFDT-VNF comme cela a été annoncé lors de l’Assemblée Générale du 15 septembre dernier.
Dans le 1er numéro des Eq’eaux des régions du printemps 2022, nous évoquions les difficiles négociations avec la direction dans le cadre de la réorganisation du Service de Développement de la Voie d’Eau (SDVE) mise en œuvre en 2019. Nous vous avons également fait part des avancées que la CFDT-VNF avait obtenues.
Aujourd’hui, nous constatons encore une fois que les personnels sont confrontés à des difficultés et pas des moindres ! En effet, les collaborateurs impactés par cette réorganisation ont reçu leur fiche de pré positionnement fin septembre avec un impératif de se prononcer sous quinzaine, alors qu’on leur laisse entendre pour certain(e)s qu’ils devront prendre en charge des missions supplémentaires en raison des postes vacants actuels ou futurs… tout cela bien sûr avec, dans le meilleur des cas, une valorisation financière « sous-évaluée » voire à l’identique pour les salariés de statut privé. C’est une méthode que nous dénonçons fermement et qui est totalement inacceptable !
La nouvelle organisation a pris effet le 16 octobre dernier avec, encore aujourd’hui, de nombreux postes vacants qui alourdissent la charge de travail des collègues en poste qui, bien souvent, ne sont pas formé(e)s pour assurer ces missions complémentaires. Le « toujours plus sans aucune contrepartie » doit cesser ! Cette politique n’est pas durable et encore moins acceptable !
Depuis le 1er septembre, à la suite de son élection lors de l’assemblée générale de la CFDT-VNF de la DTSO du 15 juin 2023, Sébastien Carbonnier a reçu la confiance des adhérents pour occuper le poste de secrétaire de section sur la DTSO. Cette mission était occupée depuis plusieurs années par Sébastien Pons, qui devient son adjoint en restant membre actif au sein de la CFDT-VNF. L’ensemble de la section le remercie vivement pour son investissement en tant que secrétaire et pour son engagement actuel et futur.
Sébastien Carbonnier est épaulé par trois secrétaires adjoints : Sébastien Pons, Stéphane Barthès et Jean-Charles Tisseyre.
Afin de se présenter auprès des adhérents et sympathisants, Sébastien Carbonnier s’est adressé à eux en leur livrant quelques mots sur sa carrière professionnelle et son cheminement syndical :
« C’est un grand plaisir d’avoir réintégré dernièrement VNF, car je suis un grand passionné de la voie d’eau et de son environnement. J’occupe depuis le 1er septembre un poste au sein de l’unité ingénierie de Moissac. Auparavant, et pendant 4 années, j’ai tenu le poste de chargé de gestion au quantitative de l’eau à la DDT47. Malgré une carrière encore bien jeune de secrétaire de section, je suis néanmoins un habitué des bancs de VNF. Ma première prise de poste chez VNF remonte à 2002 où j’étais agent d’exploitation durant 16 années. À la suite d’un accident de la vie, j’ai été approché par la section CFDT-VNF de la DT NPDC qui était à cette période qu’une toute jeune section, car elle ne comptait que 2 personnes. À la suite de cette rencontre, je me suis senti bien moins seul, car j’ai été guidé et accompagné sur l’ensemble de mes démarches afin de me sortir de ma situation plus que précaire. N’ayant jamais été encarté jusque-là, j’ai souhaité m’investir dans cette section, car je retrouvais dans la CFDT-VNF des valeurs qui m’étaient importantes comme la proximité, le partage et l’apport d’une aide sans contrepartie si ce n’est celle d’une satisfaction d’avoir aidé son prochain !! En parallèle de mes fonctions d’éclusier, j’ai donc occupé le poste de trésorier, mais j’occupais également un siège de membre au Conseil national de la CFDT-VNF afin de représenter la section NPDC. En 2018, à la suite d’une mobilité dans le Sud-Ouest, j’ai intégré la section pour y occuper la place de secrétaire adjoint. Après la réussite de mon examen professionnel de TSDD, j’ai quitté VNF pour intégrer la DDT 47.
J’ai un réel plaisir d’avoir retrouvé la section et de pouvoir à nouveau m’investir auprès d’elle et, ainsi, pouvoir accompagner les personnels de VNF au vu des changements tout en veillant à conserver leurs acquis et en obtenir de nouveaux. »
De nombreux changements s’opèrent au siège de l’établissement :
Nouvelles procédures, évolutions des outils informatiques, aménagements des bureaux, modifications des organisations de travail… Et pour mener ces projets, la direction prend des décisions unilatéralement sans réelles concertations en fonction de ses priorités. Ainsi, de plus en plus souvent, elle contourne les instances du personnel ou les consulte sur des décisions déjà mises en place sans les avoir informées préalablement. Parfois même, ce sont les élus qui, aux détours d’une conversation, découvrent ces projets et demandent leur inscription à l’ordre du jour d’une instance.
Les élus en ont assez de faire ces constats répétitifs et d’alerter la direction sans que les choses ne changent. Aussi, ils ont rappelé leur agacement dans leur déclaration préalable au CSA local du 20 octobre dernier et ont décidé de boycotter cette réunion. Ils ont indiqué qu’ils feront de même pour toutes les instances représentatives du siège à venir jusqu’à la mise en place d’une méthodologie concertée préalable à tout projet de réorganisation, d’évolution des organisations de travail ou des conditions de travail.
En effet, les élus n’acceptent plus :
d’être mis au pied du mur avec des réorganisations déjà validées ou des créations de postes dont les recrutements sont déjà opérés !
d’être informés a posteriori (quand ils le sont) sur des sujets pour lesquels ils devraient être consultés !
que les personnels ne soient pas informés des impacts sur leurs fiches de poste et des mesures salariales dont ils bénéficieront en amont de la consultation des instances !
que les personnels subissent de nouvelles charges de travail au titre d’« expérimentations » qui fleurissent et pour lesquelles ils ne reçoivent aucun cadrage sur le contenu, la durée et la contrepartie !
que les décisions soient prises et parfois mises en place unilatéralement par la direction aux dépens de tous les engagements repris dans le pacte social, mais non appliqués !
La pression, l’opacité, le contournement des instances relèvent clairement du délit d’entrave. Aussi, la CFDT-VNF dit STOP ! Elle reste cependant, comme à son habitude, ouverte au dialogue afin de faire évoluer les choses.
La direction semble avoir entendu nos revendications en organisant un CSA extraordinaire qui se tiendra le 17 novembre prochain. Celui-ci a pour objectif de définir les futures conditions de consultation et d’information de cette instance, notamment dans le cadre des réorganisations ou évolutions des organisations existantes. La CFDT-VNF a d’ores et déjà fait savoir qu’elle souhaite également mettre à profit cette réunion pour définir les conditions d’information ou de consultation des expérimentations, mais aussi clarifier et cadrer le dispositif des lettres de mission.
Si cette réunion débouche sur un accord de méthode qui peut se traduire par un amendement du règlement intérieur du CSA local, la CFDT-VNF sera présente aux prochaines instances. Dans le cas contraire, elle n’y participera pas !
Lors de l’Assemblée générale CFDT-VNF du siège tenue le 3 octobre dernier, Farida SIAD a été élue secrétaire de section. Farida succède à Rudy Deleurence, qui a fait le choix de céder sa place compte tenu de ses mandats nationaux.
Farida pourra compter sur Pascal Lestienne et Franck Bossavy, ses adjoints, ainsi que sur Claudie Dormieu et Isabelle Testu, respectivement trésorière et trésorière adjointe.
Quand on travaille au siège de Voies navigables de France, on est souvent amené à résoudre des problèmes complexes et comme il est fatigant d’inventer des solutions à chacun d’entre eux, on a trouvé la martingale. Il a suffi de quatre lettres pour contourner chaque difficulté et éviter tous les écueils : on s’est mis au Flex ! Vous ne connaissez pas encore cette recette miracle ? La CFDT-VNF va vous la faire découvrir.
Commençons avec une question simple :
Les personnels sont répartis dans 3 bâtiments et ça en fait 2 de trop, alors comment faire rentrer 300 personnes dans 200 bureaux sur un seul lieu ? Le Flex office bien sûr : on se calme, on respire et on se regroupe dans le même bureau.
Si c’est compliqué, c’est sûrement parce qu’il reste des archives papier… alors on archive et on bascule tout sur du numérique. Et quand on ne sait pas se servir des nouveaux outils numériques, n’ayez crainte… il suffit d’utiliser d’autres outils numériques pour comprendre comment faire. Si vous êtes perdus, ne vous inquiétez pas… il suffit de recommencer la procédure (pour rappel : on se calme et on respire).
La première direction concernée par ce jeu des chaises musicales est la DRHM qui va se regrouper sur une partie du bâtiment principal de la rue Boutleux. Cette première phase de travaux durera 2 mois pendant lesquels les collaborateurs devront se faire une place dans les autres bureaux, en commençant par ceux des autres et celui situé à leur domicile. La direction les remercie pour leur démarche involontaire, y compris pour certaines équipes à qui on a longtemps expliqué que leur présence était in-dis-pen-sa-ble.
Et comme la direction se doit de montrer l’exemple, elle a inventé le Flex poste de Directeur. Oubliez les traditionnels « moutons à 5 pattes », espèce recherchée en permanence pour le recrutement (rassurez-vous, nous avons des chasseurs de têtes pour les trouver). Désormais le Flex Directeur est un homme ou une femme élastique qui peut être basé à Paris alors que ses collaborateurs sont basés à Béthune. Toutefois, si la présence d’un Directeur auprès de ses équipes était indispensable, ça se saurait.
Si ça ne suffit pas, nous pouvons aussi vous proposer un Flex management avec des managers qui sont responsables fonctionnels et/ou hiérarchiques des équipes. D’ailleurs, ces équipes sont maintenant situées au siège et en DT. Et dans le cadre de la Flex organisation de la DSIN, les personnels managent aussi des prestataires externes en grand nombre, mais la direction considère que cela n’est pas du management. Si c’était le cas, il faudrait reconnaître que ceux-ci encadrent des équipes complètes pour faire tourner une boutique qui doit répondre à des sujets de plus en plus nombreux sans avoir les moyens humains en interne. Et tant pis si on n’a pas encore le Flex budget qui permet de valoriser cette activité, la direction préfère continuer de faire appel à des prestataires pour des montants bien plus importants que ceux consacrés à valoriser les personnels !
Vous en voulez encore ?
La direction vient de proposer le concept de Flex assistantes. Terminé le temps où il était possible d’avoir des services support dans chaque nouvelle direction, il faut désormais se partager celles qui restent dans les directions « historiques » en leur demandant de gérer les nouveaux Directeurs. La direction table sur le partage des ressources et la bonne volonté des principales concernées… ou sur le fait qu’elles n’auront pas le choix.
Puisqu’on est dans le mouvement, il est grand temps de s’intéresser à notre Flex gestion hydraulique, qui oscille en permanence désormais entre les crues et les étiages, le sujet devient brûlant. Tellement brûlant qu’il s’est avéré nécessaire de créer une nouvelle division dédiée à ce sujet au sein de la DIEE, car il devient difficile, à ce stade, de continuer à répartir la charge sur quelques personnes. Pour une fois, il semble que des moyens humains supplémentaires soient mobilisés, mais le recrutement risque de se faire dans la durée, car on n’a toujours pas inventé les Flex méthodes de recrutement (ce ne sont pas des postes de direction, il ne faut pas exagérer).
Si toutes ces Flex nouveautés vous plaisent, la direction a une bonne nouvelle : elles arriveront bientôt en DT !Alors, préparez-vous et commencez, vous aussi, la procédure (pour rappel : on se calme et on respire…).
Depuis le 1er janvier 2023, la loi « Climat et résilience » interdit la mise en location des passoires thermiques. Selon le législateur, le seuil maximal de consommation d’énergie est fixé à 450 KWh/m2 par an. Progressivement entre 2025 et 2034, tous les logements classés par le Diagnostic de Performance Energétique (DPE) en E, F et G ne pourront plus être loués. D’après l’État, en France ce ne sont pas moins de 4 millions de logements qui sont concernés.
Fort de ce constat, la DTBS, dont la majorité des maisons éclusières seraient concernées par cette loi, s’est lancée dans l’installation de pompes à chaleur pour chauffer certaines de ses maisons.
Pourquoi avoir choisi un tel système, certes décarboné, pour chauffer des bicoques aussi vétustes et mal isolées ? La question reste en suspens ; toutefois une réponse est plausible. L’abandon d’une chaudière au fioul ou au gaz pour une pompe à chaleur reclasse d’emblée dans l’échelle du DPE vers une note moins embarrassante pour un logement du ministère de la transition énergétique. Les maisons de service occupées par des agents sont régies par le CGPPP (Code Général des Propriétés des Personnes Publiques) et, de ce fait, n’entrent pas dans le cadre de cette loi ; mais comme le rappelle notre DG, ça bouge à VNF, même si du côté des maisons éclusières c’est plutôt la politique de la « continuité dans le changement ». Entendons par là que rattraper le retard pris pendant des décennies de gestion hasardeuse, voire pas de gestion du tout, reste une affaire compliquée. À l’heure où VNF se vante de relever le défi de la crise énergétique (discours du DG janvier 2023), notre direction le relève à sa manière !
Faut-il se réjouir de telles évolutions ?
Définir un cycle de rénovations pour la remise aux normes énergétiques du parc immobilier serait sans doute préférable. Dans le contexte économique actuel, alors que la plupart des maisons gérées par la direction ont été construites avant la première réglementation thermique (1974), les problèmes de factures de chauffage vont se poser avec de plus en plus d’acuité ! En clair, quel est l’avenir de la « maison éclusière » à l’heure où le ministère sonne le glas de l’immobilier vétuste ? La question est plus que jamais d’actualité dans le contexte actuel des restructurations de l’établissement.
Sans attendre le déploiement d’un réel plan d’investissement et de lutte contre les passoires thermiques, VNF, sans aucun scrupule, aligne le montant des loyers de ses COT et COP sur le marché privé et mandate un cabinet privé pour évaluer les nouveaux montants. « Même tarif, mais pas les mêmes obligations CQFD » ! Parfois nous constatons une évolution des loyers du simple au double pour la même prestation ! Sachant que les logements sont principalement occupés par des agents de catégorie C, il est fort à parier que dans ces conditions il s’agit en réalité d’une désertification organisée de nos logements qui est en œuvre !
L’Assemblée générale de la CFDT-VNF de la DT Strasbourg s’est tenue le mercredi 18 octobre à Wasselonne, en présence de plus de 100 agents actifs et retraités, adhérents ou sympathisants. Rudy DELEURENCE, Farida SIAD et Florence DEQUIRET étaient présents pour cette journée.
Après un bilan dressé par Benoît ROESSLER, secrétaire de section, sur les actions réalisées ces quatre dernières années et les faits marquants qui ont impacté la vie des agents au quotidien à la DTS, nous avons procédé aux élections pour le renouvellement du Conseil et du Bureau de la section locale.
À Strasbourg, comme dans toutes les sections, la CFDT-VNF est présente dans toutes les instances et les groupes de travail. De plus, elle sollicite également des réunions auprès de la direction afin de régler des problématiques individuelles visant à améliorer les conditions au travail des personnels et dans tous les secteurs.
À la suite du vote, le Conseil local de la section CFDT-VNF a été constitué et a ensuite renouvelé son Bureau.
Durant le dépouillement des élections, un temps d’échanges entre les élus locaux, Rudy DELEURENCE et les personnels présents a été fait. De nombreuses questions et interrogations ont émergé sur des sujets brûlants tels que le pacte social, le RIVE, les réorganisations successives et beaucoup trop rapides, la dématérialisation… et surtout l’avenir de VNF en général, qui est source d’inquiétude pour l’ensemble des personnels. L’assemblée a pu s’exprimer largement et de nombreuses réponses ont été apportées. Les élus ont bien pris note des interrogations et ne manqueront pas de les faire remonter à la direction. Cette assemblée a été clôturée par un repas convivial, où les échanges ont pu se poursuivre.
Nous remercions l’ensemble des personnels pour leur participation et la richesse des échanges.