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DTNE : Départ à la retraite de Gabriel Hess. Pascal Debrière reprend le flambeau

La section CFDT-VNF continuera de porter les revendications locales et nationales pour le progrès de tous les agents et salariés du Nord-Est dans un contexte qui est, il faut l’admettre, déjà bien difficile pour tous d’où de grands besoins de solidarité et de soutien de tous les personnels de notre direction.
Même si notre direction cherche à nous apporter quelques éclaircies auprès des collectivités pour avoir leur soutien en investissement, nous avons beaucoup d’incertitudes pour l’avenir sur le contenu de ce COP qui ne propose rien sur la maintenance et la réfection du réseau actuel.

La voie d’eau s’enlise et n’assure plus ses missions faute de moyens et d’effectifs suffisants

Et que dire de l’offre de service qui est déjà bien dégradée à la DT Nord-Est, pour rappel l’épisode de cet hiver sur le CCB :
« Le bateau hollandais LIANE, chargé de 247 tonnes d’engrais en provenance de Hollande et pour destination Sète, est arrivé le 10 février à l’écluse 71 de Vitry le François. Le bateau français RELICAT, chargé de 235 tonnes de sulfates en provenance de Hollande et pour destination Arles, était prévu pour le 11 février à l’écluse 71 Vitry le François.
Le chômage sur la petite Saône était programmé du 22 février au 19 mars alors les deux bateaux devaient quitter ce secteur le 21 février au plus tard. Il faut 7 jours de navigation à un commerce pour traverser le CCB. Jusque-là tout allait bien.
À partir du 10 février, la météo prévoyait une période de gel si bien que les bateliers ont demandé d’être accompagnés par un brise-glace sur les deux de l’UTI avant de s’engager sur le CCB. Le service ne s’est pas engagé à mettre disposition un brise-glace pour leur facilité le passage en cas de nécessité.
Le 12 février les deux bateaux ont fait demi-tour pour décharger à Soissons et la marchandise a été livrée par camion. »

Quand la période estivale arrive sans le nombre escompté de saisonniers et CDD, ce sont tous les secteurs du petit gabarit qui proposeront un service dégradé. Rien de valorisant pour les personnels de notre direction. Si notre ex-directeur, VIP de VNF auprès des collectivités territoriales, a cherché d’obtenir du soutien pour développer et relancer la voie d’eau au Nord-Est, où est-il aujourd’hui ? Parti pour les collectivités ! N’est-ce pas un signal pour les personnels et le devenir de notre DT ! N’allons-nous pas droit vers une décentralisation des canaux à petit gabarit ?

De son côté la CFDT-VNF a aussi contacté les élus locaux porteurs d’un mandat national, députés et sénateurs sur les effets de bord du COP de VNF notamment sur les effectifs. Nous avons repris localement les arguments de la lettre de notre SG de la CFDT-VNF adressée à tous les membres des deux assemblées, en les précisant sur la Meuse et les Ardennes, secteurs touchés par une « dénavigation » programmée. Nous avons été écoutés et entendus par ces élus dont, rappelons-le, le vote du budget à l’assemblée pour les services de l’État a une forte incidence sur la réduction des personnels de notre établissement.

Nous avons hâte de vous retrouver en présentiel dès septembre à la levée des contraintes. Quant à notre direction, elle n’a pas cessé de dérouler ses actions de communication en petit comité sur les projets de réorganisation auprès des personnels. Ce qui n’est pas encore possible aujourd’hui pour notre organisation syndicale, mais le sera très prochainement avec la reprise des HMI et AG.

Nous vous souhaitons à toutes et tous d’excellentes vacances bien méritées !

DTNPC : Pas de fumée sans feu

À l’aube d’un projet de modernisation, des organigrammes faisant écho aux travaux du RETEX 2018 sont diffusés sur l’intranet. La CFDT-VNF avait alerté la direction sur le risque de déclassement des services de maintenance au sein des UTI. Les départs forcés d’OPA compétents dans cette discipline ont contribué à l’affaiblissement d’une UTI, qui n’est désormais plus en mesure de répondre à des problématiques technologiques et propose purement et simplement l’externalisation de ces activités, alors que dans le même temps VNF recrute des CDD et/ou des CDI maintenance.

Les représentants CFDT-VNF ont dénoncé le détricotage systématique des services de maintenance, qui empêche des OPA d’accéder au grade d’ingénieurs et d’être acteurs dans l’organisation de la DT. La DTCB se retrouve sous un effet de tenaille et doit faire face à une montée significative des besoins de connaissance technologique, un niveau de maintenance idoine ainsi qu’un mode de fonctionnement et de gestion des recrutements qui ne sont pas en adéquation avec la réalité du terrain, malgré les alertes répétées de la CFDT-VNF.

De plus, il semble que dans certains endroits, on édite des notes de service qui axent les efforts sur les travaux à la pioche, sur la bonne image que doivent donner les agents et les saisonniers, ces derniers n’ayant pas le droit de se plaindre sous menace de sanctions ou de ne pas être recrutés l’année suivante. On parle du « pont trop bas »… Que dire de la position de la direction qui a déclaré lors de divers interviews (France 2, M6, France Info, l’Yonne républicaine) que VNF est prêt à mettre 1 million d’euros sur la table pour pallier ce problème, dont la responsabilité ne relève pas de VNF ? Les personnels de l’UTI Nivernais Yonne supportent les quolibets qui viennent de toute part et des responsables syndicaux CFDT-VNF sont interpellés par des élus. À l’aube du projet du COP, il semblait pourtant que la direction souhaitait conserver des relations apaisées avec les collectivités locales.

De plus, la CFDT-VNF dénonce et relaye depuis plusieurs mois des alertes très inquiétantes sur des comportements inappropriés envers les agents, la gent féminine, les personnes en situation de handicap. Certaines victimes se sentent obligées faute d’autres solutions, de se mettre en disponibilité, de demander des mutations quand il ne leur est pas laissé entendre qu’elles peuvent aussi quitter la DT.

La direction qui est informée par les représentants du personnel de ces situations doit prendre ses responsabilités et agir là où il faut agir ! Fermer les yeux, déplacer ou reporter le problème n’est pas la solution et contribue à entretenir un climat délétère.

Toujours sur les conditions de travail, le service sécurité et prévention alerte sur la progression d’accidents de 2 roues. Ceux-ci s’ajoutent aux problèmes constatés sur des passerelles de portes d’écluses défectueuses. Les personnels se battent avec les herbes aquatiques et ont l’impression de vider les canaux à la petite cuillère. Lors de du CHSCT Central, la direction a affirmé être attentive à leur sort et veillera à traiter ces situations avec « bienveillance ». Ce mot si souvent utilisé est loin de correspondre aux ressentis de nombreuses personnes au sein de la DT ce qui démontre encore une fois qu’entre la théorie et la pratique il demeure un monde !

Nous espérons que pendant quelques semaines, ce climat anxiogène pour certaines et certains pourra être mis en arrière et vous apporter une bouffée d’oxygène bien méritée.

Nous restons mobilisés et à votre écoute pour toutes vos questions et sollicitations. Dans ce cadre, nous viendrons prochainement à votre rencontre et vous invitons à assister à nos tournées sur le terrain, dont le calendrier est le suivant :

UTI Nivernais-Yonne : 8, 9 juillet et 16 août
CMI Tonnerre : 20 juillet
CEMI Ouche : 26 juillet
CEMI Nemours et Briare : 10 aout
CEMI Decize : 26 aout
CEMI Saint-Satur : 13 septembre
SEMEH et Canal du Centre : 13 septembre

Nous espérons vous y retrouver nombreux et dans l’attente, toute la section vous souhaite de belles vacances !

À la DTNE…

Un plan d’investissement sur 10 ans a été présenté pour moderniser nos réseaux avec l’appui de la région et des locaux. Si le thème principal reposait sur l’avenir du tourisme fluvial au Nord-Est, le projet d’abandon de l’exploitation par VNF de 3 secteurs pour fin 2022 n’a pas été exposé (Canal des Ardennes, Meuse amont à partir de Dom-Le-Ménil et Canal des Vosges de Fontenoy le château à Messein). Parallèlement au mois de décembre, la direction a invité les personnels à se réunir en présentiel dans le respect des mesures de prévention Covid. Le message portait sur une réorganisation rapide, nécessaire et transitoire pour faire face aux réductions d’effectifs imposées par VNF : moins 26 ETP à la DT Nord-Est dont 18 à l’exploitation afin d’assurer la future offre de navigation en 2023 (comprenons par-là, la fin sous-jacente de l’exploitation sur les 3 secteurs cités plus haut…).

Du côté de la mobilité, 6 agents d’exploitation ont été recrutés afin d’assurer le remplacement de nombreux départs en retraite. 
Le Papy-Boom est pour bientôt : déjà activé à l’exploitation, cela va s’étendre à la maintenance et dans les activités support avec de nombreux départs qui feront les choux gras de Bercy « on va rendre des effectifs ! » et perdre des missions. Quelques arrivées par mutation sont également à saluer. Pour pallier à la fin des recrutements des OPA, abandonnés par le ministère, les CDD employés en renfort pour assurer la maintenance, sont en bonne voie de voir leur contrat se transformer en CDI public à VNF.

Enfin, après avoir reçu une fin de non-recevoir par notre DT suite à nos alertes portant sur la gestion indemnitaire dans le logiciel Octave (dont certaines données CHRONOS transférées sont vues à la baisse), nous avons commencé à échanger avec le DRH avec l’appui de notre secrétaire général CFDT-VNF. L’objectif était dans un premier temps d’obtenir le maintien de la majoration des dimanches de Pâques et Pentecôte en jours fériés, comme le prévoit les accords RTT de 2001 et tel qu’appliqué dans les DT. Si nous avons obtenu cette avancée, il nous reste encore un point d’achoppement sur les astreintes qui sera discuté très prochainement.
Nos équipes restent mobilisées à vos côtés. N’hésitez pas à nous contacter (Gabriel HESS : gabriel.hess@vnf.fr) lorsque vous avez des questions, notamment sur votre carrière compte tenu de la fin des CAP en matière de mobilités et d’avancements de grade.

DR Bassin de la Seine

La DTBS sombre dans le hard et soft skill !

Derrière ces barbarismes se cachent bel et bien des humains avec leurs émotions, c’est du moins ce que cherche à nous faire croire le rapport* effectué à la DTBS sur le télétravail. Un audit réalisé cet été auprès des agents de la direction (après le premier confinement) fait apparaitre tout l’intérêt de ce mode de travail pour les agents qui l’utilise au quotidien. Avec un taux de satisfaction très élevé, cette expérience semblait largement plébiscitée par les télétravailleurs. Si c’est une solution à court terme et un gain de temps certain dans les grandes agglomérations, cette belle médaille a aussi son revers. Ce mode de travail mis en place à la hâte pour quelques mois en mars dernier est encore la norme aujourd’hui. Quel est son avenir ?

Hier, prescrit à dose homéopathique dans notre direction, le télétravail est devenu par la force des choses le remède universel. Difficile de s’en passer aujourd’hui, il est le garant de la sauvegarde de notre activité. C’est toutefois ce qui ressort du questionnaire dans lequel la direction en profite pour s’auto-congratuler, en vantant les qualités du chef : management d’équipes, les techniques d’animation de moments collaboratifs à distance, etc. Ce que les Anglais nomment plus prosaïquement les hardskills (comprendre les vraies compétences techniques). Pour l’employé à distance, le menu est différent : les compétences comportementales transversales, l’adaptabilité, l’autonomie, la résolution de problèmes ; en anglais dans le texte les softskills (tout ce qui ne s’apprend pas). Le rapport décrit toutes les compétences que les travailleurs à distance ont dû développer fissa pour s’intégrer à leur nouvel environnement avec quelques bémols comme l’aménagement des temps de travail, le temps gagné dans les transports est finalement passé à… travailler. Difficile de croire aussi que tout le monde disposait de l’espace nécessaire à ce genre d’activité.

Qu’en est-il un an après ? Pour le retour des télétravailleurs à une situation normale, avec l’envie de reprendre (dixit le rapport), VNF doit être fédérateur et souder les équipes ce qui est tout le contraire du travail à distance. La volonté de préserver la santé des personnels est bien réelle. Une majorité des agents est toujours en télétravail, ceux qui sont satisfaits comme les autres. Dans ses préconisations, le rapport demande des moments de partage et d’écoute, il n’est pas certain que tous les travailleurs à distance bénéficient effectivement de ces moments de la part de leur encadrement. L’avenir est incertain, pas seulement à cause de la pandémie, la restructuration permanente des services a mis à mal la cohésion entre les personnels qui n’a jamais été aussi faible que pendant cette période. Le télétravail ne fait qu’aggraver cette situation de crise permanente. Une majorité d’agents a continué d’effectuer ses tâches sur site. Pour les personnels de terrain dont l’encadrement était placé en télétravail, la situation est encore plus compliquée.

Ce mode de travail peut-il perdurer dans le temps à cette fréquence ? Est-il possible d’exiger beaucoup des autres derrière son ordinateur ? L’individualisme va-t-il se substituer à l’esprit d’équipe ? Sur le long terme, ces questions restent en suspens. Chaque jour qui passe diminue les chances d’un retour à une situation normale.

*Crise sanitaire retour d’expérience au sein de la DTBS

DT Rhône-Saône

Après avoir réduit considérablement les effectifs en automatisant les ouvrages.
Après avoir intégré aux équipes des saisonniers (3 +1) afin de diminuer encore les effectifs pérennes.
Après avoir redécoupé sans cesse les secteurs d’itinérants allongeant ces derniers au-delà de ce qui est réalisable sur une journée de travail.
Après avoir annoncé la baisse du niveau d’enfoncement sur le Canal du Rhône au Rhin (CRR) empêchant ainsi les derniers bateaux utilisateurs de passer ce qui conduira à terme à un passage en gestion hydraulique.
Après avoir annoncé remplacer certains agents temporairement par des saisonniers de par l’impossibilité de recruter qu’impose le plafond d’emploi et ceci au mépris complet de la réorganisation mise en place en 2017 et du Plan Particulier d’Exploitation (PPE) correspondant.

C’est maintenant sur les saisonniers que le couperet tombe en divisant par 2 le nombre de recrutés.
C’est maintenant qu’il n’y a plus aucune marge de manœuvre que l’on pourra toujours faire porter la responsabilité de la baisse du niveau de service sur l’absence ou la maladie d’un agent.

Mais sur ces points, nous disons : ASSUMEZ plutôt que de faire croire en la fatalité !
Assumez que, malgré vos démentis qui renvoient vers une participation des régions pour le maintien du niveau de service actuel, votre intention est de « dénaviguer » le Petit Gabarit de la DTRS.

DTNPC : Téléconduite… T’es où ? Mais t’es pas là !

Après un début effervescent et prometteur en termes de communication et d’information fin 2018 — début 2019 sur le sujet, nous faisons le constat que notre direction n’a pas tenu sa ligne directrice en 2020, une vraie année blanche !
L’histoire ne serait-elle pas sans fin ?… La crise sanitaire ne peut tout expliquer et les grands discours du projet de modernisation de notre service via le Contrat d’Objectifs et de Performance, à la une de toutes nos réunions, ne nous paraissent pas suffisants. Où en est-on ? Où sont les infos que nous attendons légitimement ? Une simple allusion en termes de réponse à nos questions quant à la rédaction d’un cahier des charges pour le choix d’un bureau d’études qui peine à sortir n’est pas une réponse acceptable !
L’inquiétude grandissante de nos collègues impactés par ce projet ne semble pas être un critère suffisamment important pour partager des informations réelles et concrètes sur leur devenir professionnel et, disons-le aussi, familial, car tout changement n’est pas anodin !
La mise en œuvre de la téléconduite passera par de nouvelles méthodes d’exploitation, de nouveaux métiers, de nouveaux outils de travail… Elle a été annoncée progressive entre 2021 et 2023, il est grand temps pour le bien de tous de sortir de cette zone d’ombre, de reprendre le dialogue, de partager les informations, de répondre aux questions des agents concernés (questions déjà remontées pour la plupart depuis plus deux ans !).
N’oublions pas que le silence est l’expression du mépris et que seule la discussion permet des échanges productifs pour faire avancer les choses !

À la DTSO…

Dans les Services territoriaux, les Unités Infrastructure, Eau, Exploitation (UIEE) intègreront les futurs Centres Territoriaux (CT). Les CT issus de la fusion de 2 ex-centres d’exploitation verront le jour à compter du 1er novembre, ce décalage devant permettre aux unités supports (UIEE notamment) déjà mises en place de se mettre en ordre de marche pour être opérationnelles d’ici là. Elles seront théoriquement suffisamment dimensionnées et organisées pour assurer leurs missions. Mais ces unités seront-elles totalement pourvues et opérationnelles au 1er novembre ? Telle est à la fois notre interrogation et notre crainte.

Ces futurs CT assureront l’interface avec les acteurs territoriaux sur lesquels VNF souhaite renforcer sa représentativité. La représentativité de VNF est une évidence pour nous, mais le Chef de centre devra également continuer à organiser, gérer, arbitrer les missions d’un centre désormais étendu sur deux sites… Cette nouvelle organisation devra reposer sur des qualités d’organisation et de management, ce qui complique et renforce les responsabilités du chef de centre. Tout cela dans un contexte inédit marqué par la mise en place d’unités qui doivent être suffisamment solides pour aider les centres tout en assurant leurs missions transversales. Les chefs d’unités et leurs adjoints risquent eux aussi de voir leurs activités et leurs responsabilités fortement augmentées… C’est un test à grande échelle !!!

Les chefs d’équipe principaux qui, eux, épaulaient au quotidien le chef de centre d’exploitation, seront désormais placés sous l’autorité hiérarchique d’un chef de centre territorial « mutualisé » dont la présence et la disponibilité seront certainement réduites compte tenu de l’élargissement de son périmètre d’actions sur 2 sites.
Par ailleurs, à l’heure où les discussions sur une valorisation cohérente et justifiée de la PTETE des chefs d’équipe principaux (notamment encadrants) sont en cours, il est nécessaire que les personnels de catégorie B bénéficient d’une valorisation financière correspondant à l’évolution de leurs responsabilités. Une demande en ce sens a été faite auprès de la direction.

Une page se tourne à la DTS…

Mais avant d’en arriver là, Patrick, qui avait repris le flambeau au sein de la DTS il y a 39 ans, a, petit à petit, et avec beaucoup de patience et de combativité, développé et fait grandir ce syndicat. Il allait à la rencontre des agents, les défendait, les conseillait et portait fermement et avec conviction tous les dossiers traités en instance. Il a su s’entourer de militants investis tout au long de ces années et savait mobiliser les personnels dans des actions mémorables pour certaines !!!

Après 3 mobilités et plusieurs fonctions, il a toujours su garder les pieds sur terre et aura toujours su se souvenir « d’où il vient ». Cette proximité de terrain si utile à son engagement lui manquera certainement, mais les agents de la DTS ne l’oublieront pas de sitôt ! Il restera ancré dans cette mémoire collective.
Engagé, il l’a été jusqu’à son dernier jour de travail et l’a encore maintes fois prouvé lors de cette période sanitaire complexe où il s’est investi sans compter ses heures et a enrichi les nombreux débats et échanges avec la direction.

Mais cet investissement n’était pas que local, il l’a également été lors de ses nombreuses réunions « nationales » où Patrick a toujours été force de propositions.
Aussi la section syndicale de la DTS lui souhaite une longue et heureuse retraite. Un grand merci également à son épouse Claudia qui, tout au long de ces années, l’a accompagné contre vents et marées. Qu’ils sachent profiter ensemble d’une paisible retraite et de leur petite fille venue récemment agrandir le cercle familial.

Arrivée d’un nouveau directeur à la DTS

La CFDT-VNF de la DT de Strasbourg lui souhaite la bienvenue et compte sur son expérience pour développer le tourisme et la logistique fluviales. Elle espère un dialogue social de qualité pour le bien-être des agents et cela, malgré une pandémie qui dure et une importante réorganisation en cours dont nous n’apercevons pas encore le bout du tunnel.

DT Nord-Est

Les réorganisations des petits gabarits battent leur plein

Lors de notre dernier échange avec la DT autour des points d’actualité, nous avons été informés des secteurs où les réorganisations futures sur le petit gabarit allaient battre leur plein. Seule l’UTI du Canal des Vosges n’est pas concernée, l’exercice a été fait précédemment. Les groupes de travail ont continué à se réunir cet été, dont les résultats serviront de base pour réformer le service. Les objectifs sont connus : bien que les offres de service ne soient pas entièrement arrêtées, la Direction devrait suivre les recommandations de la Direction de l’Infrastructure, de l’Eau et de l’Environnement et cesser l’exploitation aux écluses dès le 1er janvier 2023 sur le Canal des Ardennes, la Meuse amont de Dom-le-Mesnil et le Canal des Vosges de Neuves-Maisons à Fontenoyle Château…

La voie d’eau en attente des investissements des collectivités locales

Entre temps, le Président et le Directeur Général de VNF ont reçu les élus de la région Grand-Est à l’antenne parisienne de l’EPA afin de leur présenter le plan de relance et les investissements futurs de l’Etat, fortement appuyés par les collectivités locales, que pourrait réaliser VNF sur le réseau à petit gabarit de la région. Au vu de cette année très sèche, où le manque d’eau dans les biefs envahis par les herbes a restreint fortement la navigation, les collectivités investiront-elles pour le passage de quelques bateaux ou développeront-elles les voies vertes sans navigation sur le canal ? C’est clair : il y aura des fonds de l’État appuyés par la région, à condition que les petites collectivités proposent des projets sur le canal. En parallèle, malheureusement, notre DT est bien contrainte à suivre la baisse des effectifs tout en proposant de suspendre et aménager des offres de service aux usagers afin de tenir les orientations de Bercy.