NE LAISSEZ PAS LE HASARD DÉCIDER DE VOTRE AVENIR PROFESSIONNEL !
DEVENEZ LE 1ER DÉFENSEUR DE VOS DROITS !

DTNE : Assemblée générale du 25 novembre

La CFDT-VNF de la DTNE organisera son Assemblée Générale le vendredi 25 novembre 2022. Tous nos sympathisants et adhérents sont invités et sont les bienvenus ! À cette occasion, nous pourrons faire un point sur toute l’actualité au sein de notre DT mais plus largement aussi à VNF et sur les négociations en cours. Cela sera aussi l’opportunité pour vous de poser toutes vos questions et à la marge de l’AG, nous pourrons échanger si besoin sur vos situations individuelles.

Nos échanges seront les briques de notre projet revendicatif au sein de notre DT et des concertations avec la direction.

DTNE : Places de parking attribuées en dépit du bon sens

Suite aux sollicitations des agents du siège, La CFDT-VNF de la DT-NE dénonce également la nouvelle attribution arbitraire des places de parking en fonction des classements hiérarchiques. Ce classement ne tient pas compte des contraintes physiques et personnelles des agents. Certains personnels avaient dû attendre un temps indéniable avant d’obtenir une place de stationnement proche du bâtiment ce que nous n’avons pas manqué de rappeler à la Directrice territoriale dans notre déclaration préalable au CTUP. La seule justification apportée par la Secrétaire générale est que selon elle, les cadres travaillent davantage en présentiel sur le site du Skyline alors que les autres agents seraient plus adeptes au télétravail.

La CFDT-VNF de la DT-NE n’accepte pas cette décision unilatérale et a obtenu sa suspension immédiate. Suite à nos interventions, la Direction s’est engagée à revoir sa copie en menant cette fois-ci, une concertation avec les agents concernés.

DTNE : La nouvelle organisation de l’exploitation aggrave les conditions de travail

Lors du Comité Technique du 28 juillet 2022, la nouvelle organisation de l’exploitation a été actée par la direction malgré deux votes négatifs des représentants du personnel. Le déploiement de ce projet se poursuit malgré la remontée des contestations d’agents qui dénoncent leurs conditions de travail dégradées et celles encore plus restrictives à venir.

Malgré les participations aux groupes de travail, les diverses alertes, les nombreux débats, nos propositions argumentées pour une mise en œuvre plus juste et favorable, la direction en bon petit soldat, continue de suivre le plan national de suppression des effectifs au détriment des agents. Puis sereinement, en faisant abstraction des négociations qui n’ont toujours pas eu lieu au niveau national sur le régime indemnitaire qui devrait remplacer l’ICT après le 31 décembre 2022, la direction continue d’affirmer qu’il n’y aura aucune perte financière pour les agents.

TOUJOURS PLUS DE KILOMETRES ET DES ÉQUIPES DE PLUS EN PLUS PETITES

En conséquence, et selon la volonté de la direction, les agents devront faire plus de kilomètres sur un linéaire détérioré. Ils devront travailler jusqu’à 20 jours supplémentaires par an, augmentant les temps de trajet domicile-travail. Certains subiront peut-être une baisse de leurs rémunérations (directe ou indirecte notamment en frais de transport ou de garderie) ou au mieux, une rémunération stagnante pour une charge de travail plus lourde.

Nous avons obtenu le maintien des équipes de 4 agents pour un chef d’équipe sur certains secteurs. Cependant, sur les secteurs restants, les équipes passent à 3 +1. Cette composition entraînera une surcharge de travail évidente qui sera amplifiée en cas d’absence d’un agent (congés, formation, maladie).

La CFDT-VNF de la DT NE regrette l’obstination de la Direction qui reste sourde face à ces évidences. À ce stade, la CFDT-VNF dénonce l’absence de réelles garanties qui auraient dû être un préalable à tout projet de réorganisation. Le combat continue et nous garderons un regard attentif sur les situations individuelles lors de la présentation des retours d’entretiens de positionnement. N’hésitez pas à nous solliciter !

UNE OBLIGATION LÉGALE DE CONSULTATION NON RESPECTÉE

Lors du Comité technique extraordinaire du 19 septembre 2022, la CFDT-VNF de la DT NE a exigé que la direction prenne ses responsabilités et soit transparente avec le personnel. Nous demandons une vision globale du projet de réorganisation desservices administratifs à venir et non des modifications de fiches de postes ou créations de postes au fil de l’eau ! Faire cela conduit au final à une réorganisation implicite qui s’impose à toutes et tous. La présentation de la stratégie de l’établissement est une obligation légale. À ce titre, il apparaît logique que pour consulter les instances, il puisse y avoir une vision globale des réorganisations en cours et non des présentations partielles générant une opacité totale sur le but et la stratégie finale. Par exemple :

  • Il est anormal de présenter indépendamment les réorganisations de chaque UTI, celles-ci devant être cohérentes les unes avec les autres. C’est bien l’ensemble des organigrammes des UTI qui devrait faire l’objet d’une présentation.
  • Dès 2023, les gestionnaires comptables et les personnels RH présents dans les UTI, seront à l’avenir encadrés par les services du siège. Les tâches tertiaires vont subir une réelle réorganisation encourageant une centralisation au siège. Aucune mobilité ne sera forcée, tant que les agents seront à leurs postes, mais à ce jour la Direction n’a permis aucune réelle négociation. Force est de constater qu’elle fait le choix de cacher sa stratégie.

La CFDT-VNF de la DT NE n’est pas dupe et reste vigilante sur cette façon de faire. Ces réorganisations qui ne sont pas présentées comme telles, mais qui en sont bien une, doivent se tenir en toute transparence. Elles doivent avoir du sens et permettre de donner de la visibilité aux personnels !

POSTES : JEU DE CHAISES MUSICALES

De plus, nous demandons une clarification sur le jeu de la direction consistant à supprimer certains postes de catégorie B ou B+ au profit de A ou A+ en les passant d’un service à un autre ce qui revient à « déshabiller Pierre pour habiller Paul ». Cette façon de faire peut mettre en difficulté certains services affaiblis et générer un transfert de tâches d’une catégorie à une autre en limitant les mobilités pour certaines catégories de personnel.

ÉDITO : Les Eq’Eaux des Régions Automne 2022

Vous lisez le dernier numéro des Eq’eaux des régions pour cette année 2022. Une fois encore cette année est bien chargée pour toutes et tous. Cette rentrée s’est faite sur les chapeaux de roues !

Les objectifs de chacune et chacun s’étoffent alors que les moyens s’étiolent ! Aussi, pour y parvenir, et comme les renforts ne sont toujours pas au rendez-vous, on fait de son mieux, comme on peut et avec ce qu’on a ! Ce n’est malheureusement pas la baisse programmée de 60 ETP en 2023 dans le projet de loi de finances qui contribuera à soulager la pression ! Le recours massif aux CDD en fin d’année n’est pas là non plus la solution d’autant plus quand les besoins sont pérennes et que les renforts étaient attendus dès le début d’année !

Du 1er  au 8 décembre, vous allez être appelés à voter pour renouveler vos élus dans les instances représentatives du personnel. D’ailleurs dans l’organisation et le fonctionnement de celles-ci, il y a également du changement !

Comme il est toujours mieux de savoir pour quelles raisons voter, la CFDT-VNF a décidé de communiquer relativement tôt afin de vous expliquer les changements à venir et les incidences pour chacune des instances. Nous avons décliné et nous continuerons de le faire tout au long de la campagne électorale, une série de thématiques (COP- GPEC…). Celles-ci vous concernent toutes et tous avec l’objectif de vous présenter l’analyse, les positions défendues, les propositions portées par la CFDT-VNF et toutes les équipes de terrain qui en font sa richesse et sa force de frappe lui permettant de ne jamais rien lâcher !

L’autre grand changement, vous le savez, portera sur les modalités des élections professionnelles avec le passage au vote électronique. Là encore, nous aurons l’occasion de déployer une thématique spécifique pour vous accompagner au mieux dans cette nouvelle modalité de vote. 

Comme depuis sa naissance, la CFDT-VNF est présente sur toutes les directions territoriales comme au siège et reste à ce jour la seule organisation syndicale représentative de tous les personnels. Nous comptons sur vous pour vous mobiliser lors de cette semaine électorale afin de donner la plus grande légitimité possible à vos futurs représentants. C’est en effet la seule façon de pouvoir peser sur les orientations à venir des différents décideurs (ministère comme VNF) pour tout ce qui vous concerne directement et indirectement.

Voter pour les équipes de la CFDT-VNF c’est voter pour des équipes motivées, unies et mobilisées au quotidien ! Force de propositions, la CFDT-VNF est à l’initiative de toutes les avancées sociales de ces dernières années et à la proue de toutes les actions efficaces qui ont contribué à faire bouger les choses.

Voter CFDT-VNF c’est lui permettre de poursuivre ses combats et d’obtenir de nouveaux résultats ! Alors, dès maintenant inscrivez la date dans vos agendas et en décembre prochain, nous comptons sur vous comme vous pourrez à nouveau compter sur nous pour les 4 prochaines années, forts de la légitimité que vous nous aurez donnée.

Bien amicalement,

Rudy DELEURENCE, Secrétaire général CFDT-VNF

Flash info sur le rachat possible des jours RTT

La seconde loi de finances rectificative 2022 permet aux salariés de droit privé qui le souhaitent de racheter les jours de RTT non pris afin de leur rendre immédiatement du pouvoir d’achat.

Cette nouvelle mesure, qui prend effet dès cette année et jusqu’en décembre 2025, présente 3 avantages pour les salariés :                                                                                                                                  

  • Les jours rachetés par l’employeur ne sont pas soumis aux cotisations sociales, donc la valeur d’une journée rachetée est supérieure à celle d’une journée liquidée du CET ;
  • Les jours rachetés sont majorés de 25% sur le même principe que la 1ère heure supplémentaire ;
  • Les sommes découlant du rachat de ces jours (dans la limite des plafonds prévus par l’article 5 de la loi) n’entrent pas dans les revenus déclarés. Le rachat de ces jours est donc défiscalisé.

Cette mesure étant soumise à l’accord de l’employeur, la CFDT-VNF a sollicité, dès la publication de cette loi, le directeur des ressources humaines en demandant un accord de principe pour les salariés qui souhaitent bénéficier de ce nouveau dispositif. Si un accord de principe a été donné par le directeur général et le directeur des ressources humaines, ce dernier est revenu sur sa décision…

La CFDT-VNF n’accepte pas ce revirement et vous apporte toutes les explications et une proposition dans le flash info ci-dessous.

TOUT SAVOIR SUR L’ACCORD NAO 2022 QUI VIENT D’ETRE SIGNE !

Après des mois de négociation, l’accord NAO (Négociation Annuelle Obligatoire) 2022 vient d’être signé ! Comme à son habitude, la CFDT-VNF s’est montrée force de propositions. On fait les comptes : plus que des mots : LA CFDT-VNF OBTIENT DES RÉSULTATS !

LA VENTILATION DE L’ENVELOPPE RMPP ATTRIBUÉE PAR LES TUTELLES

LA PREMIÈRE PROPOSITION DE LA DIRECTION

Le 17 mai, la DRH nous transmettait sa première proposition dans le cadre de l’ouverture des négociations de la NAO 2022. Le cadrage fixé par les tutelles était alors de 2,6% soit un montant global de 603 584€.

Bien entendu, la CFDT-VNF était intervenue pour dénoncer la faiblesse de ce cadrage au regard de l’inflation et solliciter la révision de celui-ci par les tutelles. De plus, la CFDT-VNF avait dénoncé, dans la proposition de la direction, la faiblesse de l’enveloppe portant sur la mesure « pouvoir d’achat » qui correspondait en moyenne à 175€ bruts/annuel soit 11€ nets/mois par salarié.

LA PROPOSITION FINALE SUITE À LA NÉGOCIATION

Suite à la revalorisation du point d’indice pour les fonctionnaires à hauteur de 3,5%, la CFDT-VNF a revendiqué qu’au minimum il puisse y avoir un alignement pour le cadrage NAO des salariés de droit privé. La CFDT-VNF vous avait présenté l’avancement des négociations en HMI. À cette occasion, vous nous aviez confié un mandat de négociation à savoir obtenir un cadrage de 3,5% minimum et la CFDT-VNF l’a obtenu !

Au regard de l’inflation, il est clair que la CFDT-VNF aurait souhaité une enveloppe bien supérieure à celle-ci ! Pour autant, cela n’était pas gagné ni d’ailleurs le fait que l’excédent généré par cette revalorisation soit porté en totalité sur la mesure générale. Sur cette base, correspondant à une enveloppe de 783 857€, la CFDT-VNF force de propositions, d’argumentations et de convictions a obtenu des avancées significatives 

LA NÉGOCIATION DE LA CFDT-VNF NE S’EST PAS LIMITÉE À L’AUGMENTATION GÉNÉRALE ET À LA VENTILATION DE L’ENVELOPPE OCTROYÉE PAR LES TUTELLES

Grâce à votre confiance et à votre soutien, nous avons eu les moyens de peser dans les décisions de la direction ! Ce n’est pas toujours facile, vous le savez, mais l’intérêt collectif, la défense des situations individuelles, de votre pouvoir d’achat sont nos priorités dans toutes nos actions !
Vous le savez également et pour beaucoup, vous avez déjà pu le mesurer, nous sommes au front à chaque occasion et la CFDT-VNF ce n’est pas juste des mots mais de l’action et l’obtention de réelles avancées pour toutes et tous !

Du 1er au 8 décembre 2022, c’est-à-dire dans quelques mois, les élections professionnelles débuteront ! Toute l’équipe de la CFDT-VNF sait également pouvoir compter sur vous, sur votre mobilisation pour légitimer nos actions et nous donner les moyens d’agir ces 4 prochaines années.

ENSEMBLE NOUS SOMMES PLUS FORTS : RESTONS UNIS ET MOBILISÉS !

Pouvoir d’achat

Demande d’ouverture de négociation pour les personnels publics et privés

Compte tenu de l’inflation grandissante depuis le début d’année 2022, la CFDT-VNF a demandé l’ouverture de négociations salariales sur des mesures visant à accompagner les personnels afin de limiter l’impact sur leur pouvoir d’achat. Une réunion DRHM/DS a ainsi été organisée. En préambule, le DRHM a rappelé qu’une enveloppe de 3,5 millions d’euros était d’ores et déjà mobilisée pour la revalorisation salariale des personnels publics hors CIA et qu’une enveloppe d’environ 5,2 millions d’euros devra être mobilisée pour absorber la revalorisation de 3,5 % du point d’indice. 

Public : des négociations sous tutelle…

Pour les personnels publics, si des mesures catégorielles ont bien été mises en place, la plupart des mesures engagées se sont imposées à VNF, car elles relèvent d’une simple déclinaison des mesures mises en place au MTE et/ou par le gouvernement. Ces mesures sont à prendre en compte, mais sont loin d’être à la hauteur de la crise subie par les personnels. Aussi, la CFDT-VNF continue de militer pour obtenir d’autres mesures complémentaires et significatives pour tous les personnels notamment au regard de l’inflation déjà supérieure à 6 % en ce milieu d’année.

… Mais c’est sans compter sur la pugnacité de la CFDT-VNF

À l’impossible nul n’est tenu ! C’est notre crédo.

Bien que personne n’aurait parié sur nos victoires, nous avons déjà obtenu non seulement les titres restaurant, mais aussi, la réévaluation du calcul de l’IFSE des personnels dont le CMI se trouvait fixé, au moment de la bascule, à un niveau inférieur au coefficient de 1.

C’est d’ailleurs sur la base de la négociation menée et gagnée pour les personnels administratifs lors de leur bascule au RIFSEEP, que nous avons appuyé cette négociation de justice.

La CFDT-VNF a fortement dénoncé le fait que cette demande, qui datait de plusieurs mois, fasse l’objet d’un retour une fois que tout avait été validé avec le contrôleur général. En effet, la direction a pris pour parti unilatéralement d’opérer ce rattrapage (sauf pour les personnels qui auraient un coefficient inférieur à 1 en lien avec leur manière de servir) sur deux ans à savoir :

  • pour les personnels actuellement au coefficient de 0,95 rattrapage à 1 dès cette année ;
  • pour les personnels actuellement au coefficient de 0,90 rattrapage à 0,95 cette année et à 1 l’année prochaine.

Même si au final ce sera tout de même 220 agents qui pourront être revalorisés suite à cette revendication, la CFDT-VNF, contrairement à d’autres organisations syndicales, dénonce ce positionnement unilatéral et injuste en deux ans. Ce positionnement équivaut à la progression du CMI qui aurait été celle de ces agents s’ils étaient restés aux ISS.

Aussi, cette mesure ne satisfait que partiellement la CFDT-VNF, car il aurait été justice d’appliquer les mêmes modalités que lors de la bascule des personnels administratifs au RIFSEEP. C’est donc qu’une demi-satisfaction pour la CFDT-VNF que de voir ce rattrapage s’effectuer sur deux ans pour certains… 

Concrètement, la CFDT-VNF demande à la direction de mettre en place des dispositifs qui sont à sa main par exemple : 

  • la revalorisation des titres restaurant pour les agents de droit public d’une valeur de 7,5 € dès cette année et 9 € en 2023 ;
  • la mise en place de l’accord d’intéressement négocié pour les personnels publics ;
  • une enveloppe CIA/CA significative ;
  • une visibilité sur le devenir du statut PETPE, de l’ICT après le 31/12/2022 et une négociation complémentaire du protocole PTETE suite à l’engagement d’un bilan à 6 mois obtenu par la CFDT-VNF.

Pour les salariés de droit privé

Nous réclamons : une revalorisation du cadrage NAO 2022 pour les salariés de droit privé afin de doubler la mesure générale obtenue lors de la dernière réunion de négociation ainsi que des mesures complémentaires (hors enveloppe) comme par exemple la revalorisation du complément familial.

En dehors de la NAO toujours en cours, beaucoup de ces arbitrages sont renvoyés à la rentrée de septembre. En effet, la direction a indiqué devoir prendre la mesure des dispositions d’ores et déjà actées sur la masse salariale et essayer d’obtenir un abondement auprès des tutelles pour absorber entre autres la revalorisation du point d’indice. 

Un budget rectificatif devra forcément être présenté au prochain Conseil d’administration de la rentrée et dévoilera la volonté et la capacité de la direction générale à mobiliser les moyens utiles à l’accompagnement et la reconnaissance de son personnel. 

Cela sera donc l’occasion de mesurer si les personnels peuvent compter sur la direction pour entendre leurs difficultés et leurs besoins comme la direction a pu constater toujours pouvoir compter sur les personnels, y compris pendant les périodes de crise et face à des arbitrages défavorables sur les plafonds d’emplois.

Les essentielles du mois de juin

Juin 2022 ou… les nébuleux destins d’Amélie de Monchalin et de Justine Bénin. Nous n’avons pas eu l’occasion de rencontrer nos ministres que déjà leurs cartons sont faits… Aux suivants ! 

Évidemment l’actualité de fin du mois de juin se concentre sur le pouvoir d’achat, le dégel du point d’indice et des quelques mesures qui l’accompagnent. Suite à la faible augmentation de la valeur du point d’indice, vous pourrez tester le petit simulateur de gain mensuel/annuel en euros, en fonction de votre indice…

Il sera quand même question de services publics, du pôle ministériel avec le CEREMA, VNF, la Mer, les DDI et les résultats des mobilités actualisés au 30 juin. On parlera aussi un peu de protection sociale complémentaire, de télétravail au MTECT, et du protocole handicap.

De quoi trouver quelques intérêts dans ce 71ème numéro des Essentielles du mois.

Clin d’œil

Suite au remaniement ministériel annoncé le lundi 4 juillet dernier, Christophe Béchu prend le portefeuille du Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires en remplacement d’Amélie de Montchalin, contrainte de quitter le gouvernement après sa défaite aux législatives. Il sera notamment appuyé par Bérangère Couillard, Secrétaire d’État chargée de l’Écologie.

Du côté des transports, Clément Beaune succède à Jean-Baptiste Djebarri en qualité de ministre délégué.

Nous leur souhaitons la bienvenue. Étant très attachés à l’efficacité, nous solliciterons très rapidement un rendez-vous auprès de leurs services afin d’échanger avec eux sur la situation sociale et économique à VNF.

Schéma Pluriannuel de la Stratégie Immobilière (SPSI) : Une vraie mesure ou encore du bricolage ?

Lors du dernier CTU plénier, un point d’information a été inscrit portant sur la création d’une direction de l’immobilier suite aux préconisations de la Direction de l’Immobilier de l’État (DIE) dans le cadre du dernier rapport du SPSI. La CFDT-VNF a souhaité souligner les difficultés immobilières déjà mises en évidence dès le premier SPSI de 2011.

Le manque d’effectifs et le fait que beaucoup de personnels n’ont qu’une petite quotité de travail allouée à ces missions qui se retrouvent noyées parmi tant d’autres sont une des difficultés majeures et à ce stade, la création de cette direction de l’immobilier ne semble pas y répondre.

Création de postes : on en parle, mais les embauches se feront-elles ? 

La direction a indiqué que, dans le cadre de la naissance de cette direction, la création d’un poste de chargé de patrimoine et un autre d’assistant de projet étaient envisagés. À ce jour, le dialogue de gestion n’a toujours pas permis de statuer sur ces deux créations de postes et il sera primordial que dans le cadre de la consultation du CTU de proximité du siège cet arbitrage soit acté. 

S’agit-il de rassembler 4 personnes, de ne surtout pas changer le périmètre de la DIEE, de la DEV et d’afficher une direction qui finalement n’apportera rien de plus ? S’agit-il de renforcer réellement les moyens mis à disposition pour l’immobilier à VNF ? Telle est la question !

Des organigrammes fictifs 

La CFDT-VNF rappelle que la direction, lorsqu’elle présente des organigrammes dans le cadre de consultations des CTU de proximité, doit avoir les moyens de les mettre en œuvre et donc au préalable obtenir les autorisations pour publier et recruter ces postes. L’idée est que les organisations (parfois contestables et contestées) ne placent pas les équipes impactées dans de lourdes difficultés liées à la charge de travail faute de moyens pour mettre en œuvre des objectifs ambitieux ou de centralisation. 

Malheureusement, parce qu’elle a pu le constater à de multiples reprises, la CFDT-VNF se méfie des créations de postes sur le papier qui ne se concrétisent au final que difficilement sous la pression syndicale et parfois même jamais, se limitant donc à une virtualité qui n’aide pas à la répartition de la charge de travail, bien au contraire.

À ce jour, le préfigurateur en charge du dossier, qui en parallèle est également le président de RSD, affirme qu’il n’y a aucune volonté de la direction générale et de la future direction de l’immobilier de calquer une organisation sur le schéma de la DIMOA ou de la DSIN. Il affirme qu’il s’agit avant tout de passer d’un budget centralisé à un budget unifié et de venir en soutien d’opérations complexes aux DT, à la DEV et à la DIEE.

La barrière entre prérogatives de la DEV notamment et de la future direction de l’immobilier reste assez opaque pour beaucoup et demandera des clarifications. De façon générale, apporter des clarifications sur le « qui va faire quoi » et « avec quels moyens » semble une nécessité pour une consultation future. 

Un budget en inadéquation avec les objectifs visés

Enfin, la CFDT-VNF note une incohérence majeure sur le budget ! Là où le préfigurateur en lien avec les préconisations de la DIE semble vouloir faire évoluer une gestion curative (impact majeur sur le budget d’investissement) vers une gestion préventive (impact majeur sur le budget de fonctionnement), nous notons qu’au lieu de renforcer le budget de fonctionnement, celui-ci est en perpétuelle baisse. 

Il faudra donc également qu’une visibilité soit donnée aux représentants du personnel si la direction souhaite un avis éclairé. En effet, si l’idée est de bâtir une direction de l’immobilier en capacité de faire basculer la gestion du parc en mode préventif plutôt que curatif, il est cohérent de lui en donner les moyens avec des budgets cohérents. 

Bon à savoir

La prochaine Commission des Carrières et des Rémunérations (CCR) sera organisée le 13 octobre 2022. Les dossiers de saisine sont à retourner un mois avant la réunion. 

Vous êtes salariés de droit privé et vous souhaitez obtenir l’avis de vos représentants sur le positionnement de votre poste au regard de l’évolution de vos missions ou sur votre niveau de rémunération ? Contactez-nous cfdt@vnf.fr et nous étudierons votre situation.

Évolution de la DIMOA · L’improvisation : Acte II

Précédemment
Dans l’Acte I

La DIMOA connait le grand « chamboule-tout » à son sommet ! Il y a quelques semaines le départ du directeur de la DIMOA/DGA était annoncé, celui-ci partant voguer pour de nouvelles aventures toujours sur nos canaux VNF. Suite à nos interrogations, la direction avait confirmé cette information et le fait qu’il serait remplacé par l’actuel DGD qui, en plus de ses fonctions, prendrait le pilotage de la DIMOA. 

Là encore, devant nos questions concernant cette double casquette et la capacité d’être présent sur les deux fronts en gardant l’objectivité qui s’impose à un DGD, la direction avait défendu bec et ongles le bienfondé de leur décision. Dans un premier temps, si elle entendait ne pas en faire un sujet ni même expliquer ses choix et sa stratégie, sous la pression de la CFDT-VNF, elle s’était engagée à inscrire dans un prochain ordre du jour du CTU plénier un point d’information.

Scène 1
Le coup de théâtre

Quelle fut donc notre surprise d’apprendre, quelques jours après, que notre DGD allait quitter VNF. Le futur remplaçant à la tête de la DIMOA passe direct par la case départ ! Tant d’énergie déployée par le DRH et le DG pour légitimer ce choix pour au final, se retrouver sans aucun candidat ! 

Ainsi, nous risquons donc d’avoir le DGA qui, en plus de ses futures fonctions, assurera son propre intérim (avec ou sans prime d’intérim ?) le temps de trouver, peut-être de façon moins improvisée, le prochain directeur de la DIMOA.


Scène 2
La patate chaude

Au-delà du remplacement du DGD, l’urgence réelle est de savoir comment pourvoir tous les postes vacants au sein de la DIMOA pour répondre à la surcharge de travail générée par les budgets d’investissement croissants.

Il est à souhaiter que le profil du futur directeur de la DIMOA assurera la stabilité et y consacrera la totalité de son temps. 

Nous avons bien compris que dans l’esprit de la direction, elle décide et n’a aucun compte à rendre. Mais bon, « très chers directeurs », nous ne sommes pas « au jeu de la patate chaude » et derrière des intitulés de postes, il y a des attendus et des équipes ! Au minimum, il convient de penser à elles aussi et pas seulement aux désidératas des fonctions que souhaitent occuper ou cumuler quelques-uns !


Scène 3
L’effet domino

Dans un prochain numéro, on saura peut-être ce qu’il advient du pilotage de la Direction Territoriale Centre Bourgogne qui, subitement et sans réelle explication, s’est vu annoncer le départ du directeur alors même que le départ de la directrice adjointe est programmé en septembre, et qu’à ce jour on cherche encore les remplaçants… 

On a beau dire, on est loin de la situation d’un agent qui parfois reçoit un avis défavorable pour une mobilité parce qu’il n’a pas fait un temps suffisant sur son poste ou alors qu’on reporte sa prise de poste pour assurer une continuité dans son service d’origine !

Attention, on pourrait finir par croire que les pièces maitresses sur l’échiquier ne sont pas toujours celles que l’on pourrait imaginer.