NE LAISSEZ PAS LE HASARD DÉCIDER DE VOTRE AVENIR PROFESSIONNEL !
DEVENEZ LE 1ER DÉFENSEUR DE VOS DROITS !

DTBSL – Épreuve olympique de natation dans la Seine : Évitez de boire la tasse !

Un miracle, quand on sait que la baignade est interdite dans la Seine (à Paris) par un arrêté datant de 1923 ! Si la pollution a toujours été présente dans la rivière, la prise de conscience ne remonterait donc pas à plus d’un siècle ?!
La direction parisienne du Bassin de la Seine et Loire, rendue amnésique par l’éclat de la flamme olympique, a tendance à oublier un passé un peu trop présent.
Toutefois les choses vont commencer à s’arranger tout doucement à partir des années 60. La qualité des eaux progressera jusqu’à nos jours, mais des améliorations sont encore à accomplir.

Taquiner le « goujon », mais ne pas le faire frire !

Deux espèces de poissons vivotaient à l’époque dans le bouillon de culture pollué par de nombreux rejets ; aujourd’hui ce ne sont pas moins d’une trentaine d’espèces différentes qui prolifèrent dans les eaux de la capitale devenues presque fréquentables pour les Sandres et autres Brochets. Toutefois, il est toujours déconseillé (voire interdit) aux pêcheurs de consommer les poissons.

Avec l’approche des JO, de gros investissements sont réalisés pour éliminer les rejets de polluants encore en activité dans la Seine et ses affluents.

Ce sont, pour les plus importants, ceux issus des bateaux stationnaires ou encore des eaux pluviales. Bien sûr, la DTBSL, directement concernée, est présente pour apporter son soutien à cette œuvre de salut public. Un petit détail que la direction omet de préciser devant les journalistes et aux autres acteurs du « Plan qualité des eaux de baignade »… ;

Pas de « tout-à-l’égout » pour beaucoup de maisons éclusières ! Un comble !

En effet, la plupart des anciennes cabines d’écluse — toujours en service — ne sont pas reliées à un réseau d’assainissement ni équipées d’un système de traitement des eaux usées.

De nombreuses maisons éclusières souffraient encore récemment du même problème, et rejetaient aussi leurs eaux usées dans les rivières. Encore une fois, le ministère avance masqué sur ce dossier et exige des autres ce qu’il est bien incapable d’imposer dans ses services.

Dans cette affaire, la direction parisienne, par effet d’aubaine, brandit bien haut l’étendard d’un établissement moderne toujours plus vert, plus vertueux et plus soucieux de l’environnement. Le spectacle donné actuellement a de quoi laisser songeur les agents fiers de travailler sur et pour la voie d’eau. Pour VNF, c’est une autre histoire.

DTNE – Le projet d’adaptation des organisations des équipes d’exploitation, maintenance et gestion hydraulique au sein des UTI petit gabarit : la Direction fait la sourde oreille

Le choix de l’intersyndicale pour mettre la pression !

Le projet a été présenté en fin d’année dernière par le secrétariat général, qui n’a pas tenu compte des propositions et remarques émises par la CFDT-VNF lors des dernières réunions. Ainsi, la mise en œuvre d’une transformation assez étourdissante a été proposée, ce qui a créé une incompréhension commune au sein des organisations syndicales locales. Face à ce constat, les représentants de la CFDT-VNF ont fait le choix de l’intersyndicale en octobre 2021.

Montée en compétences nécessaire et forcée

La CFDT-VNF revendique des conditions et une organisation de travail en cohérence avec l’activité des personnels. Même si le dialogue social est maintenu et que les négociations avancent à petits pas, la direction doit appréhender la montée de la polyvalence chez bon nombre de nos agents ainsi que les risques psycho-sociaux (RPS) qui découlent de ce projet d’organisation.

À minima, 4 personnes + 1 chef d’équipe pour la CFDT-VNF

La direction a organisé plusieurs groupes de travail, auxquels participe la CFDT-VNF. Lors d’une première réunion sur « les futurs positionnements à l’exploitation du petit gabarit », vos représentants CFDT-VNF ont démontré qu’une équipe de 3 agents et 1 chef d’équipe n’était pas viable. Aussi, nous préconisons une organisation composée au minimum de 4 agents et 1 chef d’équipe sur un secteur géographique de 40 kilomètres ainsi qu’une gestion hydraulique assurée 365 jours par an. La CFDT-VNF a aussi dénoncé les horaires proposés par la direction, qui engendreraient des journées supplémentaires de travail sans pour autant offrir un service satisfaisant aux usagers de la voie d’eau.

Plus de budget, mais toujours insuffisant pour outiller correctement les équipes

Un second groupe de travail est consacré à la définition des besoins en matériels. Même si l’enveloppe allouée pour l’exploitation est plus importante que les années précédentes, les équipes restent dans l’impossibilité de travailler dans des conditions acceptables faute de moyens financiers et humains suffisants. La prolifération des plantes invasives sur notre territoire, le manque de matériels spécialisés, le manque de personnel et l’état dégradé du réseau rendent les conditions de travail très difficiles pour les agents et empêchent la réalisation optimale des missions. À cette occasion, la CFDT-VNF a demandé l’achat de faucardeurs sur le petit gabarit.

Les chefs d’équipe pas assez associés dans les entretiens individuels

Enfin, un troisième groupe de travail est consacré aux entretiens individuels des personnels du terrain impactés par la réorganisation. Ces temps d’échanges sont organisés pour que les agents puissent faire part de leur souhait de positionnement au sein du collectif de travail. Aussi, la CFDT-VNF déplore que lors de ces moments privilégiés, certains chefs d’UTI n’ont pas toujours fait le choix d’être assistés par les encadrants directs.

Les représentants au CLHSCT veulent une expertise externe pour mesurer l’impact sur les conditions de travail du projet 

Lors du CLHSCT du 1er mars 2022, l’intersyndicale a de nouveau demandé le recours à une expertise externe afin d’étudier l’impact du projet de réorganisation sur les équipes et identifier les risques psychosociaux qui en découlent. La direction reste sceptique face à cette requête, prétextant qu’une telle expertise générerait une perte de temps dans le déroulé des opérations à déployer ainsi qu’une perte financière importante. Pour la CFDT-VNF, cette expertise est un préalable. Rapidité et économie à court terme ne sont pas synonymes d’efficacité et de sécurité ! De nouvelles négociations sont prévues fin mars.

Par ailleurs, les représentants au CLHSCT s’interrogent actuellement sur le respect des règles en matière d’hygiène et sécurité au travail sur certains secteurs. Ces derniers temps, force est de constater un nombre important d’accidents que nous pourrions qualifier de
« surprenants ». Seraient-ils liés à la surcharge de travail et au manque de personnels dans les équipes ? La CFDT-VNF a alerté la direction sur ce sujet.

Les organisations « gruyère » qui prolifèrent

La CCOPA du Nord-Est s’est réunie le 15 février dernier. Il devient urgent de recruter des OPA sur les postes de « responsables d’ateliers », car de nombreux postes restent vacants (Chef d’atelier de Montigny les Metz (UTI Moselle), Chef d’atelier de Givet (UTI Meuse-Ardennes), Responsable de maintenance versant Saône (UTI Canal des Vosges) et Responsable de maintenance versant Moselle et CARB (UTI Canal des Vosges).

Les postes sont ouverts à la mutation en classification Techniciens (de Tech1-1 à Tech3) pour être pourvus plus rapidement.

La CFDT-VNF a signalé que le niveau de recrutement n’est pas correct, ces postes correspondant à des niveaux IHM (Ingénieur Haute Maitrise). Elle dénonce également les pratiques de la direction : positionner des techniciens sur ces postes en leur faisant miroiter une promotion plus rapide est illusoire, comme en politique les promesses n’engagent que ceux qui les croient !

Enfin, concernant la prime de rendement, les élus CFDT-VNF ont signalé que certains OPA n’ont pas perçu l’ajustement national pour 2022, soit 8,4 % pour tous, et demandent que ces situations soient régularisées.

Calendrier

À vos agendas :
Votre équipe à votre rencontre dans les prochaines semaines !

Le planning des heures mensuelles d’information (HMI) est en cours d’élaboration. Nos équipes de militants se rendront prochainement dans les différents sites de la DTNE afin de rencontrer l’ensemble des personnels tertiaires et d’exploitation.

Par ailleurs, la CFDT-VNF organisera très prochainement son Assemblée Générale sur le site de Toul. Cet événement est un moment important d’échanges et de partages grâce aux expériences, savoir-faire et témoignages de chacun. Tous nos sympathisants et adhérents sont invités et les bienvenus. Nous profiterons de cette occasion pour remercier Pascal SIMON, notre cher camarade qui sera alors fraichement retraité, autour d’un verre de l’amitié.

Salariés du privé et obligation d’entretien professionnel tous les deux ans : La direction «botte en touche»

La Direction « botte en touche »

 

Passage au RIFSEEP des corps techniques

Un des points bloquants était la bascule au RIFSEEP avec seulement 95 % des ISS ce qui aurait induit une précarisation inacceptable d’une partie du régime indemnitaire de ces corps. La présence de la CFDT et d’une autre organisation syndicale, qui n’ont pas souhaité pratiquer la politique de la chaise vide, a permis d’obtenir la bascule avec comme base 100 % des ISS. C’est une réelle avancée.
Pour la CFDT-VNF, les discussions ne sont pas finies.

Comme elle l’a déjà indiqué à la DRH, la CFDT n’entend pas accepter une bascule moins favorable pour les corps techniques que ce qui a été fait pour les personnels administratifs. Cela implique un certain nombre de mesures dont le rattrapage à 1 du coefficient d’harmonisation, sauf situation particulière, pour tous les personnels basculés, etc…

La CFDT-VNF sera, comme à son habitude et comme elle le fait déjà pour les corps administratifs, force de propositions dans ces discussions qui devraient commencer début 2022.

DTRS : Pitoyable…

Le plus pitoyable dans l’histoire est que cet agent attendait cette promotion afin de pouvoir se projeter sur son départ en retraite, mais aussi que la direction pensait qu’il y avait deux exercices promotion au titre de 2021 et que le déclasser ne lui ferait rien perdre, car il passerait en promotion lors du second exercice…

Il passera donc en promotion, mais au titre de 2022, ce qui lui aura juste fait perdre une année… Si, bien évidemment, la direction ne l’oublie pas en cours de route…
Ceci met en avant le fait que, même si les CAP avec les organisations syndicales n’étaient peut-être pas un exercice facile, elles avaient au moins le mérite d’avoir des élus qui connaissaient parfaitement les situations individuelles des personnels, mais aussi le système obscur et complexe des promotions tantôt à l’année N, tantôt à l’année N+1…
Le législateur en a voulu autrement tablant sur une expertise suffisante de ses services.
Le premier exercice en la matière a prouvé qu’il se trompait…
On verra si le cru 2022 sera meilleur…
L’augmentation des taux de promotion défendue par la CFDT devrait aider la direction à éviter les loupés…

Histoire banale…
ATTENTION !!! Public averti seulement :

UN TECHNICIEN :
« Bonjour, monsieur VNF, je suis nouveau chez vous, je m’occupe des travaux sur mon UTI et en faisant le tour de mon secteur, j’ai vu une écluse très vétuste. J’ai envie de la rénover complètement, plateforme, maçonnerie, bajoyer, portes, automatisme.
Quand je suis arrivé, on m’a dit que VNF était en pleine modernisation donc ça tombe bien. J’ai travaillé tout le dossier technique donc quand est-ce que je pourrai commencer les travaux et ainsi contribuer à cet effort de modernisation ? »
VNF :
« Génial, on a besoin d’agents motivés comme vous. Vous allez voir, c’est très simple…
Déjà, il faut que ce soit inscrit dans la programmation budgétaire de la DIMOA. Avec un peu de chance comptez 1 an ou 2, à condition que l’on ait les crédits et suivant les priorités.
Il faut l’AE, les CP…
Ensuite il faut saisir le marché dans MARCO. »
LE TECHNICIEN :
« Bon c’est un logiciel moderne, ça doit être facile. »
VNF :
« Malheureux ! ATTENTION, il y a des paramètres obsolètes qu’il faudra modifier manuellement en éditant sous un format modifiable.
Bon. Une fois fini vous faites un rapport de présentation du DCE et le tout devra être corrigé et validé par PJM et BGQO, chacun leur tour. Sans oublier le CSP pour le CCAP. Avec un peu de chance, après plusieurs échanges par mail (bon, une vingtaine minimum quand même) la troisième ou quatrième version corrigée devrait être la bonne.
Puis ce rapport devra être signé par le RPA. ATTENTION, n’oubliez pas le bordereau de circuit des signatures. Il y en a qui l’ont oublié, ils ont eu des problèmes…
Toutes les pièces devront être enregistrées sous plusieurs dossiers sur le serveur, mais aussi sur un site SharePoint spécifique avec plein de sous-dossiers. Si ce n’est pas au bon endroit, faudra pas vous étonner que ça piétine…
Ensuite, le marché est publié dans PLACE et quand on a reçu toutes les offres vous choisissez le titulaire. »
LE TECHNICIEN :
« OK, et après on y va ? »
VNF :
« Holà pas si vite… »
« Pour que le marché soit signé, il faut rédiger un RAO que là aussi vous soumettez à BGQO et PJM (là aussi, normalement la 2e ou 3e version corrigée…) avant de le faire valider par le RPA. Ne pas oublier le bordereau de circuit des signatures et de faire numéroter le marché…
Bon, je résume le cas le plus simple. Maintenant si “ça monte” à Béthune à la DMP et CB, ce serait trop long à expliquer. Restons dans le simple, on n’a pas 4 heures devant nous… »
LE TECHNICEN :
« Oui, vous avez raison de simplifier… Parce que déjà là… Bon donc après ça c’est tout bon, je peux commencer le chantier ? »
VNF :
« C’est une blague ?
Vous êtes un marrant vous. Sérieusement, ensuite vous remplissez l’annexe 5 pour demander un EJ au CSP. ATTENTION de tout bien renseigner : Numéro de programme, de l’opération, du sous thème en vérifiant qu’il y a bien les CP bien sûr.
Comme vous êtes un chanceux, j’espère que vous n’aurez pas de déclaration de sous-traitant, sinon là aussi on n’a pas quatre heures…. »
LE TECHNICIEN (en sueur…).
« Bon. Donc après je commence le chantier ? Ça va être plus simple après ? »
VNF :
« Oui. Déjà c’est bien. Vous êtes arrivé jusque-là. Simple ? Pourquoi pas si par miracle tout se passe comme prévu sur le chantier.
Sinon prix nouveaux, avenant, OS, constats, prolongation de délai, décision de poursuivre… Avec à chaque fois le tourne-manège habituel : Rapport, BGQO, PJM, modifications puis 2e tour… 3e tour… »
LE TECNICIEN :
« Ne me parlez pas de malheur, ce serait la poisse ! Vivement la fin de chantier alors. »
VNF :
« Oui, si on veut.
À la fin, ce n’est pas compliqué : vous remplissez les documents Exe 4, Exe 5 et le 6 avec les 3 signatures, en espérant qu’il n’y ait pas de réserves. Ensuite les états d’acompte en calculant les révisions de prix (ATTENTION, pas de confiance aveugle dans MARCO…), puis les SF. Ensuite le DGD.
Je ne vous réexplique pas le circuit BGQO, PJM, CSP, RPA….
Bon tout est clair ? Pas de questions ? »
LE TECHNICIEN :
« Heu si. Je crois que cette écluse, à bien y réfléchir, elle est bien comme elle est. Sinon, la modernisation de la commande publique elle a lieu quand ? »

Fin

Toute l’équipe de la section CFDT-VNF vous souhaite de joyeuses fêtes de fin d’année.

Siège : L’âne et ses bottes de foin

En effet, la ville du Pas de Calais a vu naitre un philosophe qui nous a transmis son savoir et que nous vous proposons de découvrir au travers du prisme de notre actualité du siège. Il s’agit de Jean Buridan, né au 13e siècle et ayant, entre autres, donné son nom au paradoxe de l’âne de Buridan. Rassurez-vous, nous n’allons pas nous embarquer dans une épreuve du bac littéraire.

Il s’agit d’une démonstration logique et absurde qui met en scène un âne affamé incapable de se décider entre deux bottes de foin identiques. Cette pauvre bête, ne pouvant choisir entre les deux bottes et restant coincée dans son dilemme, finit par mourir de faim sur place.

Attention, il est inutile d’appeler la SPA, nous n’avons pas eu besoin d’un âne pour vérifier cette démonstration, d’une part parce que nous sommes contre les violences envers les animaux et, d’autre part, parce que la direction générale le fait déjà très bien elle-même.

Pour y arriver, il suffit de remplacer l’âne par la direction générale et les bottes de foin par le secrétariat général et la direction des ressources humaines et des moyens.

Depuis la création de l’EPA, la gestion des ressources humaines des salariés et agents du siège est un serpent de fleuve pour notre pauvre direction générale. Comment s’occuper de cette structure qui n’est pas une 8e direction territoriale, mais qu’on ne peut pas non plus considérer comme une exception d’un point de vue des ressources humaines ? Doit-on y consacrer des moyens pour le faire fonctionner, sur le modèle des secrétariats généraux des DT ou faut-il compter sur les ressources de la DRHM ?

Et si on laisse la DRHM s’occuper du siège, peut-on toujours considérer qu’il s’agit toujours d’une direction nationale qui ne s’occupe que des sujets nationaux ? Coincée entre ces deux services/directions, la direction générale a été, ces dernières années, incapable de décider vers qui se tourner pour échanger, dialoguer et surtout comprendre comment organiser le fonctionnement des directions du siège.

La première botte de foin serait celle du secrétariat général qui connait les personnels, peut piloter les réorganisations sur la base d’échanges préalables avec les équipes, assure le fonctionnement des instances et se pose comme l’interlocuteur RH des directeurs du siège. Mais très souvent, sa place et sa latitude sont insuffisantes et le Secrétariat Général enregistre les changements plus qu’il ne les pilote.

La seconde botte serait celle de la DRHM, direction dédiée aux questions des ressources humaines, totalement en capacité d’assurer la cohérence entre les décisions nationales et leur application locale, avec un directeur des ressources humaines qui a le poids nécessaire (normalement) pour garantir que chaque recrutement se fait sur une fiche de poste dédiée, pesée, avec un processus identique et sans passe-droit. Mais là aussi, choisir la DRHM risque de noyer le fonctionnement du siège dans une direction déjà surdimensionnée, à l’image des questions informatiques qui n’ont jamais pu exister en son sein.

C’est ce paradoxe qui tracasse notre animal, car, depuis 10 ans, il hésite et n’arrive pas à se décider.
Les deux organisations ont du sens et chacun de ces choix pourrait permettre d’avoir enfin une méthodologie de travail cohérente, mais, hélas pour les personnels et pour leurs représentants, la direction générale fait et défait son modèle.

Initialement confiée à la DRHM, il avait été décidé il y a quelques années de créer ce service de proximité via un Secrétariat Général (SG). Mais finalement, il s’avère compliqué pour la direction générale de piloter ce SG (et les instances) donc il devient urgent de remettre à plat ce fonctionnement en demandant à la DRHM de piloter à nouveau les ressources humaines du siège.

Vous le voyez, notre pauvre âne n’a pas fini d’hésiter entre ses deux bottes de foin et il est probable qu’il continue à hésiter dans les prochaines années.

Du point de vue de la CFDT VNF, nous ne nous inquiétons que d’un seul aspect, celui des personnels concernés qui vont re re changer de direction. Heureusement que, pour une fois, le processus s’est fait à peu près dans les règles, mais que d’énergie perdue pour revenir au point de départ.

S’il fallait retenir malgré tout une morale, c’est qu’il est toujours possible d’avancer quand on prend le temps d’analyser la situation et qu’on accepte de dialoguer avec les personnes concernées. Mais si la finalité consiste à revenir au point de départ, il y a fort à parier que Buridan ait eu raison et que notre âne finira par mourir d’inanition… Comme le dialogue social !

FIN

Toute l’équipe de la CFDT-VNF Siège vous souhaite de bons moments et de très belles fêtes de fin d’année avec vos proches et votre famille.

Intéressement pour les agents de droit public • Avis défavorable du guichet unique

Le Directeur général nous a indiqué que son plan B était de continuer à le porter auprès du ministère et sur un plan politique, les arguments et la décision ne portant pas sur le fond (de quoi est fait l’accord d’intéressement), mais sur la forme.

La CFDT-VNF a rappelé à la direction générale que l’engagement de la mise en place d’un tel dispositif portait sur 2020 et qu’il avait été reporté en 2021. Il semble que maintenant celui-ci soit reporté dans le meilleur des cas à bien plus tard encore.

La CFDT-VNF a demandé, comme elle l’avait fait en 2020, à ce que le Directeur général trouve, dans l’attente, la solution d’honorer ses engagements quitte à prévoir le versement d’une prime équivalente sur les régimes indemnitaires existants, car ce n’est pas encore une fois aux personnels d’en faire les frais.

La Direction a indiqué que cette demande n’obtiendrait pas l’aval nécessaire du contrôle budgétaire.
La CFDT-VNF ne lâchera pas le sujet intéressement et continuera à se battre pour sa mise en œuvre dans un souci d’harmonisation de la communauté de travail.

Dans l’attente, elle porte une nouvelle proposition à savoir :
De verser dès cette année l’équivalent de ce qui aurait dû être versé en 2020 et 2021 au travers du dispositif « prime macron PEPA » (prime exceptionnelle de pouvoir d’achat) qui offre la possibilité de verser jusqu’à 1000€ sans charge aux personnels public. Ainsi la direction pourra faire la démonstration d’allier les paroles aux actes ! Attention cela devra être fait avant le 31 mars 2022 pour ouvrir droit à une exonération de cotisation pour l’employeur.

Les modalités post-concours pour le passage à CEEP ont changé

Passer et réussir les concours même sans prise de poste

Désormais, suite à un choix de la direction générale, la réussite au concours n’est plus assujettie de contraintes comme une prise de poste ou la prise de responsabilités. Il était important que cette harmonisation permette une égalité de traitement des AEP souhaitant passer un concours à VNF.

Augmentation significative du taux de promotion :

De 6,5 % en 2021 à 16,5 % pour les 3 années à venir
La CFDT-VNF a, à de multiples reprises, interpellé par écrit le ministère sur la faiblesse du taux pro/pro pour le passage à CEEP (C3) qui, en plus d’être le plus petit de tous les corps et grades du ministère, ne permettait plus d’assurer un déroulé de carrière sur deux niveaux de grade pour les PETPE pour la plupart entrés au grade d’AEP (C2). Ce taux était pour 2021 de 6,5 %.

La suite des rendez-vous salariaux de la Fonction Publique a permis de sortir de cette impasse avec un taux passé à 16,5 % pour les années 2022, 2023 et 2024. Cela permettra, nous le souhaitons, de s’assurer que tout agent aura au moins bénéficié d’une promotion durant sa carrière.

De nombreux postes concernés par l’augmentation du taux de promotion

Comme cela avait été annoncé lors des rendez-vous salariaux de la Fonction Publique, un certain nombre d’évolutions des taux pro/pro sont à noter :

pour les Adjoints Administratifs, le taux évolue de 10 à 16,5 % pour le passage à AAP1 et de 16 à 28 % pour le passage à AAP2 ;
pour les Personnels d’Exploitation, le taux évolue de 6,5 à 16,5 % pour le passage à CEEP (C3) et de 20 à 28 % pour le passage à AEP (C2) ;
pour les TSDD, le taux évolue de 8 à 14 % pour le passage à TSCDD et de 11 à 18 % pour le passage à TSPDD ;
pour les SACDD, le taux évolue de 10 à 14 % pour le passage à SACDD CE et de 10 à 18 % pour le passage à SACDD CS ;
pour les dessinateurs, le taux évolue de 7,5 à 17 % pour le passage à dessinateur en chef.

Pour rappel, les promotions ne sont plus traitées en CAP. Aussi, la CFDT-VNF souhaite que l’Administration mette à profit l’augmentation de ces taux afin de s’assurer que tous les personnels auront, conformément aux engagements du PPCR, un déroulé de carrière sur deux niveaux de grade minimum.

Mise en place d’un parcours de formation pour les saisonners

La CFDT-VNF a longtemps rappelé l’obligation de former les saisonniers pour des questions de sécurité et d’efficacité

Aussi, face à ce constat et devant les multiples difficultés et risques auxquels sont confrontés les saisonniers, la CFDT-VNF a demandé à plusieurs reprises que l’établissement s’assure de leur transmettre les connaissances et compétences nécessaires à la tenue de leur poste par le biais d’un réel programme de formation renforcé.

Des formations disparates en fonction des DT

En effet, force est de constater que les saisonniers sont formés chaque année de façon très disparate selon les DT. Parfois même, ce sont des CDD et des saisonniers fraîchement arrivés qui doivent assurer l’accompagnement pratique sur site des nouveaux arrivants.

Élaboration d’un parcours de formation homogène pour tous les saisonniers

Suite à notre demande insistante, la direction a présenté un nouveau programme de formation spécifique et obligatoire pour l’intégration des saisonniers. Celui-ci a vocation à homogénéiser les pratiques qui varient d’une DT à l’autre, mais aussi à professionnaliser les nouveaux venus sans expérience des pratiques et des ouvrages de VNF tout en renforçant leur sécurité.

Une formation construite en collaboration avec les représentants de la DTCB et DTSO

Dans ce cadre, la DRHM a mis en place un groupe de travail constitué de représentants de la DTCB et DTSO afin de construire un parcours de formation harmonisé à l’échelle de l’établissement. L’objectif est de mettre en place un socle commun de connaissances obligatoires pour l’ensemble des saisonniers et d’évaluer le degré de compréhension des apprenants.

Un programme en deux étapes

Ce projet a été présenté au CHSCT Central du 18 novembre dernier et a fait l’objet de nombreux échanges. Construit sur 2 journées, le programme proposé par la direction est décomposé comme suit :

Jour 1 : accueil et intégration des saisonniers en présentiel (volet général de 2 fois 3 heures) ;
Jour 2 : prise de poste individuelle avec l’encadrant de proximité du site d’affectation (volet technique).

Selon la direction, cette formation n’est pas un préalable à la prise de poste, mais doit intervenir le plus tôt possible. Des contenus dématérialisés viendront compléter ce process d’accompagnement, les tutos inscrits dans le campus digital pourront être adaptés afin de tenir compte des réalités locales.

Un bon début mais insuffisant

La CFDT-VNF a salué le fait qu’enfin la direction entende sa revendication, car jusqu’à présent et en l’absence de cadrage, chacun faisait comme il pouvait avec les moyens du bord. Pour autant, elle considère que le temps alloué à cet accompagnement est très insuffisant au regard du programme chargé, du profil des nouveaux recrutés, des responsabilités du poste et des conséquences induites en cas d’incident.

La CFDT-VNF a indiqué qu’outre le programme théorique qu’il va falloir ingérer en deux fois trois heures sur une journée ce qui paraît compliqué au regard de tous les sujets abordés, VNF compte de nombreux ouvrages déclarés « critiques » et/ou pour le moins spécifiques sur lesquels ces agents doivent intervenir.

Un accompagnement d’une semaine serait davantage approprié selon la CFDT-VNF

Jour 1 et 2: accueil et intégration des saisonniers en présentiel (volet général) ;

Jour 3 : prise de poste individuelle avec l’encadrant de proximité du site d’affectation (volet technique).
Un tuilage pendant 2 jours avec un agent expérimenté afin de mettre en pratique les connaissances théoriques acquises, savoir appréhender les spécificités de l’ouvrage et mémoriser les bons réflexes à avoir notamment sur la sécurité.

Une formation systématique à la prise de poste et pas en cours

De plus, pour la CFDT-VNF, il est primordial et obligatoire que cet accompagnement intervienne préalablement à toute prise de poste afin de donner à chacun les moyens de mener à bien ses missions en toute sécurité.

Il conviendra d’anticiper les recrutements et de laisser le temps aux personnels pour former et se former. Faire une formation quelques semaines après une date d’arrivée pour des contrats de quelques mois (et parfois quelques semaines) est une bêtise sans nom.

Toujours pas de reconnaissance financière pour le compagnonnage

Par ailleurs, la CFDT-VNF regrette l’absence d’indemnisation financière du compagnonnage. Celui-ci devrait être reconnu comme un process de formation à part entière et valorisé en conséquence. Cet avis a d’ailleurs été partagé par l’ISST, qui a reconnu lors du CHSCT central que les jours de formation « pratique » devraient être rémunérés.

Vous l’aurez compris, ce projet est, pour la CFDT-VNF, une première ébauche qui mérite d’être complétée afin d’aboutir à un dispositif fiable et sécurisé. Aussi, elle a proposé à la direction d’élargir son groupe de travail en y associant un représentant de chaque CHSCT local désigné par les OS. Ces derniers pourraient participer en qualité d’observateur à la formation afin qu’un retour d’expériences permette d’enrichir les réflexions et de faire évoluer le dispositif à un niveau uniforme et satisfaisant.
La direction a accepté cette proposition.

Étendre ce projet aux CDD exploitation

Il est à noter que si ce parcours est destiné aux saisonniers, il n’en demeure pas moins que bon nombre de CDD exploitation œuvrent sur le terrain chaque jour. Aussi, la CFDT-VNF a demandé d’inclure ces personnels dans ce dispositif. Par ailleurs, la CFDT-VNF a suggéré à la direction de mettre en place, en parallèle, un guide sur les règles à respecter et personnes à contacter afin de permettre aux saisonniers de s’y référer en cas de besoin.

En cette période où VNF a de plus en plus souvent recours à des contrats précaires, ce parcours d’accompagnement et d’intégration est plus que nécessaire notamment quand la direction affiche comme priorité numéro une : la sécurité.