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DTRS : Lettre à Élise

Jusqu’à maintenant pour envoyer un document par courrier en UTI, il fallait :

  • Rédiger la lettre
  • La mettre dans un parapheur
  • Poser le parapheur sur le bureau du signataire
  • Récupérer le document signé généralement dans la foulée
  • Envoyer le document

Pour une fois qu’il y avait un processus de simple à VNF, c’était trop beau pour que cela dure… Donc est apparue cette chère ÉLISE !

Pour faire simple et le plus court possible, le processus peut être celui-ci :

  • Prendre en charge un document reçu en l’enregistrant dans ÉLISE tout en renseignant tous les éléments nécessaires
  • Créer un processus pour une réponse
  • Demander des taches pour ce document suivant les destinataires internes :
    • Prise en charge
    • Lecture
    • Traitement
    • Validations
    • Signature
  • Enregistrer le document comme « expédié » dans Élise
  • Diffuser par voie postale
  • Notifier l’envoi à tous les intervenants dans le processus

Pour ceux qui chercheraient de fausses notes dans cette partition, quelques indices dans les 24 tutoriels pour les utilisateurs (et faut bien ça…) :

Extraits : 

« Une fois le projet de réponse rédigé et validé, il convient d’imprimer le courrier définitif, de le faire signer (de manière manuscrite) et de l’intégrer à Élise en tant que courrier signé. »

QUELLE AVANCÉE ! Ne jetez surtout pas vos anciens parapheurs, ils serviront encore. Bon, ce sera plus long, mais c’est le progrès…

« Si le courrier signé a été réalisé en dehors d’Élise, il ne contient pas le QR code de reconnaissance. Il convient alors d’utiliser la fonction d’impression, option “fiche de numérisation” puis de scanner vers Élise les deux feuilles : fiche de numérisation puis courrier signé. Le courrier signé viendra automatiquement s’insérer comme une pièce du dossier courrier ».

Quand on vous dit que ce logiciel va vous simplifier la tâche…

« Attributions multiples : à un moment donné, plusieurs destinataires peuvent avoir, en même temps, des tâches à effectuer. L’attributaire actif à ce moment doit se charger de coordonner les actions des uns et des autres pour aboutir au traitement du courrier. »

Et pour l’attributaire actif susnommé, bonne chance à lui pour gérer cela… déjà qu’avant il fallait des années pour comprendre certains circuits de signatures selon les sujets… Mais oui, si vous ne l’aviez pas encore compris, ÉLISE va vous amener gain de temps et simplicité dans la gestion des courriers…

On se demande quelles têtes bien pensantes et bureaucratiques continuent de pousser le déploiement de ce logiciel à VNF alors qu’il fait une majorité de mécontents… A-t-on déjà oublié que les personnels en UTI ont d’autres choses à faire que d’essayer de se débrouiller avec des outils chronophages de la sorte ?

DES MOTS ET DES MAUX

S’il existe des petits MOTs, de grands MOTs, des gros MOTs, des MOTs doux…

Il convient de rappeler à ces directions qui nous en abreuvent régulièrement que tout doit avoir un sens et que chaque MOT, de par son sens, peut provoquer bien des MAUX.

Force est de constater les communications qui sont MOTivées par une volonté de vendre des objectifs fixés qui comportent de bons MOTs sans toutefois se soucier des MAUX qu’elles génèrent car l’éMOTion ne se maîtrise pas, c’est un ressenti… 

Aussi quel que soit le MOTif, si vous voulez rester MOTeur, attention à ce que vos MOTs ne soient pas source de MAUX car nous ne sommes pas des aniMAUX…

Sinon, les gros MOTs finiront par être de sortie et en attendant MOTus et surtout évitez les MOTs doux, nous n’y croirions pas…

Crise de popularité du DTCB : cherchez l’erreur

Cette façon de communiquer est très mal interprétée par le personnel. La vraie question à se poser est : « pourquoi si peu de personnels veulent y participer ? » 

La covid ? La forte rupture du dialogue social ? La lassitude des clowneries ? 

Sur le fond, les agents ne comprennent pas !!! Pas d’argent pour travailler, mais des manifestations coûteuses qui imputent d’un bras le budget de fonctionnement. Des réunions de service sont organisées à grands frais pour le paraître certainement ! Quelle est la volonté de nos responsables de service de passage chez nous ? Ils tricotent et détricotent, avec pour seul objectif de bons soldats aux ordres : répondre aux demandes de réductions d’effectifs du ministère et donc du DG.

Toujours à votre écoute et proche de vous, la CFDT-VNF est allée à votre rencontre en organisant notamment des HMI « volantes » :  les 27 et 28 avril sur le périmètre de l’UTI Saône-Loire (canal du Centre, canal de Roanne à Digoin) et SEMEH, puis les 24 et 25 mai sur l’UTI Val de Loire-Seine. 

De nombreuses questions ont concerné le devenir des agents dans le projet de VNF. Tout et son contraire sont colportés au sein des territoires. De nombreux sujets suscitent l’inquiétude des personnels : rupture numérique à la veille des élections, formations des agents… 

Cher(e)s Collègues, nous vous remercions pour avoir été présents aux HMI et pour la qualité des échanges. Nous restons à votre disposition pour vous apporter tout complément d’information ou pour échanger avec vous sur votre situation.

Dialogue social en DTCB : un début d’embellie

Les plus

Après des mois de rupture de dialogue et la mise en place d’un mouvement intersyndical, les instances reprennent progressivement… Ainsi, un CTUP s’est tenu le 12 mai dernier. À la demande des OS, la direction a accepté une modification de l’ordre du jour. 

Des avancées ont eu lieu sur des points d’achoppement qui duraient depuis plusieurs mois. La note de gestion relative aux véhicules d’astreintes a été finalisée et validée. Le groupe de travail portant sur les astreintes a été relancé sous l’égide de la directrice adjointe, ce qui a permis de faire voter le nouveau règlement intérieur de la DT.

La CCOPA s’est déroulée le 13 avril, au cours de laquelle les échanges ont été constructifs et pour une fois sans trop d’anicroches. La ligne directrice est de promouvoir le maximum de grades du premier niveau vers un niveau supérieur afin que les OPA de bas de grille se retrouvent au-dessus du SMIC horaire.

Bémol : une avance sur l’année 2023 ! En effet, pour parvenir à faire progresser l’ensemble des ouvriers, la CCOPA a dû demander une enveloppe en surbooking. Cette demande a été acceptée !


Les moins

Beaucoup trop de postes non occupés !

La direction construit ses analyses en comptabilisant uniquement les postes vacants. Mais si on y rajoute les restrictions pour incapacité au poste occupé et les arrêts maladie de longue durée, certains centres ne peuvent plus fonctionner. De plus, le peu d’agents restants doit se partager les missions des absents. Et quand le dernier survivant n’est plus là, tout explose !

À titre d’exemple pour l’exploitation : aucun chef d’équipe n’est présent au sein des équipes à St Satur et Nemours. Quant à Briare, 2 chefs d’équipe sont présents au lieu de 5… Les agents n’ont que 2 bras et ne peuvent assumer le travail de 3 ou 4 personnes prévues sur le papier.

Aussi, malgré la reprise timide du dialogue social dans la DT, n’oublions pas qu’en 2016, une enquête RPS avait démontré les effets délétères du projet de service. Pour autant, force est de constater qu’en 2022, on prend les mêmes et on recommence ! 

Ainsi, de nouveaux arrivants étudient et planchent sur les futures organisations sans tenir compte de l’historique et le devenir des personnels sur l’ensemble de la DT. 

Comme le disait Albert Einstein :
« La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent ».

De fait, les responsables de la DT quêtent le moindre signe d’amélioration, mais la DT serait plus attractive avec des promesses de financement et d’hypothétiques évolutions positives du COP. 

Dans le cas contraire, on peut toujours espérer un « EFFET KETCHUP » : à force de taper sur le fond de ce qui reste, la sauce finira par jaillir…

DTCB : De «nouvelles techniques» de surcharge sont inventées à l’UTI Val de Loire Seine

Technique n° 1 :
Le «  y’a qu’à, faut qu’on »

Problème : Les services (CEMI, CMS, PC) ont échangé avec l’UTI sur les difficultés rencontrées. 

À titre d’exemple, les encadrants des CEMI se plaignent de ne pas avoir assez de temps pour rencontrer les agents sur le terrain. Les agents, quant à eux, se plaignent de ne pas assez voir les encadrants sur le terrain. 

Après 4 mois d’échanges, on arrive aux solutions : « y’a qu’à, faut qu’on » ! Le tout sans prendre en compte les difficultés actuelles liées aux manques de moyens humains, techniques et financiers.

Solution miracle : organiser des réunions pour permettre les échanges ! 

Problème : le manque de temps ne le permet pas.

Résultat : c’est le serpent qui se mord la queue, les encadrants pourraient être considérés comme absents et les agents ont l’impression de ne pas être entendus.

Technique n° 2 :
«  Toujours plus… »

Problème : Comment faire encore plus avec toujours moins ?

Solution : On dit aux agents « faites ci, faites ça et rapprochez-vous des encadrants du CEMI ».

Puis aux encadrants « faites ci, faites ça et voyez cela avec les agents ».

Et aux agents et aux encadrants, on leur dit : « faites-moi un retour ».

Résultat : la voie hiérarchique est coupée et le planning de tâches est encore plus surchargé

Technique n° 3 :
Faire l’autruche

Problème : Tout est fait pour ne pas faire remonter les difficultés sous prétexte que VNF doit assurer un service public et qu’on se tire une balle dans le pied s’il est su (usagers, riverains, collectivités…) que les agents travaillent en mode dégradé. Manque de personnel, besoins de saisonniers, besoins de faucardage… Rien ne bouge. 

Solution : refuser les congés, faucarder en régie, mais sans faucardeur avec des chaînes, des crocs, une mini pelle et faire intervenir l’ensemble du CEMI (chef de centre, chefs d’équipe, agents pour retirer les algues), obliger les agents et saisonniers à passer de l’éclusage en poste fixe à l’accompagnement manuel sur 5 écluses sans émission d’avis à la batellerie aux usagers. 

Résultat : cela crée naturellement des tensions sur le terrain, et pour finir on demande au chef de CEMI d’aller écluser lui-même…

Technique n° 4 :
Faire culpabiliser les personnels

Problème : la direction (DIEE – service fonctionnel DTCB…) passe commande à l’UTI pour assurer la remontée des travaux pour les 10 années à venir. 

Solution : L’UTI demande aux CEMI de lui faire remonter ces informations en faisant un point avec les agents et en analysant l’ensemble du linéaire et tous les ouvrages.

Résultat : Ce travail est très intéressant, mais doit se faire en basse saison pour pouvoir compter sur la disponibilité des agents, et en déchargeant les encadrants de leurs missions quotidiennes. Cette mission prend du temps et n’est pas réalisable sur 3 semaines au mois de mai.

Réponse de l’UTI : « si on veut, on peut ». Mais bien sûr ! Certains peuvent peut-être commencer à 7 h et finir à 19 h et même manger devant l’ordinateur le midi pour gagner du temps ! Est-ce cela que souhaite la direction ? Pour rappel, le droit à la déconnexion existe !

Recrutement des saisonniers en DTCB : des méthodes discutables

La CFDT-VNF comprend les difficultés de recrutement et l’a même invoqué à plusieurs reprises, et ce même aux plus hautes instances de VNF (CTU Plénier du 12/10/2021 et CA de juillet 2021). 

Cependant, la CFDT-VNF a émis des réserves sur les conditions cavalières et anachroniques de cette réunion organisée sans préparation préalable. De plus et assez paradoxalement sur une UTI, les saisonniers, qui œuvrent depuis plusieurs années auprès de VNF, se voient menacés de ne pas être prolongés plus d’un mois. Cherchez l’erreur ?

Le comportement managérial à tous les étages provoque des départs ou les accélère, ce qui provoque l’inquiétude des agents : les nombreux départs annoncés génèreront parfois l’absence d’encadrants dès le mois de juillet. La CFDT-VNF ne cesse d’alerter la direction sur ces sujets. 

DTNPC : Visite de l’écluse de Valenciennes par le grand public

Et nous ne pouvons passer à côté de la fête du port de Valenciennes Valescaut qui le 28 mai, sur les bords de l’Escaut, a fait le plein d’activités et là aussi une fois de plus VNF, en partenariat avec l’office de tourisme, a fait visiter aux amateurs son écluse.

Nous aurions pu aussi citer d’autres exemples, le pardon de la batellerie du 1er mai à Douai sur le territoire de l’UTI Deûle-Scarpe, tradition bien ancrée où VNF a toute sa place. La région des Hauts-de-France n’a pas à rougir de son patrimoine et des femmes et hommes de VNF qui malgré tout, dans la morosité d’un service qui s’effrite et des surcharges de travail qui les affaiblissent, continuent à mettre en valeur leur savoir, leur métier et la voie d’eau !

Souhaitons que la direction locale et la direction générale fassent preuve d’autant d’énergie et de rigueur pour se battre et parfois s’exposer dans l’objectif d’obtenir les moyens et les outils suffisants pour permettre aux personnels de travailler sereinement et rêvons un peu : d’être reconnus et valorisés ! 

Une piste pour commencer la démonstration ? Publier et pourvoir tous les postes vacants des organigrammes présentés en instance plutôt que de jongler avec des gels de postes, des suppressions ou tout simplement de laisser traîner pour satisfaire des plafonds d’emplois au risque d’occasionner surcharge de travail et mal être pour les personnels !

DTNPC : Comme dit le dicton «en mai, fais ce qu’il te plaît»

L’UTI Escaut-St-Quentin toujours sur le pont 

Nos agents sur le terrain n’ont pas attendu le COP et ses orientations stratégiques pour promouvoir leur outil au quotidien à savoir : la voie d’eau ! Ainsi, malgré la crise Covid et la réduction des effectifs, ils sont restés fidèles, présents, disponibles pour accompagner les initiatives et actions locales qui se sont multipliées ces dernières semaines.

Échanges de bonnes pratiques avec le Service public de Wallonie

Tout d’abord, le 11 avril, une délégation du Service public de Wallonie est venue en visite sur l’écluse de Fresnes dans le cadre d’échanges sur les méthodes d’exploitation et de maintenance des deux services de part et d’autre de la frontière. L’initiative ne s’arrêtera pas là puisque d’autres rencontres ont été programmées. À noter que le Service public wallon est aussi partie prenante au même titre que VNF dans le projet de réouverture du canal de Condé à Pommeroeul. Nul doute que ce genre d’action ne peut apporter qu’un regain de positivité à nos collègues et à leur travail.

Neutralité carbone : un climat malsain à la DTBSL

VNF reine du « green washing » : la voie d’eau écolo… de loin alors !

Le 4 avril dernier, les experts du climat de l’ONU ont publié un nouveau rapport consacré à la réduction des Gaz à Effet de Serre (GES). L’empreinte carbone des Français est d’environ 10 tonnes de CO2 par habitant et par an. Dans ce calcul sont prises en compte les émissions des services publics. Dans sa communication, la direction s’associe pleinement au principe de la neutralité carbone, plus solidaire ! En nouant des partenariats avec la ville de Paris, notre ministère de tutelle, la Région Île-de-France et d’autres entités prestigieuses, VNF est associé à divers projets pour des mobilités innovantes visant à la protection de l’environnement. Des études sont développées dans le cadre des Jeux Olympiques de 2024 pour proposer des solutions moins polluantes dans le transport de marchandises et de passagers de façon pérenne sur la voie d’eau.

Un parc automobile polluant et vieillissant

Toutefois, notre direction qui représente l’établissement dans la capitale ne paraît guère pressée de passer des paroles aux actes, surtout en ce qui concerne sa propre empreinte carbone. Les agents continuent pour la plupart de se déplacer dans des véhicules classés en CRIT’AIR 3, 4 ou 5. Ce problème n’a pas été anticipé dans certaines UTI qui sont aujourd’hui paralysées par les jours de restriction de circulation (assez nombreux ces dernières années). L’âge et l’état du parc automobile ne posent pas de problèmes particuliers à la direction dont la rigueur en matière de bilan carbone semble ne concerner que le monde extérieur. 

Les bateaux de service, c’est pire !

Ce double langage deviendrait risible s’il n’était pas tragique et alarmant quand il est question des bateaux de service. Sur ce chapitre, le problème de la pollution serait, pour rester courtois, le moindre des soucis de ces vieux rafiots pour certains toujours en attente d’hypothétiques titres de navigation, pour d’autres d’un passage au chantier naval, et pour tous d’un vrai budget d’entretien et de maintenance. 

Les maisons éclusières : des passoires thermiques

Inutile de revenir sur le sujet des maisons éclusières et des locaux en général dont la vétusté doit effrayer plus d’un expert. On le voit la DTBSL, qui se pose en censeur, n’innove guère en matière de protection du climat ! La région Île-de-France s’illustre comme une des plus mauvaises élèves en matière d’émission de CO2, et notre direction ne fait rien pour corriger ce triste bilan ! 

Moderniser, c’est aussi accepter d’établir le bilan carbone des UTI. En parler, développer des solutions avec le personnel, en un mot décider de vivre au 21e siècle !