Salariés du privé et obligation d’entretien professionnel tous les deux ans : La direction «botte en touche»
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La Direction « botte en touche »
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Félicitations aux promus !
Retrouvez, ICI, les résultats des promotions des agents MTE
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Un des points bloquants était la bascule au RIFSEEP avec seulement 95 % des ISS ce qui aurait induit une précarisation inacceptable d’une partie du régime indemnitaire de ces corps. La présence de la CFDT et d’une autre organisation syndicale, qui n’ont pas souhaité pratiquer la politique de la chaise vide, a permis d’obtenir la bascule avec comme base 100 % des ISS. C’est une réelle avancée.
Pour la CFDT-VNF, les discussions ne sont pas finies.
Comme elle l’a déjà indiqué à la DRH, la CFDT n’entend pas accepter une bascule moins favorable pour les corps techniques que ce qui a été fait pour les personnels administratifs. Cela implique un certain nombre de mesures dont le rattrapage à 1 du coefficient d’harmonisation, sauf situation particulière, pour tous les personnels basculés, etc…
La CFDT-VNF sera, comme à son habitude et comme elle le fait déjà pour les corps administratifs, force de propositions dans ces discussions qui devraient commencer début 2022.
Écrit par webm@ster le . Publié dans Les Eq'eaux régionaux,Rhône Saône. Laissez un commentaire
Le plus pitoyable dans l’histoire est que cet agent attendait cette promotion afin de pouvoir se projeter sur son départ en retraite, mais aussi que la direction pensait qu’il y avait deux exercices promotion au titre de 2021 et que le déclasser ne lui ferait rien perdre, car il passerait en promotion lors du second exercice…
Il passera donc en promotion, mais au titre de 2022, ce qui lui aura juste fait perdre une année… Si, bien évidemment, la direction ne l’oublie pas en cours de route…
Ceci met en avant le fait que, même si les CAP avec les organisations syndicales n’étaient peut-être pas un exercice facile, elles avaient au moins le mérite d’avoir des élus qui connaissaient parfaitement les situations individuelles des personnels, mais aussi le système obscur et complexe des promotions tantôt à l’année N, tantôt à l’année N+1…
Le législateur en a voulu autrement tablant sur une expertise suffisante de ses services.
Le premier exercice en la matière a prouvé qu’il se trompait…
On verra si le cru 2022 sera meilleur…
L’augmentation des taux de promotion défendue par la CFDT devrait aider la direction à éviter les loupés…
UN TECHNICIEN :
« Bonjour, monsieur VNF, je suis nouveau chez vous, je m’occupe des travaux sur mon UTI et en faisant le tour de mon secteur, j’ai vu une écluse très vétuste. J’ai envie de la rénover complètement, plateforme, maçonnerie, bajoyer, portes, automatisme.
Quand je suis arrivé, on m’a dit que VNF était en pleine modernisation donc ça tombe bien. J’ai travaillé tout le dossier technique donc quand est-ce que je pourrai commencer les travaux et ainsi contribuer à cet effort de modernisation ? »
VNF :
« Génial, on a besoin d’agents motivés comme vous. Vous allez voir, c’est très simple…
Déjà, il faut que ce soit inscrit dans la programmation budgétaire de la DIMOA. Avec un peu de chance comptez 1 an ou 2, à condition que l’on ait les crédits et suivant les priorités.
Il faut l’AE, les CP…
Ensuite il faut saisir le marché dans MARCO. »
LE TECHNICIEN :
« Bon c’est un logiciel moderne, ça doit être facile. »
VNF :
« Malheureux ! ATTENTION, il y a des paramètres obsolètes qu’il faudra modifier manuellement en éditant sous un format modifiable.
Bon. Une fois fini vous faites un rapport de présentation du DCE et le tout devra être corrigé et validé par PJM et BGQO, chacun leur tour. Sans oublier le CSP pour le CCAP. Avec un peu de chance, après plusieurs échanges par mail (bon, une vingtaine minimum quand même) la troisième ou quatrième version corrigée devrait être la bonne.
Puis ce rapport devra être signé par le RPA. ATTENTION, n’oubliez pas le bordereau de circuit des signatures. Il y en a qui l’ont oublié, ils ont eu des problèmes…
Toutes les pièces devront être enregistrées sous plusieurs dossiers sur le serveur, mais aussi sur un site SharePoint spécifique avec plein de sous-dossiers. Si ce n’est pas au bon endroit, faudra pas vous étonner que ça piétine…
Ensuite, le marché est publié dans PLACE et quand on a reçu toutes les offres vous choisissez le titulaire. »
LE TECHNICIEN :
« OK, et après on y va ? »
VNF :
« Holà pas si vite… »
« Pour que le marché soit signé, il faut rédiger un RAO que là aussi vous soumettez à BGQO et PJM (là aussi, normalement la 2e ou 3e version corrigée…) avant de le faire valider par le RPA. Ne pas oublier le bordereau de circuit des signatures et de faire numéroter le marché…
Bon, je résume le cas le plus simple. Maintenant si “ça monte” à Béthune à la DMP et CB, ce serait trop long à expliquer. Restons dans le simple, on n’a pas 4 heures devant nous… »
LE TECHNICEN :
« Oui, vous avez raison de simplifier… Parce que déjà là… Bon donc après ça c’est tout bon, je peux commencer le chantier ? »
VNF :
« C’est une blague ?
Vous êtes un marrant vous. Sérieusement, ensuite vous remplissez l’annexe 5 pour demander un EJ au CSP. ATTENTION de tout bien renseigner : Numéro de programme, de l’opération, du sous thème en vérifiant qu’il y a bien les CP bien sûr.
Comme vous êtes un chanceux, j’espère que vous n’aurez pas de déclaration de sous-traitant, sinon là aussi on n’a pas quatre heures…. »
LE TECHNICIEN (en sueur…).
« Bon. Donc après je commence le chantier ? Ça va être plus simple après ? »
VNF :
« Oui. Déjà c’est bien. Vous êtes arrivé jusque-là. Simple ? Pourquoi pas si par miracle tout se passe comme prévu sur le chantier.
Sinon prix nouveaux, avenant, OS, constats, prolongation de délai, décision de poursuivre… Avec à chaque fois le tourne-manège habituel : Rapport, BGQO, PJM, modifications puis 2e tour… 3e tour… »
LE TECNICIEN :
« Ne me parlez pas de malheur, ce serait la poisse ! Vivement la fin de chantier alors. »
VNF :
« Oui, si on veut.
À la fin, ce n’est pas compliqué : vous remplissez les documents Exe 4, Exe 5 et le 6 avec les 3 signatures, en espérant qu’il n’y ait pas de réserves. Ensuite les états d’acompte en calculant les révisions de prix (ATTENTION, pas de confiance aveugle dans MARCO…), puis les SF. Ensuite le DGD.
Je ne vous réexplique pas le circuit BGQO, PJM, CSP, RPA….
Bon tout est clair ? Pas de questions ? »
LE TECHNICIEN :
« Heu si. Je crois que cette écluse, à bien y réfléchir, elle est bien comme elle est. Sinon, la modernisation de la commande publique elle a lieu quand ? »
Fin
Toute l’équipe de la section CFDT-VNF vous souhaite de joyeuses fêtes de fin d’année.
Écrit par webm@ster le . Publié dans Les Eq'eaux régionaux,Siège. Laissez un commentaire
En effet, la ville du Pas de Calais a vu naitre un philosophe qui nous a transmis son savoir et que nous vous proposons de découvrir au travers du prisme de notre actualité du siège. Il s’agit de Jean Buridan, né au 13e siècle et ayant, entre autres, donné son nom au paradoxe de l’âne de Buridan. Rassurez-vous, nous n’allons pas nous embarquer dans une épreuve du bac littéraire.
Il s’agit d’une démonstration logique et absurde qui met en scène un âne affamé incapable de se décider entre deux bottes de foin identiques. Cette pauvre bête, ne pouvant choisir entre les deux bottes et restant coincée dans son dilemme, finit par mourir de faim sur place.
Attention, il est inutile d’appeler la SPA, nous n’avons pas eu besoin d’un âne pour vérifier cette démonstration, d’une part parce que nous sommes contre les violences envers les animaux et, d’autre part, parce que la direction générale le fait déjà très bien elle-même.
Pour y arriver, il suffit de remplacer l’âne par la direction générale et les bottes de foin par le secrétariat général et la direction des ressources humaines et des moyens.
Depuis la création de l’EPA, la gestion des ressources humaines des salariés et agents du siège est un serpent de fleuve pour notre pauvre direction générale. Comment s’occuper de cette structure qui n’est pas une 8e direction territoriale, mais qu’on ne peut pas non plus considérer comme une exception d’un point de vue des ressources humaines ? Doit-on y consacrer des moyens pour le faire fonctionner, sur le modèle des secrétariats généraux des DT ou faut-il compter sur les ressources de la DRHM ?
Et si on laisse la DRHM s’occuper du siège, peut-on toujours considérer qu’il s’agit toujours d’une direction nationale qui ne s’occupe que des sujets nationaux ? Coincée entre ces deux services/directions, la direction générale a été, ces dernières années, incapable de décider vers qui se tourner pour échanger, dialoguer et surtout comprendre comment organiser le fonctionnement des directions du siège.
La première botte de foin serait celle du secrétariat général qui connait les personnels, peut piloter les réorganisations sur la base d’échanges préalables avec les équipes, assure le fonctionnement des instances et se pose comme l’interlocuteur RH des directeurs du siège. Mais très souvent, sa place et sa latitude sont insuffisantes et le Secrétariat Général enregistre les changements plus qu’il ne les pilote.
La seconde botte serait celle de la DRHM, direction dédiée aux questions des ressources humaines, totalement en capacité d’assurer la cohérence entre les décisions nationales et leur application locale, avec un directeur des ressources humaines qui a le poids nécessaire (normalement) pour garantir que chaque recrutement se fait sur une fiche de poste dédiée, pesée, avec un processus identique et sans passe-droit. Mais là aussi, choisir la DRHM risque de noyer le fonctionnement du siège dans une direction déjà surdimensionnée, à l’image des questions informatiques qui n’ont jamais pu exister en son sein.
C’est ce paradoxe qui tracasse notre animal, car, depuis 10 ans, il hésite et n’arrive pas à se décider.
Les deux organisations ont du sens et chacun de ces choix pourrait permettre d’avoir enfin une méthodologie de travail cohérente, mais, hélas pour les personnels et pour leurs représentants, la direction générale fait et défait son modèle.
Initialement confiée à la DRHM, il avait été décidé il y a quelques années de créer ce service de proximité via un Secrétariat Général (SG). Mais finalement, il s’avère compliqué pour la direction générale de piloter ce SG (et les instances) donc il devient urgent de remettre à plat ce fonctionnement en demandant à la DRHM de piloter à nouveau les ressources humaines du siège.
Vous le voyez, notre pauvre âne n’a pas fini d’hésiter entre ses deux bottes de foin et il est probable qu’il continue à hésiter dans les prochaines années.
Du point de vue de la CFDT VNF, nous ne nous inquiétons que d’un seul aspect, celui des personnels concernés qui vont re re changer de direction. Heureusement que, pour une fois, le processus s’est fait à peu près dans les règles, mais que d’énergie perdue pour revenir au point de départ.
S’il fallait retenir malgré tout une morale, c’est qu’il est toujours possible d’avancer quand on prend le temps d’analyser la situation et qu’on accepte de dialoguer avec les personnes concernées. Mais si la finalité consiste à revenir au point de départ, il y a fort à parier que Buridan ait eu raison et que notre âne finira par mourir d’inanition… Comme le dialogue social !
FIN
Toute l’équipe de la CFDT-VNF Siège vous souhaite de bons moments et de très belles fêtes de fin d’année avec vos proches et votre famille.
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Le Directeur général nous a indiqué que son plan B était de continuer à le porter auprès du ministère et sur un plan politique, les arguments et la décision ne portant pas sur le fond (de quoi est fait l’accord d’intéressement), mais sur la forme.
La CFDT-VNF a rappelé à la direction générale que l’engagement de la mise en place d’un tel dispositif portait sur 2020 et qu’il avait été reporté en 2021. Il semble que maintenant celui-ci soit reporté dans le meilleur des cas à bien plus tard encore.
La CFDT-VNF a demandé, comme elle l’avait fait en 2020, à ce que le Directeur général trouve, dans l’attente, la solution d’honorer ses engagements quitte à prévoir le versement d’une prime équivalente sur les régimes indemnitaires existants, car ce n’est pas encore une fois aux personnels d’en faire les frais.
La Direction a indiqué que cette demande n’obtiendrait pas l’aval nécessaire du contrôle budgétaire.
La CFDT-VNF ne lâchera pas le sujet intéressement et continuera à se battre pour sa mise en œuvre dans un souci d’harmonisation de la communauté de travail.
Dans l’attente, elle porte une nouvelle proposition à savoir :
De verser dès cette année l’équivalent de ce qui aurait dû être versé en 2020 et 2021 au travers du dispositif « prime macron PEPA » (prime exceptionnelle de pouvoir d’achat) qui offre la possibilité de verser jusqu’à 1000€ sans charge aux personnels public. Ainsi la direction pourra faire la démonstration d’allier les paroles aux actes ! Attention cela devra être fait avant le 31 mars 2022 pour ouvrir droit à une exonération de cotisation pour l’employeur.
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Désormais, suite à un choix de la direction générale, la réussite au concours n’est plus assujettie de contraintes comme une prise de poste ou la prise de responsabilités. Il était important que cette harmonisation permette une égalité de traitement des AEP souhaitant passer un concours à VNF.
De 6,5 % en 2021 à 16,5 % pour les 3 années à venir
La CFDT-VNF a, à de multiples reprises, interpellé par écrit le ministère sur la faiblesse du taux pro/pro pour le passage à CEEP (C3) qui, en plus d’être le plus petit de tous les corps et grades du ministère, ne permettait plus d’assurer un déroulé de carrière sur deux niveaux de grade pour les PETPE pour la plupart entrés au grade d’AEP (C2). Ce taux était pour 2021 de 6,5 %.
La suite des rendez-vous salariaux de la Fonction Publique a permis de sortir de cette impasse avec un taux passé à 16,5 % pour les années 2022, 2023 et 2024. Cela permettra, nous le souhaitons, de s’assurer que tout agent aura au moins bénéficié d’une promotion durant sa carrière.
Comme cela avait été annoncé lors des rendez-vous salariaux de la Fonction Publique, un certain nombre d’évolutions des taux pro/pro sont à noter :
pour les Adjoints Administratifs, le taux évolue de 10 à 16,5 % pour le passage à AAP1 et de 16 à 28 % pour le passage à AAP2 ;
pour les Personnels d’Exploitation, le taux évolue de 6,5 à 16,5 % pour le passage à CEEP (C3) et de 20 à 28 % pour le passage à AEP (C2) ;
pour les TSDD, le taux évolue de 8 à 14 % pour le passage à TSCDD et de 11 à 18 % pour le passage à TSPDD ;
pour les SACDD, le taux évolue de 10 à 14 % pour le passage à SACDD CE et de 10 à 18 % pour le passage à SACDD CS ;
pour les dessinateurs, le taux évolue de 7,5 à 17 % pour le passage à dessinateur en chef.
Pour rappel, les promotions ne sont plus traitées en CAP. Aussi, la CFDT-VNF souhaite que l’Administration mette à profit l’augmentation de ces taux afin de s’assurer que tous les personnels auront, conformément aux engagements du PPCR, un déroulé de carrière sur deux niveaux de grade minimum.
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Aussi, face à ce constat et devant les multiples difficultés et risques auxquels sont confrontés les saisonniers, la CFDT-VNF a demandé à plusieurs reprises que l’établissement s’assure de leur transmettre les connaissances et compétences nécessaires à la tenue de leur poste par le biais d’un réel programme de formation renforcé.
En effet, force est de constater que les saisonniers sont formés chaque année de façon très disparate selon les DT. Parfois même, ce sont des CDD et des saisonniers fraîchement arrivés qui doivent assurer l’accompagnement pratique sur site des nouveaux arrivants.
Suite à notre demande insistante, la direction a présenté un nouveau programme de formation spécifique et obligatoire pour l’intégration des saisonniers. Celui-ci a vocation à homogénéiser les pratiques qui varient d’une DT à l’autre, mais aussi à professionnaliser les nouveaux venus sans expérience des pratiques et des ouvrages de VNF tout en renforçant leur sécurité.
Dans ce cadre, la DRHM a mis en place un groupe de travail constitué de représentants de la DTCB et DTSO afin de construire un parcours de formation harmonisé à l’échelle de l’établissement. L’objectif est de mettre en place un socle commun de connaissances obligatoires pour l’ensemble des saisonniers et d’évaluer le degré de compréhension des apprenants.
Ce projet a été présenté au CHSCT Central du 18 novembre dernier et a fait l’objet de nombreux échanges. Construit sur 2 journées, le programme proposé par la direction est décomposé comme suit :
Jour 1 : accueil et intégration des saisonniers en présentiel (volet général de 2 fois 3 heures) ;
Jour 2 : prise de poste individuelle avec l’encadrant de proximité du site d’affectation (volet technique).
Selon la direction, cette formation n’est pas un préalable à la prise de poste, mais doit intervenir le plus tôt possible. Des contenus dématérialisés viendront compléter ce process d’accompagnement, les tutos inscrits dans le campus digital pourront être adaptés afin de tenir compte des réalités locales.
La CFDT-VNF a salué le fait qu’enfin la direction entende sa revendication, car jusqu’à présent et en l’absence de cadrage, chacun faisait comme il pouvait avec les moyens du bord. Pour autant, elle considère que le temps alloué à cet accompagnement est très insuffisant au regard du programme chargé, du profil des nouveaux recrutés, des responsabilités du poste et des conséquences induites en cas d’incident.
La CFDT-VNF a indiqué qu’outre le programme théorique qu’il va falloir ingérer en deux fois trois heures sur une journée ce qui paraît compliqué au regard de tous les sujets abordés, VNF compte de nombreux ouvrages déclarés « critiques » et/ou pour le moins spécifiques sur lesquels ces agents doivent intervenir.
Jour 1 et 2: accueil et intégration des saisonniers en présentiel (volet général) ;
Jour 3 : prise de poste individuelle avec l’encadrant de proximité du site d’affectation (volet technique).
Un tuilage pendant 2 jours avec un agent expérimenté afin de mettre en pratique les connaissances théoriques acquises, savoir appréhender les spécificités de l’ouvrage et mémoriser les bons réflexes à avoir notamment sur la sécurité.
De plus, pour la CFDT-VNF, il est primordial et obligatoire que cet accompagnement intervienne préalablement à toute prise de poste afin de donner à chacun les moyens de mener à bien ses missions en toute sécurité.
Il conviendra d’anticiper les recrutements et de laisser le temps aux personnels pour former et se former. Faire une formation quelques semaines après une date d’arrivée pour des contrats de quelques mois (et parfois quelques semaines) est une bêtise sans nom.
Par ailleurs, la CFDT-VNF regrette l’absence d’indemnisation financière du compagnonnage. Celui-ci devrait être reconnu comme un process de formation à part entière et valorisé en conséquence. Cet avis a d’ailleurs été partagé par l’ISST, qui a reconnu lors du CHSCT central que les jours de formation « pratique » devraient être rémunérés.
Vous l’aurez compris, ce projet est, pour la CFDT-VNF, une première ébauche qui mérite d’être complétée afin d’aboutir à un dispositif fiable et sécurisé. Aussi, elle a proposé à la direction d’élargir son groupe de travail en y associant un représentant de chaque CHSCT local désigné par les OS. Ces derniers pourraient participer en qualité d’observateur à la formation afin qu’un retour d’expériences permette d’enrichir les réflexions et de faire évoluer le dispositif à un niveau uniforme et satisfaisant.
La direction a accepté cette proposition.
Il est à noter que si ce parcours est destiné aux saisonniers, il n’en demeure pas moins que bon nombre de CDD exploitation œuvrent sur le terrain chaque jour. Aussi, la CFDT-VNF a demandé d’inclure ces personnels dans ce dispositif. Par ailleurs, la CFDT-VNF a suggéré à la direction de mettre en place, en parallèle, un guide sur les règles à respecter et personnes à contacter afin de permettre aux saisonniers de s’y référer en cas de besoin.
En cette période où VNF a de plus en plus souvent recours à des contrats précaires, ce parcours d’accompagnement et d’intégration est plus que nécessaire notamment quand la direction affiche comme priorité numéro une : la sécurité.
Écrit par webm@ster le . Publié dans Les Eq'eaux nationaux,Les Eq’eaux privés. Laissez un commentaire
Une étude d’impact a été réalisée. Ainsi, sur la base d’un diagnostic, des propositions d’organisation ont été étudiées compte tenu de leurs avantages et inconvénients. Une charte de gestion a été rédigée en concertation avec l’ensemble des équipes RH au siège et en région afin de recenser les missions de chacun et identifier celles qui seront rapatriées au SGAP.
Un service de proximité sera conservé pour les salariés au sein de chaque DT et au siège. Ils conserveront la gestion de la formation, du recrutement, des entretiens professionnels, le suivi de la NAO et l’accueil physique des salariés notamment. Quant au SGAP, il assurera la gestion contractuelle (rédaction du contrat, suivi des avenants…) et la paie. Pour ce faire, ce pôle sera composé d’un responsable, 4 gestionnaires GA/paie et un chargé de gestion collective. Un plan d’accompagnement a été défini par le biais de formations et/ou compagnonnage afin de permettre aux personnels d’acquérir l’ensemble des compétences nécessaires à leur poste. Des procédures et documents types seront rédigés d’ici la fin du 1er semestre 2022.
Une boîte mail sera créée et des permanences téléphoniques seront organisées afin de permettre aux salariés de contacter les gestionnaires sur leur situation.
Si la CFDT-VNF s’est prononcée favorable quant à l’organisation fonctionnelle proposée pour la gestion administrative et paie des salariés de droit privé lors du CTU Privé du 14 septembre, elle a toutefois émis des réserves sur :
Écrit par webm@ster le . Publié dans Les Eq'eaux régionaux,Sud-Ouest. Laissez un commentaire
Depuis plusieurs années, le passage à la demande des plaisanciers le week-end en basse saison entraine de nombreuses difficultés, notamment par des comportements abusifs de quelques plaisanciers avec des conséquences particulièrement sérieuses sur les personnels d’exploitation.
Ce sujet avait déjà fait l’objet de vifs débats en CHSCT, il y a quelques années. En effet, un agent d’exploitation avait assuré un passage à la demande le week-end en dehors des garanties minimales en raison du comportement abusif de la part d’un plaisancier. Au lieu de choisir la facilité en reportant la faute sur le chef d’équipe qui a organisé ce passage à la demande dans de mauvaises conditions, la CFDT-VNF avait fait le constat que la DTSO n’avait déjà plus les moyens d’offrir aux plaisanciers la possibilité de naviguer en basse saison de la même manière qu’en haute saison sur le Canal des Deux Mers.
En effet, compte tenu des réductions récurrentes d’effectif depuis de trop nombreuses années que nous déplorons tout autant que les autres syndicats, le passage à la demande de tous les bateaux le week-end en basse saison se fait au détriment, au mieux du droit à une vie familiale des agents d’exploitation, au pire du respect des garanties minimales.
Il convient de rappeler que les agents d’exploitation sont aujourd’hui mobilisés un week-end sur deux en haute saison et un week-end sur quatre en basse saison.
Sur certains centres, il arrive actuellement qu’en basse saison, les agents d’exploitation doivent travailler un week-end sur trois. Cela démontre bien qu’en l’absence d’augmentation des effectifs de la DTSO, il est indispensable de trouver des solutions afin que les week-ends, où les agents d’exploitation sont mobilisés par le service, n’augmentent pas et particulièrement en basse saison.
Ainsi, la CFDT-VNF souhaite la garantie que tous les agents d’exploitation ne soient pas mobilisés par le service plus d’un week-end sur quatre en basse saison.
En cohérence avec cette revendication, la CFDT-VNF demande depuis plusieurs années que les passages à la demande le week-end en basse saison soient encadrés, car très peu de plaisanciers sont présents sur le réseau en basse saison. Néanmoins, les conséquences pour les personnels d’exploitation sont particulièrement impactantes sur leur vie privée et familiale.
Avec responsabilité et réalisme, la CFDT-VNF assume donc cette demande. Il convient de rappeler que l’encadrement du passage à la demande des plaisanciers le week-end, proposé par la direction, s’est fait en concertation avec les représentants des usagers. Cet encadrement ne supprime pas les passages à la demande le week-end concernant :
les professionnels (bateaux à passagers/péniches hôtel).
les convoyages si annoncés par une base de location.
les passages pour raisons techniques (notamment réservation en cale ou chantier) y compris pour les plaisanciers.
Comme cela a été demandé par les représentants des usagers, cet encadrement du passage à la demande ne sera pas appliqué le premier week-end de la basse saison afin de permettre aux plaisanciers de naviguer jusqu’à la fin de la haute saison.
Par ailleurs, la CFDT-VNF a demandé à la direction d’étudier la possibilité d’instaurer des règles différentes pour le passage à la demande entre le Canal du Midi et le Canal Latéral. En effet, ces deux canaux étant très différents tant en termes de fonctionnement que de fréquentation, la question mérite d’être posée.
En outre, la CFDT-VNF a également demandé la mise en place d’outils informatiques pour faciliter la gestion des passages à la demande.
Les demandes de la CFDT-VNF et plus particulièrement son souhait de garantir à tous les agents d’exploitation le droit à une vie familiale ayant été entendues par la direction territoriale, la CFDT-VNF a décidé de s’abstenir concernant le projet d’encadrer le passage à la demande le week-end en basse saison.
A vous toutes et tous, à vos proches, à vos familles, la section CFDT-VNF de la DT SO vous souhaite d’excellentes fêtes de fin d’année. Profitez bien et prenez soin de vous.
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