Jeux Olympiques de Paris : des personnels impactés
Les Jeux Olympiques se tiendront à Paris du 26 juillet au 11 août 2024 et les Jeux Paralympiques du 28 août au 8 septembre. Des mesures sont prises pour garantir la continuité des services pendant cet événement mondial et mobiliser les personnels. De nombreux personnels seront impactés directement car ils relèvent d’activités clés ou indirectement en raison de leur affectation géographique proche des sites de compétition. Dans ce cadre, la direction a rédigé une note en date du 5 mars adressée à l’ensemble de ses directeurs afin de préciser le cadre applicable en matière d’organisation de travail, de congés, et de dispositifs spécifiques susceptibles d’être mobilisés pendant cette période. Cette note a été présentée en CSA central du 25 mars dernier.
UNE ORGANISATION DE TRAVAIL MODIFIÉE
Face à l’organisation de cet événement, la direction préconise de :
► Éviter les déplacements en région parisienne pendant la période du 19 juillet au 8 septembre ;
► Privilégier les réunions en visioconférence ou en présentiel sur d’autres sites VNF ;
► Exercer le télétravail pour les personnels affectés en région parisienne ;
► Exercer le télétravail renforcé pour les personnels des bâtiments administratifs de la DTBS et du Siège affectés à FSD ;
► Organiser les congés d’été 2024 en concertation étroite entre les personnels et leurs managers.
DES PERSONNELS MOBILISABLES EN DT ET AU SIÈGE
Les personnels mobilisés sur les JOP 2024 seront principalement ceux de la DTBS et les personnels d’autres DT appelés en renfort sur la gestion du réseau (exploitation, gestion hydraulique, maintenance, logistique), l’informatique industrielle et de gestion, la communication, le service domaine, les services juridiques/achats, les ressources humaines et services généraux et les services aux usagers. Au siège, seront concernés des personnels de la Direction des systèmes d’information et du numérique et de la Direction de la communication.
Lors des échanges en CSA Central, la CFDT-VNF a alerté la direction sur l’allongement possible du temps de trajet domicile/lieu de travail pour travailler sur un site déporté ainsi que la difficulté pour tous les agents de télétravailler durant cette période de vacances scolaires. Aussi, il serait inconcevable que la direction oblige ces personnels à poser des jours de congés ou JRTT. Elle demande que ces agents puissent être placés en ASA le cas échéant et que la direction examine avec bienveillance les situations individuelles particulières. De plus, un accès prioritaire et en nombre aux actions du CGCV pourrait être étudié pour les enfants des agents mobilisables.
UNE GRATIFICATION POUR LES PERSONNELS MOBILISÉS
Le MTE prévoit une gratification pour les collaborateurs impliqués dans le dispositif JOP selon un principe de trois niveaux de mobilisation. Toutefois, certaines imprécisions demeurent notamment concernant les éléments de gratification. La CFDT-VNF a demandé à la direction qu’il soit clairement défini en amont la liste des bénéficiaires, les impacts sur leur organisation et temps de travail et le montant de prime auquel ils seraient éligibles. La CFDT-VNF ne souhaite plus la « surprise » ou « mauvaise surprise » une fois l’événement passé, elle demande de l’anticipation et de la visibilité. La CFDT-VNF a également rappelé qu’il était nécessaire d’avoir le support juridique afin de verser celle-ci car les plafonds des régimes indemnitaires actuels ne le permettent pas.
Lors du CSA Central du 25 avril, la CFDT-VNF a fait un nouveau rappel à la direction sur ses revendications et celui-ci a été l’occasion d’interroger celle-ci sur les démarches qu’elle entendait entreprendre pour obtenir les laissez-passer aux accès à la Voie Rapide Olympique et Paralympique (VROP) avec les véhicules de service, et la nécessité d’avoir un QR CODE valide pour pouvoir se déplacer dans le secteur parisien défini pendant toute la période de l’été dans le cadre des JOP 2024. La direction a confirmé qu’elle s’occupait du recensement et des démarches administratives pour obtenir les autorisations. Selon elle, cela ne nécessiterait aucune démarche individuelle des agents.