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Retour d’une ancienne tête à la DTSO

Depuis le 1er septembre, à la suite de son élection lors de l’assemblée générale de la CFDT-VNF de la DTSO du 15 juin 2023, Sébastien Carbonnier a reçu la confiance des adhérents pour occuper le poste de secrétaire de section sur la DTSO. Cette mission était occupée depuis plusieurs années par Sébastien Pons, qui devient son adjoint en restant membre actif au sein de la CFDT-VNF. L’ensemble de la section le remercie vivement pour son investissement en tant que secrétaire et pour son engagement actuel et futur.

Sébastien Carbonnier est épaulé par trois secrétaires adjoints : Sébastien Pons, Stéphane Barthès et Jean-Charles Tisseyre.

Afin de se présenter auprès des adhérents et sympathisants, Sébastien Carbonnier s’est adressé à eux en leur livrant quelques mots sur sa carrière professionnelle et son cheminement syndical :

Bon retour au sein de l’équipe Séb !

Boycott des instances du siège : les élus disent STOP !

Nouvelles procédures, évolutions des outils informatiques, aménagements des bureaux, modifications des organisations de travail… Et pour mener ces projets, la direction prend des décisions unilatéralement sans réelles concertations en fonction de ses priorités. Ainsi, de plus en plus souvent, elle contourne les instances du personnel ou les consulte sur des décisions déjà mises en place sans les avoir informées préalablement. Parfois même, ce sont les élus qui, aux détours d’une conversation, découvrent ces projets et demandent leur inscription à l’ordre du jour d’une instance.

Les élus en ont assez de faire ces constats répétitifs et d’alerter la direction sans que les choses ne changent. Aussi, ils ont rappelé leur agacement dans leur déclaration préalable au CSA local du 20 octobre dernier et ont décidé de boycotter cette réunion. Ils ont indiqué qu’ils feront de même pour toutes les instances représentatives du siège à venir jusqu’à la mise en place d’une méthodologie concertée préalable à tout projet de réorganisation, d’évolution des organisations de travail ou des conditions de travail.

En effet, les élus n’acceptent plus :

  • d’être mis au pied du mur avec des réorganisations déjà validées ou des créations de postes dont les recrutements sont déjà opérés !
  • d’être informés a posteriori (quand ils le sont) sur des sujets pour lesquels ils devraient être consultés !
  • que les personnels ne soient pas informés des impacts sur leurs fiches de poste et des mesures salariales dont ils bénéficieront en amont de la consultation des instances !
  • que les personnels subissent de nouvelles charges de travail au titre d’« expérimentations » qui fleurissent et pour lesquelles ils ne reçoivent aucun cadrage sur le contenu, la durée et la contrepartie !
  • que les décisions soient prises et parfois mises en place unilatéralement par la direction aux dépens de tous les engagements repris dans le pacte social, mais non appliqués !

La pression, l’opacité, le contournement des instances relèvent clairement du délit d’entrave. Aussi, la CFDT-VNF dit STOP ! Elle reste cependant, comme à son habitude, ouverte au dialogue afin de faire évoluer les choses.

La direction semble avoir entendu nos revendications en organisant un CSA extraordinaire qui se tiendra le 17 novembre prochain. Celui-ci a pour objectif de définir les futures conditions de consultation et d’information de cette instance, notamment dans le cadre des réorganisations ou évolutions des organisations existantes. La CFDT-VNF a d’ores et déjà fait savoir qu’elle souhaite également mettre à profit cette réunion pour définir les conditions d’information ou de consultation des expérimentations, mais aussi clarifier et cadrer le dispositif des lettres de mission.

Si cette réunion débouche sur un accord de méthode qui peut se traduire par un amendement du règlement intérieur du CSA local, la CFDT-VNF sera présente aux prochaines instances. Dans le cas contraire, elle n’y participera pas !

Assemblée générale : une nouvelle secrétaire de section

Lors de l’Assemblée générale CFDT-VNF du siège tenue le 3 octobre dernier, Farida SIAD a été élue secrétaire de section. Farida succède à Rudy Deleurence, qui a fait le choix de céder sa place compte tenu de ses mandats nationaux.

Farida pourra compter sur Pascal Lestienne et Franck Bossavy, ses adjoints, ainsi que sur Claudie Dormieu et Isabelle Testu, respectivement trésorière et trésorière adjointe.

L’heure est au Flex, alors on se calme et on respire…

Commençons avec une question simple :

Les personnels sont répartis dans 3 bâtiments et ça en fait 2 de trop, alors comment faire rentrer 300 personnes dans 200 bureaux sur un seul lieu ? Le Flex office bien sûr : on se calme, on respire et on se regroupe dans le même bureau.

Si c’est compliqué, c’est sûrement parce qu’il reste des archives papier… alors on archive et on bascule tout sur du numérique. Et quand on ne sait pas se servir des nouveaux outils numériques, n’ayez crainte… il suffit d’utiliser d’autres outils numériques pour comprendre comment faire. Si vous êtes perdus, ne vous inquiétez pas… il suffit de recommencer la procédure (pour rappel : on se calme et on respire).

La première direction concernée par ce jeu des chaises musicales est la DRHM qui va se regrouper sur une partie du bâtiment principal de la rue Boutleux. Cette première phase de travaux durera 2 mois pendant lesquels les collaborateurs devront se faire une place dans les autres bureaux, en commençant par ceux des autres et celui situé à leur domicile. La direction les remercie pour leur démarche involontaire, y compris pour certaines équipes à qui on a longtemps expliqué que leur présence était in-dis-pen-sa-ble.

Et comme la direction se doit de montrer l’exemple, elle a inventé le Flex poste de Directeur. Oubliez les traditionnels « moutons à 5 pattes », espèce recherchée en permanence pour le recrutement (rassurez-vous, nous avons des chasseurs de têtes pour les trouver). Désormais le Flex Directeur est un homme ou une femme élastique qui peut être basé à Paris alors que ses collaborateurs sont basés à Béthune. Toutefois, si la présence d’un Directeur auprès de ses équipes était indispensable, ça se saurait.

Si ça ne suffit pas, nous pouvons aussi vous proposer un Flex management avec des managers qui sont responsables fonctionnels et/ou hiérarchiques des équipes. D’ailleurs, ces équipes sont maintenant situées au siège et en DT. Et dans le cadre de la Flex organisation de la DSIN, les personnels managent aussi des prestataires externes en grand nombre, mais la direction considère que cela n’est pas du management. Si c’était le cas, il faudrait reconnaître que ceux-ci encadrent des équipes complètes pour faire tourner une boutique qui doit répondre à des sujets de plus en plus nombreux sans avoir les moyens humains en interne. Et tant pis si on n’a pas encore le Flex budget qui permet de valoriser cette activité, la direction préfère continuer de faire appel à des prestataires pour des montants bien plus importants que ceux consacrés à valoriser les personnels !

Vous en voulez encore ?

La direction vient de proposer le concept de Flex assistantes. Terminé le temps où il était possible d’avoir des services support dans chaque nouvelle direction, il faut désormais se partager celles qui restent dans les directions « historiques » en leur demandant de gérer les nouveaux Directeurs. La direction table sur le partage des ressources et la bonne volonté des principales concernées… ou sur le fait qu’elles n’auront pas le choix.

Puisqu’on est dans le mouvement, il est grand temps de s’intéresser à notre Flex gestion hydraulique, qui oscille en permanence désormais entre les crues et les étiages, le sujet devient brûlant. Tellement brûlant qu’il s’est avéré nécessaire de créer une nouvelle division dédiée à ce sujet au sein de la DIEE, car il devient difficile, à ce stade, de continuer à répartir la charge sur quelques personnes. Pour une fois, il semble que des moyens humains supplémentaires soient mobilisés, mais le recrutement risque de se faire dans la durée, car on n’a toujours pas inventé les Flex méthodes de recrutement (ce ne sont pas des postes de direction, il ne faut pas exagérer).

Si toutes ces Flex nouveautés vous plaisent, la direction a une bonne nouvelle : elles arriveront bientôt en DT ! Alors, préparez-vous et commencez, vous aussi, la procédure (pour rappel : on se calme et on respire…).

Coups de pompe à la DT BS

Fort de ce constat, la DTBS, dont la majorité des maisons éclusières seraient concernées par cette loi, s’est lancée dans l’installation de pompes à chaleur pour chauffer certaines de ses maisons.

Pourquoi avoir choisi un tel système, certes décarboné, pour chauffer des bicoques aussi vétustes et mal isolées ? La question reste en suspens ; toutefois une réponse est plausible. L’abandon d’une chaudière au fioul ou au gaz pour une pompe à chaleur reclasse d’emblée dans l’échelle du DPE vers une note moins embarrassante pour un logement du ministère de la transition énergétique. Les maisons de service occupées par des agents sont régies par le CGPPP (Code Général des Propriétés des Personnes Publiques) et, de ce fait, n’entrent pas dans le cadre de cette loi ; mais comme le rappelle notre DG, ça bouge à VNF, même si du côté des maisons éclusières c’est plutôt la politique de la « continuité dans le changement ». Entendons par là que rattraper le retard pris pendant des décennies de gestion hasardeuse, voire pas de gestion du tout, reste une affaire compliquée. À l’heure où VNF se vante de relever le défi de la crise énergétique (discours du DG janvier 2023), notre direction le relève à sa manière !

Faut-il se réjouir de telles évolutions ?

Définir un cycle de rénovations pour la remise aux normes énergétiques du parc immobilier serait sans doute préférable. Dans le contexte économique actuel, alors que la plupart des maisons gérées par la direction ont été construites avant la première réglementation thermique (1974), les problèmes de factures de chauffage vont se poser avec de plus en plus d’acuité ! En clair, quel est l’avenir de la « maison éclusière » à l’heure où le ministère sonne le glas de l’immobilier vétuste ? La question est plus que jamais d’actualité dans le contexte actuel des restructurations de l’établissement.

Sans attendre le déploiement d’un réel plan d’investissement et de lutte contre les passoires thermiques, VNF, sans aucun scrupule, aligne le montant des loyers de ses COT et COP sur le marché privé et mandate un cabinet privé pour évaluer les nouveaux montants. « Même tarif, mais pas les mêmes obligations CQFD » ! Parfois nous constatons une évolution des loyers du simple au double pour la même prestation ! Sachant que les logements sont principalement occupés par des agents de catégorie C, il est fort à parier que dans ces conditions il s’agit en réalité d’une désertification organisée de nos logements qui est en œuvre !

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE du 18 octobre 2023

Après un bilan dressé par Benoît ROESSLER, secrétaire de section, sur les actions réalisées ces quatre dernières années et les faits marquants qui ont impacté la vie des agents au quotidien à la DTS, nous avons procédé aux élections pour le renouvellement du Conseil et du Bureau de la section locale.

À Strasbourg, comme dans toutes les sections, la CFDT-VNF est présente dans toutes les instances et les groupes de travail. De plus, elle sollicite également des réunions auprès de la direction afin de régler des problématiques individuelles visant à améliorer les conditions au travail des personnels et dans tous les secteurs.

Durant le dépouillement des élections, un temps d’échanges entre les élus locaux, Rudy DELEURENCE et les personnels présents a été fait. De nombreuses questions et interrogations ont émergé sur des sujets brûlants tels que le pacte social, le RIVE, les réorganisations successives et beaucoup trop rapides, la dématérialisation… et surtout l’avenir de VNF en général, qui est source d’inquiétude pour l’ensemble des personnels. L’assemblée a pu s’exprimer largement et de nombreuses réponses ont été apportées. Les élus ont bien pris note des interrogations et ne manqueront pas de les faire remonter à la direction. Cette assemblée a été clôturée par un repas convivial, où les échanges ont pu se poursuivre.

HMI PRIVÉ du 17 octobre 2023

Les salariés ont ainsi pu profiter de la venue de Rudy, Farida et Florence pour échanger sur toutes leurs préoccupations du moment. Après un repas convivial, chacun a pu s’exprimer et de nombreuses informations ont pu être communiquées en direct par les représentants CFDT-VNF de Béthune.

La DT CB « gratte » pour trouver des sous

En effet, l’année 2023 est très compliquée pour les personnels et certains, contrairement à avant, ne perçoivent plus dans les délais le paiement des différents frais engagés….

Insuffisance budgétaire ? Absence des gestionnaires ? Conséquence des ETP qui se réduisent d’année en année ? Poste de catégorie C de moins en moins remplacés ? Perte des feuilles de pointage ? Manque d’organisation ? La question se pose et on aimerait bien avoir la réponse !

Ces retards (qui remontent pour certains jusqu’au mois de février) ont un effet négatif sur le budget familial des personnels. Ceux-ci n’ont pas à subir les conséquences de cette mauvaise gestion, qui les impactent directement. Malgré les différentes remontées auprès de la direction lors d’instances locales, les réponses ne sont toujours pas apportées.

A contrario, quand il s’agit de modernisation ou pour ce qu’elle juge comme prioritaire, la DTCB arrive à faire des investissements ou des travaux sans regarder à la dépense.

Différents exemples :

  • Une cabine d’écluse qui était depuis des années dans un bungalow le long du sas d’écluse. Certes, un bungalow n’est pas idéal et devrait être transitoire, mais le point positif était que les agents avaient une vue sur la rivière. Attendre aussi longtemps pour qu’un garage à voiture soit transformé offrant toute la journée une vue sur un mur et/ou une fenêtre donnant sur le ciel laisse songeur ! Sans compter la première dépense réalisée dans une ancienne maison éclusière qui avait été désamiantée avant que le projet soit abandonné.
  • La mise en place d’un groupe électrogène avec une canalisation qui traverse une route empruntée régulièrement par les riverains, ce qui crée un bouchon pendant les heures de pointe. Inutile de vous dire qu’il n’est pas bon pour le personnel VNF de passer par là, car les riverains sont très énervés.
  • Que dire ou penser des derniers chantiers finis « à l’arrache » ou avec des malfaçons que les agents ou les prestataires sont obligés de reprendre et VNF de payer une nouvelle fois…

Comme il faut bien s’arrêter dans cette liste d’exemples non exhaustive, concluons sur la pose de la fibre optique dans les canaux ! Parfois le chantier n’est même pas fini que les entreprises doivent recommencer le travail. Qu’en sera-t-il lorsque le chantier sera réceptionné et que la fibre ne sera pas opérationnelle, car coupée, arrachée par les pêcheurs, ou déchiquetée par les bateaux ? Il faudra payer à nouveau ? Il aurait été certainement plus judicieux d’opter pour un enfouissement de cette nouvelle technologie, car finalement la note risque d’être élevée pour VNF. En effet, il faut parfois accepter de dépenser un peu plus et mieux pour gagner dans un second temps afin d’éviter d’y revenir, car, dans l’attente, les entreprises en charge de cette prestation se frottent les mains du choix retenu par l’établissement.

Assemblée générale du 20 septembre

Le nouveau secrétaire de section est Didier MANTELET. Patrick BLANC et Christian LAFOLLY ont été élus secrétaires adjoints ; David LAGRANGE et Laurent BOURGOIN sont respectivement trésorier et trésorier adjoint de la section.