Pour donner suite à une revendication portée et défendue par la CFDT-VNF et afin de souligner le rôle crucial des sapeurs pompiers volontaires dans l’organisation et l’efficacité de la sécurité civile, une autorisation d’absence présentée sur le fondement de l’article L723-12 du code de la sécurité intérieure est accordée à hauteur de 8 jours/an, sous réserve des nécessités de service.
À la création de l’EPA, la gestion administrative de l’ensemble des personnels était assurée au niveau territorial par les PPRH. Au vu de la complexité de la gestion des salariés de droit privé, parfois peu nombreux en direction territoriale, la direction a décidé de centraliser celle-ci au niveau du siège à compter du 1er janvier 2022 autour d’un pôle unique (SGAP-Privé) composé d’une équipe experte sur les thématiques administratives et de paie. Dans un objectif d’harmonisation des pratiques, d’optimisation et de simplification des processus, la direction envisage désormais de centraliser la gestion administrative des agents publics au niveau du Siège (SGAP).
PHASE D’EXPÉRIMENTATION
Une expérimentation va être réalisée sur les agents publics du siège et ceux des cellules informatiques localisés en région. Les gestionnaires de paie du SGAP, qui doivent s’inscrire dans une politique administrative et de polyvalence, bénéficieront d’un accompagnement (formation en lien avec les PPRH). Pour la phase d’expérimentation, qui concerne 70 agents publics au siège et 30 personnels DSIN en DT, 1 ETP supplémentaire a été affecté au SGAP. La mise en place de l’outil « Ticketing » à destination des personnels via VNF & MOI permettra selon la direction de digitaliser et fiabiliser les processus.
RÉATTRIBUTIONS DES MISSIONS AU LOCAL
Ce projet d’organisation a un impact important sur la filière RH. Un travail de définition des rôles respectifs des acteurs RH a été engagé par la direction. L’idée, pour elle, est de réfléchir aux missions qui resteront traitées localement et celles qui peuvent être gérées au niveau national. Trois thématiques (conseil/accompagnement des personnels, formation et recrutement [GPEC, schéma d’emploi…]) seront conservées en local, avec une montée en compétences des personnels des PPRH grâce à la décharge des tâches administratives. Leur périmètre sera redéfini avec une politique axée sur l’accompagnement local et un suivi quotidien des personnels.
« L’ARBRE QUI CACHE LA FORÊT » DES EFFECTIFS DE PLUS EN PLUS CLAIRSEMÉS
Nous ne sommes pas dupes, cet exercice a surtout vocation à répondre à la baisse des effectifs programmée par le ministère. VNF demande davantage de polyvalence, de technicité, de responsabilités à des agents qui sont toujours, à ce jour, catégorie C pour faire du travail de catégorie B ou aux catégories B pour faire du travail de catégorie A.
LA CFDT-VNF RÉCLAME UNE REVALORISATION FINANCIÈRE POUR LES PERSONNELS DU SGAP
Cette expérimentation a été présentée en CSA local du siège du 1er juin. À cette occasion, les élus CFDT-VNF ont rappelé à la direction que les personnels du SGAP ont subi et subissent de nombreux changements ces dernières années et qu’ils doivent s’adapter en permanence. Leurs efforts doivent être reconnus en conséquence. Ainsi, en parallèle d’une opération de requalification des postes en catégorie B ou C qui n’est pas à la main de l’établissement, nous demandons que la prime de centrale accordée aux personnels de droit public du siège ainsi que leur IFSE soient revalorisées et que les salariés de droit privé impactés soient reconnus à travers l’exercice NAO.
Selon la direction, pour reconnaitre l’investissement des personnels, elle privilégiera plutôt les leviers (CIA/IFSE/NAO), mais elle a pris note de notre proposition. Une consultation du CSA du siège a été organisée en juillet avec un projet de dimensionnement consolidé au vu du dialogue de gestion rediscuté chaque année.
Pour mémoire, il y a quelques années, la CFDT-VNF s’était battue et avait obtenu une indexation des forfaits de remboursement des frais de déplacement sur l’indice des prix à la consommation. Ainsi contrairement aux agents de droit public pour lesquels malheureusement ils dépendent d’une décision de la fonction publique qui tarde toujours et n’a pas lieu chaque année, les salariés bénéficient chaque année de cette revalorisation.
Ainsi, comme chaque année, au 1er janvier 2023, les montants des forfaits liés aux remboursements des frais de déplacement ont été revalorisés et cette année, c’est à hauteur de 6%. Cela s’est traduit par une décision du Directeur des ressources humaines et des moyens qui a été signée par le Contrôleur budgétaire fin avril avec un effet rétroactif au 1er janvier 2023 et une mise en œuvre technique au 1er mai 2023.
Ainsi, à compter du 1er mai 2023, l’outil OCTAVE a été actualisé pour prendre en compte cette évolution. Attention, les salariés qui ne sont pas encore sur OCTAVE et qui remplissent des feuilles de frais sous format papier, celles-ci peuvent encore mentionner les anciens taux. Si vous êtes concerné, n’hésitez pas à le signaler à vos PPRH pour demander une feuille de frais actualisée.
La CFDT-VNF a interrogé la direction sur la méthodologie pour régulariser les frais versés en amont de la décision du Directeur général, soit entre le 1er janvier et le 1er mai. Vous trouverez ci-dessous la question posée et la réponse apportée dans le cadre de la dernière réunion de la commission des salariés :
« Question CFDT-VNF :
Concernant la revalorisation des frais de missions : la CFDT-VNF demande comment VNF va-t-il procéder à la régularisation des notes de frais générées avant mai 2023. Pour la CFDT-VNF, subordonner la régularisation de ces notes de frais à une demande individuelle n’est pas la bonne méthode.
Réponse VNF : En accord avec l’agent comptable principal, il a été décidé (comme les années précédentes), lors de la revalorisation 2023, que les agents fassent la demande d’ajustement. Cette position est maintenue par l’ACP. »
Cette réponse et surtout cette méthode est dénoncée par la CFDT-VNF pour deux raisons :
Une décision de la direction qui prend effet au 1er janvier de chaque année comme cela est prévu par la convention collective des salariés de droit privé doit s’appliquer et il appartient à la direction de garantir le respect et l’application de la convention collective, et non aux salariés de réclamer individuellement leur dû ;
S’il y a une communication sur la revalorisation des forfaits de frais de déplacement, il n’y a aucune communication ni rappel sur le fait qu’il appartient à chaque salarié d’en faire la demande individuellement.
Faire le choix d’une telle méthode consiste à compter sur le fait que par méconnaissance ou manque de temps, les salariés n’en feront pas la demande générant ainsi un gain de temps et d’argent pour VNF.
La CFDT-VNF demande à la direction de revoir cette méthode arbitrairement imposée à toutes et tous et de systématiser ces remboursements. Elle invite également chaque salarié qui a bénéficié de frais de déplacement entre le 1er janvier et le 1er mai 2023 à adresser à l’agent comptable une demande de prise en charge. Enfin, la possibilité dans la fonction publique étant de pouvoir revenir sur un arriéré de 4 ans, nous vous invitons individuellement à adresser vos demandes sur cette période à l’agent comptable principal (LERNOULD Julien, VNF/DG/DJEF/SC Julien.LERNOULD@vnf.fr).
Obtenir de nouvelles avancées sociales est notre rôle mais à VNF, pour qu’elles ne se perdent pas, il vous appartient de les réclamer !
Dans la continuité de notre dernière HMI portant sur la Négociation Annuelle Obligatoire 2023 et, comme chaque année, nous vous proposons ce Flash info qui reprend les résultats des négociations menées par vos représentants CFDT-VNF. Nombreux d’entre vous partant en congés dès ce soir (bonnes vacances à toutes et tous !) la CFDT-VNF a souhaité vous le communiquer sans attendre.
La CFDT-VNF a organisé le 10 janvier 2023 une HMI pour l’ensemble des personnels du siège. 106 d’entre eux ont pu y participer et nous les en remercions, notamment au regard du délai court de prévenance mais aussi, au regard de la charge de travail qui doit peser sur chacune et chacun d’entre eux en ce début d’année.
Lors de cette réunion, la CFDT-VNF a exposé aux personnels les difficultés auxquelles elle était confrontée dans le cadre d’un dialogue social sclérosé sur les seules positions unilatérales de la direction.
En résumé, la direction réunit les représentants du personnel, non pas pour concerter et dialoguer dans l’objectif de rechercher des solutions et retenir des propositions qui prennent en compte les difficultés et les attentes légitimes des personnels, mais pour dérouler sa seule vision. La direction reste étanche à toutes autres idées ou propositions et cela quel que soit le sujet.
Ce constat qui ne date pas d’hier s’aggrave et se répète sur l’ensemble des sujets !
La direction se refuse à écouter les alertes que nous relayons ou, au mieux, les ignore. Et lorsque nous lui proposons d’interroger et d’écouter directement les personnels par le biais d’une consultation directe (référendum d’entreprise), elle s’y refuse également. Elle préfère, à l’image du directeur général, s’auto-féliciter en permanence et botter en touche sur tous les sujets qui ne sont pas ses priorités. La direction laisse parfois les situations déraper dans un rapport de force qu’elle considère à son avantage, tout en claironnant à chaque occasion que le personnel est plutôt satisfait de son sort et des arbitrages qu’elle rend: la répétition fixe la notion !
De nombreux exemples ont pu être donnés lors de l’HMI et 90% des personnels présents ont voté pour qu’un message fort de mécontentement soit envoyé à la direction ! L’objectif est qu’elle remette en question ses pratiques, ses méthodes managériales, ses arbitrages unilatéraux et se décide enfin à respecter un réel dialogue social dont, rappelons-le, elle porte la responsabilité !
Une telle situation n’est plus durable et laisse légitimement penser que cette année sera une nouvelle fois très difficile pour tous les personnels ! CELA SUFFIT !
70% des personnels présents ont voté pour boycotter la cérémonie des vœux du directeur général ce 16 janvier 2023 et 15% ne se sont pas prononcés.
Cette expression démocratique est un message fort qui en dit long sur l’écart entre le ressenti du DG se déclarant fier et heureux et, à contrario, le sentiment de beaucoup de personnels qui subissent des décisions, ordres, contre-ordres non explicités, perte de sens au travail, difficultés financières liées à une inflation sans fin et pour laquelle l’établissement est loin d’activer tous les leviers à sa portée pour minorer les effets sur son personnel.
Respectueuse du mandat qui lui a été donné en HMI, la CFDT-VNF souscrit et relaye l’appel au boycott de la cérémonie des vœux du Directeur général ce 16 janvier 2023.
Aussi, nous n’entendrons pas ce nouveau monologue de la direction générale présentant son bilan, forcément positif, compilé d’autosatisfaction tout en se gardant bien de souligner toutes les difficultés auxquelles, dans votre quotidien, vous êtes confrontés.
Vous considérez que tout va pour le mieux, que vous avez tous les moyens nécessaires pour travailler dans de bonnes conditions, que votre qualité de vie au travail s’améliore et qu’elle est prise en compte comme une priorité par la direction ? Vous estimez avoir une réelle reconnaissance de votre investissement et de votre travail, que les mesures salariales, notamment individuelles, sont justes, équilibrées et à la hauteur de votre investissement ? Vous avez une vision claire de votre avenir, de votre déroulé de carrière et de la place que vous occuperez dans le VNF de demain ?
Alors RDV le 16 janvier pour écouter et applaudir la politique de la direction générale afin de l’encourager à poursuivre dans ce sens !
Si comme 90 % des personnels présents à l’HMI vous considérez que les méthodes de la direction doivent changer, que la direction doit désormais non seulement entendre mais écouter les personnels, les considérer, les placer au cœur de toutes les réformes et décisions prises, leur apporter une visibilité suffisante sur leur avenir tout en mobilisant les moyens à la hauteur de leur engagement :
Boycottez la cérémonie des vœux du Directeur général et de son collectif afin d’envoyer un message clair : ça doit changer !
Encore une fois, chacune et chacun doit prendre ses responsabilités et nul doute que la direction ne manquera pas de tenir les comptes afin d’interpréter, si les feux sont au vert, pour poursuivre sa politique unilatérale ou s’il y a réellement matière à écouter et à changer.
Vous avez collectivement les clés de votre avenir et c’est tous ensemble que nous pouvons faire bouger les choses vers une politique d’établissement sociale et plus juste !
*La cérémonie des vœux n’est pas une réunion de travail. Elle n’est donc pas obligatoire et ne peut pas vous être imposée. Votre participation reste votre choix et la CFDT-VNF respectera celui-ci quel qu’il soit. Nous invitons les hiérarchies à laisser libre les personnels d’y participer ou non, sans influer sur leur prise de décision.
La loi de finances rectificative adoptée par l’Assemblée Nationale et le Sénat, publiée au JO le 17 août 2022, prévoit dans son article 5 qu’il est possible de bénéficier, pendant 4 ans à compter de 2022, d’une défiscalisation du rachat des jours RTT pour les personnels de droit privé qui en font la demande « avec l’accord de l’employeur ».
3 avantages pour les salariés par rapport à la liquidation du CET en argent
Les jours rachetés par VNF ne seront pas soumis aux cotisations sociales, donc la valeur d’une journée rachetée sera supérieure à celle d’une journée liquidée du CET ;
Les jours rachetés seront majorés de 25% par VNF sur le même principe que la 1ère heure supplémentaire ;
Les sommes découlant du rachat de ces jours (dans la limite des plafonds prévus par l’article 5 de la loi) n’entrent pas dans les revenus déclarés. Le rachat de ces jours est donc défiscalisé.
En 2022, la direction a refusé de mettre en place ce dispositif pour les salariés de droit privé prétextant qu’un tel dispositif pourrait susciter des effets d’aubaine pour des salariés qui, d’ordinaire, ne placent pas de JRTT sur le CET et donc ne le liquident pas. Selon la direction, cela viendrait amplifier le coût déjà induit par la liquidation annuelle des CET. De fait, au regard des dépenses portant sur la masse salariale 2022, elle avait refusé une application de ce dispositif en 2022 mais s’engageait à le mettre en place dès 2023.
2023, nous y sommes. Alors : QUOI ? QUAND ? COMMENT ?
Devant la surdité de la direction, la CFDT-VNF a porté et défendu ce sujet auprès des deux ministres de notre ministère (C. BECHU et C. BEAUNE) en 2022. Ceux-ci nous ont entendus et ont fortement incité la direction de VNF à ouvrir au plus vite les négociations sur ce sujet. De fait, une première réunion de négociation a été organisée fin novembre dans l’objectif de définir les conditions dans lesquelles le rachat des JRTT pour les salariés de droit privé serait possible en 2023.
La CFDT-VNF demandait le rachat possible (pour celles et ceux qui le souhaitaient) des 19 JRTT ;
La direction de son côté proposait le rachat possible de 5 JRTT sur la paie de juin.
La direction a justifié sa proposition sur le fait qu’elle supputait que l’effet d’aubaine pourrait induire une enveloppe de 300K€ supplémentaire à celle habituellement consacrée à la liquidation du CET. Ce montant a été calculé selon l’hypothèse que tous les salariés solliciteraient le rachat de 5 JRTT. A l’inverse, l’économie engendrée par le fait que les JRTT rachetés ne seraient pas placés sur le CET (et donc ne bénéficieraient pas de l’abondement prévu dans ce dispositif) n’est calculée que sur les 160 salariés qui ont l’habitude de liquider leur CET. La direction mise sur le scénario le plus onéreux car elle ne veut surtout pas dépasser l’enveloppe de 300K€. Toutefois, elle a proposé qu’un bilan soit réalisé en juin et de reconduire l’opération si l’enveloppe initialement calculée n’était pas totalement consommée. En fonction du solde disponible, il serait alors possible d’autoriser un rachat complémentaire à définir qui pourrait être versé sur la paie de novembre.
Pour la CFDT-VNF, le compte n’y est pas car le plafond défini est trop restrictif et tout cela comporte beaucoup trop d’incertitudes qui vont brouiller la communication et la bonne compréhension des salariés ! Pour autant, voulant être constructifs et ouverts à la négociation, nous avons fait une seconde proposition à savoir de ne pas fixer un plafond individuel en jours mais en euros. En effet, la valeur d’un JRTT n’est pas la même selon le niveau de rémunération des salariés. Aussi, fixer un plafond en nombre de jours favorisera toujours les plus hauts revenus aux dépens des plus bas.
Ainsi, indépendamment du nombre de jours, nous avons proposé d’autoriser le rachat des JRTT dans la limite de 2 000 € nets par salarié. Afin d’anticiper une éventuelle réponse négative de la direction, nous avons proposé d’élargir la possibilité de rachat à 10 JRTT en cas de refus de cette proposition.
La direction nous a indiqué qu’elle analyserait ces propositions pour la seconde réunion programmée en décembre.
Résultat de la seconde réunion de négociation
A cette réunion, la direction a indiqué qu’il serait impossible de fixer un plafond en euros comme le proposait la CFDT-VNF car l’outil de gestion des temps OCTAVE n’était pas interfacé avec l’outil de paie et qu’il serait trop complexe de procéder à des calculs individuels selon chaque demande.
Elle a indiqué être « sensible » au fait que les JRTT n’avaient pas la même valeur selon le salaire et qu’elle proposait alors de différencier le plafond de rachat autorisé en fonction du niveau du salarié, à savoir :
7 JRTT pour les niveaux 1 à 3 ;
5 JRTT pour les niveaux 4 et 5 ;
3 JRTT pour les niveaux 6 à 8 ;
dispositif non applicable pour les niveaux 9 et 10.
La CFDT-VNF a indiqué qu’outre le fait d’être opposée à ces plafonds trop bas, la différenciation en fonction du niveau était « une fausse bonne idée » et qu’elle refusait cette proposition. En effet, il est démontré (chiffres à l’appui) que les salariés de niveaux 1 à 3 sont ceux qui placent le moins de jours sur leur CET et, par conséquent, sont peu nombreux à en demander la liquidation (19 salariés en moyenne sur les dernières années). De plus, un salarié de niveau inférieur peut parfois percevoir une rémunération supérieure à celle d’un salarié de niveau supérieur (par exemple un salarié de niveau 3 peut gagner davantage qu’un salarié de niveau 4 etc.). Par conséquent, cette proposition conduirait à aggraver les injustices salariales.
Désavantager la moitié des personnels avec une proposition inférieure à la première (3 JRTT pour les niveaux 6 à 8 au lieu de 5 initialement) est contraire à l’esprit de la négociation visant à rechercher une convergence et un compromis dans la négociation. Cela pourrait même être assimilé à une réelle provocation.
Devant nos arguments, la direction a indiqué lors de cette seconde réunion que, dans ce cas, elle reviendrait à sa première proposition à savoir la possibilité de racheter un maximum de 5 JRTT par salarié. Elle a d’ailleurs précisé que cette solution avait ses faveurs car elle serait plus simple à mettre en œuvre. L’essentiel pour la direction est de ne pas dépasser l’enveloppe des 300K€ sur laquelle elle avait construit sa première proposition.
La CFDT-VNF a tenté une dernière proposition pour faire avancer la négociation. Si la direction craignait le coût induit par le rachat de JRTT ajouté au solde de la liquidation du CET, il serait possible (sous réserve de porter la possibilité de rachat à 15 JRTT) de geler sur l’année la possibilité de liquider le CET pour les salariés ayant demandé un rachat de JRTT. Cela restait au choix du salarié et ainsi évitait la double dépense.
La direction nous a indiqué réfléchir à cette nouvelle proposition mais, au final, une nouvelle fois, celle-ci fut balayée d’un revers de main. La dernière proposition de la direction est la suivante :
TRANCHE
TRANCHE
PLAFOND DE JRTT
MONTANT MINI
MONTANT MAXI
1
25 000 €
28 800 €
5.5
651.04 €
750.00 €
2
28 801 €
31 700 €
5
681.84 €
750.47 €
3
31 701 €
35 200 €
4.5
675.45 €
750.00 €
4
35 201 €
39 600 €
4
666.69 €
750.00 €
5
39 601 €
45 200 €
3.5
656.27 €
749.05 €
6
45 201 €
52 800 €
3
642.06 €
750.00 €
7
52 801 €
63 400 €
2.5
625.01 €
750.47 €
8
63 400 €
79 300 €
2
600.38 €
750.95 €
9
79 301 €
1.5
563.22 €
Nombre moyen de jours : 3.841
Exemples :
Un salarié percevant 25K€/an pourra racheter 5,5 JRTT correspondant à un montant de 651,04€ Un salarié percevant 39,6 K€/an pourra racheter 4 JRTT correspondant à un montant de 750€
Si cette dernière proposition est plus juste que le plafonnement du rachat des JRTT en fonction de la catégorie socio-professionnelle (le niveau), elle reste inférieure à la première proposition de la direction (5 JRTT pour tous) sur laquelle elle s’était engagée à revenir à l’issue de la seconde réunion. De plus, pour la CFDT-VNF, ce plafond reste insuffisant au regard du contexte économique et du peu de moyens alloués pour la NAO. Si la certitude d’une enveloppe NAO de 5% minimum était donnée, nous pourrions entendre cette limite mais malheureusement, à ce jour, nous en sommes très loin.
Le dialogue social, la concertation et encore plus la négociation : la direction s’en moque éperdument !
Unilatéralement, la direction acte donc cet arbitrage qui est loin d’être à la hauteur des attentes des salariés. Rappelons que ce dispositif aurait pu être mis en œuvre dès 2022 si la direction l’avait voulu, et qu’il prendra fin en 2025.
Devant ce mur, nous avons proposé à la direction de mettre en œuvre le référendum d’entreprise. Ce dispositif consiste à interroger directement les personnels sur un projet d’accord collectif ou, pour cette situation qui ne relève pas d’un accord, demander leur avis quant à la justice et la satisfaction de sa proposition comme elle a su le faire au siège avant de décider de la fermeture des bâtiments le 31 décembre 2022 et le 2 janvier par exemple.
Réponse de la direction sur le référendum d’entreprise : « Concernant votre demande de recourir à un référendum d’entreprise, je vous informe que ce dispositif ne peut être mis en œuvre à VNF sur ce sujet. »
Pourtant, plutôt que de perdre du temps dans des réunions stériles où la direction sait par avance qu’elle n’en fera qu’à sa tête et qu’elle ne prêtera aucune écoute aux représentants du personnel, nous proposons qu’elle consulte directement ses personnels afin de montrer un tant soit peu de considération à leur égard.
Dans ce cas, il est vrai que la direction devra, bien en amont de ses décisions, se donner la peine de mieux communiquer, de faire un travail pédagogique, de répondre aux questions éventuelles des salariés, de faire un travail de synthèse qui réponde à la fois aux besoins et obligations de l’établissement sans occulter les attentes de la majorité des personnels.
Bref, c’est tout le travail réalisé par les représentants du personnel que la direction ne souhaite plus du tout prendre en compte !
Encore une fois, c’est la légitimité que vous nous avez donnée qui nous autorise à parler en votre nom et qui nous oblige à vous entendre et à vous rendre compte. Notre seul objectif est d’assurer la meilleure représentation de l’expression des salariés. Mais c’est bien connu, il n’y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre et de ce point de vue, la direction excelle dans ce domaine !
Continuer d’être persuadé de détenir seul la vérité et les bonnes décisions, en s’auto-félicitant en permanence et en balayant d’un revers de main les mécontentements, les inquiétudes, les besoins des salariés qui font le job n’est plus durable et il faut désormais lui faire savoir et lui faire entendre.
Ce message c’est tous ensemble, par nos choix, nos actions et notre solidarité
que nous pourrons le faire entendre et, si vous le souhaitez, nous vous y aiderons !
Comme toute l’équipe de la CFDT-VNF a eu l’occasion de vous le dire dans son mail de vendredi dernier, nous vous remercions toutes et tous pour votre mobilisation dans le cadre des élections professionnelles de 2022.
Pour la première fois, le vote électronique a fait son apparition au sein de VNF et plus largement au sein de notre ministère. Il reste des zones perfectibles afin de faciliter l’accès au vote pour le plus grand nombre, au sein de VNF et cette année, le taux moyen de participation sur le CSA central (collège public 61,5% contre 70,9% en 2018 et collège privé 81,95% contre 70,7% en 2018) est de 64% contre 70,8% en 2018.
Une nouvelle fois, vous avez su répondre présents et vous mobiliser pour ce moment démocratique à VNF et pour faire le choix de vos représentants du personnel pour les 4 prochaines années. Grâce à vos votes, vous légitimez au regard de la direction et du ministère vos élus. Votre message est clairement entendu de notre côté et doit l’être également par la direction. En effet, il est enfin temps qu’elle comprenne la nécessité : d’écouter, d’entendre, de prendre en compte et d’ajuster ses politiques et ses décisions en plaçant le personnel de VNF au cœur de toutes ses décisions et de ses préoccupations.
Le pilotage de VNF, ne se résume pas à l’occupation de strapontins de passage dans l’attente d’une nouvelle mobilité ou d’une nouvelle promotion en se contentant de décliner des politiques publiques sur la base de tableaux Excel pour suivre et orchestrer la baisse des effectifs, du budget de fonctionnement et de rechercher des économies aux dépens des personnels se traduisant d’ailleurs très souvent par davantage de mauvaises dépenses.
À l’inverse, la direction de VNF doit d’abord, comme tout bon capitaine, se soucier de son équipage, de ses conditions de travail, de ses ressources, de prendre en compte les difficultés qu’il traverse et de se battre, quand il le faut, pour lui apporter des solutions et les meilleurs outils possibles !
Pour y parvenir ça commence par comprendre ne pas détenir la seule vérité et le « tout pouvoir » ! Comprendre que si l’équipage n’est pas au mieux de sa forme et n’adhère pas ou ne comprend pas la politique de la direction, le navire aura peu de chance d’arriver à bon port et encore moins dans le meilleur des états. C’est comprendre qu’on doit avancer ensemble, chacun dans ses prérogatives mais ensemble et pas les uns contre les autres, ce qui est la base d’un dialogue social de qualité et un gage de réussite !
Inutile de vous dire qu’il reste beaucoup de travail et que les mentalités doivent évoluer. La transformation de VNF doit commencer par ça et ne se fera pas sans ça !
Tous vos élus CFDT-VNF s’engage pour les 4 prochaines années dans cet état d’esprit. Nous saurons être combatifs, quand il le faudra et nous l’avons chaque fois démontré. Nous saurons être constructifs et force de propositions pour faire avancer les choses dans le bon sens pour le personnel et pour notre établissement. Enfin, nous saurons être à l’écoute et aux côtés des personnels et communiquer en toute transparence avec notre liberté d’expression comme nous l’avons toujours fait.
Mes chers collègues, nous apprenons et grandissons à vos côtés. Sachez que se mettre à votre service est un honneur et qu’il est riche d’enseignements humains de travailler pour l’intérêt collectif. Avec votre confiance renforcée, vous nous permettez de le faire et nous ferons notre maximum pour être à la hauteur de vos attentes.
Pour le moment, dans ce numéro spécial élections, vous trouverez tous les résultats et vos élus CFDT-VNF des instances centrales de VNF ainsi que ceux des instances locales. N’hésitez pas à les contacter et mieux encore à les rejoindre. La CFDT-VNF c’est vous, c’est un syndicat ouvert et qui laisse la place à tout le monde car ensemble nous sommes plus forts.
À quelques jours des vacances de Noël, je vous souhaite, avec un peu d’avance d’excellents préparatifs et d’excellentes fêtes de fin d’année.
Ressourcez-vous, reposez-vous et sachez d’ores et déjà que dès le mois de janvier nous serons toutes et tous sur le pont à vos côtés pour livrer de nouveaux combats et nous montrer dignes de votre confiance.
La CFDT-VNF de la DT Nord Pas-de-Calais a organisé son Assemblée Générale le 11 octobre à Hérin en présence de Rudy Deleurence, Secrétaire général de la CFDT-VNF.
Nous remercions l’ensemble des personnels présents pour la qualité des échanges.
Nous restons à votre disposition pour vous apporter tout complément d’information ou pour aborder plus individuellement vos situations professionnelles.
Les compétences professionnelles de nos agents et leur expérience de terrain ont été mises à la disponibilité de nos partenaires professionnels.
Les travaux du contournement Nord de Valenciennes ont débuté en 2016. Le projet porté en grande partie par le Département du Nord permettra de désengorger la circulation et attirer des entreprises sur la zone concernée. En résumé, 5,2 kms de voies nouvelles reliant Raismes à Saint-Saulve. Ce projet comporte de nombreuses contraintes de raccordement de franchissement d’obstacles et de voie d’eau. Une route à deux fois une voie qui nécessite la réalisation d’un ouvrage métallique de grande envergure permettant le franchissement du Canal de l’Escaut.
C’est donc le week-end du 29 juillet dernier qu’une étape cruciale a été franchie avec le lancement de l’ouvrage d’art sur l’Escaut. Ce pont de type « bow-string »* de plus de 400 tonnes, 75 mètres de long, 15 mètres de large et 15 de hauteur relie Saint-Saulve à Bruay-sur-l’Escaut.
Une telle opération est aussi rare que spectaculaire. Afin de permettre la manipulation du pont, deux barges de plusieurs centaines de tonnes collées l’une à l’autre ont été nécessaires. Pour ce faire, VNF a assuré la gestion du plan d’eau, une affaire délicate, nécessitant de remonter le niveau d’eau d’environ 15 cms afin de surélever les barges.
L’UTI Escaut St Quentin en charge du secteur, a été associée aux réunions préparatoires de l’opération, véritable prouesse technique. Il a fallu également interrompre le trafic fluvial sur 4 kms durant le week-end.
Grâce à un professionnalisme parfait, les équipes de VNF ont contribué concrètement à l’aboutissement de ce projet d’envergure ! Bravo à elles, car une fois de plus, les agents ont fait la démonstration des nombreuses compétences internes au sein de VNF. Cette démonstration ne plaide pas pour le recours trop fréquent aux externalisations pour de nombreux travaux ! En effet, il y a peu de temps, lorsque nous en avions encore les moyens humains, ils étaient réalisés majoritairement en interne !
La mise en service de ce pont est prévue pour la fin de cette année.
Le personnel de notre DT et plus largement de VNF a une spécificité bien à lui. Même si les conditions de travail sont de plus en plus difficiles, que l’encadrement au plus haut niveau est parfois très directif, qu’il fait fi des réalités de terrain et des conséquences de ses arbitrages visant à diminuer les effectifs, les personnels ne baissent jamais les bras ! Ils savent se mettre à disposition, s’adapter en portant malgré tout la qualité de nos spécialités sur le terrain !
Notre direction devrait très certainement mieux reconnaître cet investissement quotidien des personnels que cela soit sur le terrain ou dans les bureaux. La moindre des choses et nous en sommes loin dans la DT, serait de les écouter et surtout de les entendre afin de se battre pour obtenir les moyens nécessaires à la préservation de leurs compétences, de leur santé et de leur motivation !
À ce jour, malheureusement, le constat penche plutôt pour des décisions arbitraires et une opacité entretenue sur des projets de réorganisations incompréhensibles qui ont conduit a bien plus de mal être et de découragements que l’inverse !
Attention Madame la Directrice et Monsieur le Directeur général, à trop tirer sur la corde elle peut casser et nul doute que vous en porterez une grande responsabilité dans le sens où vous aurez été largement prévenus ! À bon entendeur !
L’une des missions des élus au CTU de proximité du siège consiste à rendre un avis éclairé sur les projets de consultation d’organisation ou de réorganisation du travail et des conditions de travail des personnels du Siège.
La direction du Siège a décidé d’anticiper le plan de sobriété énergétique exigé par l’État et fait évoluer la mission des élus en sollicitant désormais un avis « non éclairé » !
De l’éclairage réduit…
Cette dernière décennie, les élus CFDT-VNF avaient déjà pu faire le constat que la direction se limitait au minimum dans le contenu du dossier de consultation fourni aux représentants du personnel concernant un projet de réorganisation et ses impacts. Ainsi plus question d’avoir :
Un organigramme nominatif avant/après : « cherchez et vous trouverez bien qui occupe ou pas les cases… »
Les fiches de poste avant/après : peut-être qu’elles ont été concertées ou pas, peut-être pesées ou pas… « si vous trouvez qui est concerné, posez la question au salarié si toutefois lui-même le sait… »
une visibilité sur les mesures salariales d’accompagnement pour les personnels impactés : « ce n’est pas le sujet voyons, nous verrons ça avec les personnes concernées dans un second temps et si cela ne leur convient pas elles feront appel. De toute façon la réorganisation sera en place, ils devront bien faire avec… »
Ainsi, l’avis qui devait initialement être un « avis éclairé » se limite désormais à un champ contenu au strict projet de réorganisation sur la base de grands principes, de constats (pas toujours factuels, mais agrémentés de ratios d’ETP) ou de postulats (parfois partiaux) des concepteurs ou des initiateurs d’un projet motivé par des objectifs plus ou moins ambitieux et réalistes.
En conclusion, on limite les discussions au « sacro-saint projet » en parlant le moins possible des personnes qui en seront les premières impactées :
« Voyons déjà ça… le reste suivra… ou pas, mais cela ne vous regarde pas ! »
Vers le noir complet…
La direction a présenté au dernier CTU de proximité du 16 septembre un projet de création de la direction de l’immobilier (DIMMO). Ce projet construit sur la base d’un organigramme de 7 ETP (dont 2 créations de poste) correspond aux besoins estimés par le préfigurateur dans le cadre des missions et des objectifs revenant à cette future direction.
Sans rentrer sur le fond du dossier et sans volonté des élus de remettre en cause l’opportunité de créer cette nouvelle direction, une nouvelle étape a été franchie par la direction !
En effet, suite aux questions des élus, la direction a indiqué, qu’en l’absence de dialogue de gestion finalisé et validé par le DG, elle ne savait pas, à ce stade, si les 2 créations de postes affichées dans l’organigramme seront bien validées, publiées et les personnels recrutés.
Quelle fut la surprise des élus quand, après une heure de présentation, ils ont compris que le projet (construit sur la base de 7 ETP, dont 2 créations de postes) ne reposait au final sur aucune certitude que ces 2 postes seraient bien affectés à cette direction naissante.
Pour imager, c’est comme à la salle des ventes du temps passé : « Achetez la voiture, vous verrez ensuite si le moteur est dedans ! ».
Impossible dans ces conditions pour les élus de la CFDT-VNF d’exprimer un avis au risque de mettre en difficulté, dès le départ, une nouvelle direction et ses personnels qui pourraient être écrasés par une surcharge de travail émanant d’un projet et des objectifs construits pour 7, mais à atteindre à 5 !
Avoir les moyens de ses ambitions
La CFDT-VNF avait déjà dénoncé le fait que de nombreux organigrammes présentés dans les instances et comportant des créations de postes (souvent pour centraliser des missions et au passage supprimer de nombreux postes dans les services) n’étaient pas suivis d’effets. Le fait que cette façon d’opérer met à mal les personnels qui subissent de plein fouet la surcharge de travail des ETP absents n’est plus à démontrer et les exemples ne cessent de se multiplier.
À la demande de la CFDT-VNF, le DG avait pris l’engagement, que désormais lorsqu’il présenterait un organigramme dans le cadre d’un projet de réorganisation, il s’assurerait d’être en capacité de pourvoir tous les postes.
Et oui ! Comme la CFDT-VNF l’avait indiqué au DG, lorsque la direction présente un projet de réorganisation elle le fait en étant consciente des contraintes de plafond d’emplois et elle doit donc être en capacité de garantir les moyens. Dans le cas contraire, ce projet doit être reporté dans l’attente de les obtenir ou repensé en tenant compte de la réalité des moyens humains disponibles.
Pas de bras… pas de chocolat !
Dans l’esprit « complexe » du DG (rédacteur des deux lettres de missions et à l’initiative de la construction de cette nouvelle direction de l’immobilier), il semble penser qu’il pourrait présenter le projet dans les instances tout en assumant le fait que les postes ne seraient « peut-être » pas publiés et donc les personnels recrutés !
Soyons donc plus clairs :
« Soit vous avez les moyens de vos projets et de vos ambitions et vous les menez à terme, soit vous ne les avez pas et vous ne chamboulez et ne désorganisez pas tout un service (ou plusieurs !) pour faire pire que mieux » !
Une nouvelle fois, et c’est désormais une habitude, la direction a voulu mettre les élus au pied du mur devant une soi-disant urgence en expliquant que le pire serait de ne rien faire ! Mais nous ne sommes plus dupes et la confiance est rompue ! Malheureusement, plusieurs expériences nous ont démontré que la direction pouvait faire pire que mieux !
D’ailleurs, alors que le DG clame partout qu’il est mobilisé à plein temps pour défendre la voie d’eau et obtenir des moyens en préservant notre plafond d’emplois, il est l’un des seuls DG à la tête d’un établissement public de notre ministère qui perdra encore l’année prochaine 60 ETP. De là à aller jusqu’à dire qu’il aurait mieux fallu qu’il ne fasse rien et surtout qu’il ne signe pas un COP qui gravait dans le marbre 400 ETP de moins d’ici 2025 il n’y a qu’un pas…
En conclusion, les élus au CTU de proximité du 16 septembre consultés sur la préfiguration de la direction de l’immobilier se sont déclarés dans l’incapacité d’émettre « un avis éclairé » en l’absence de garanties que les 2 ETP présentés dans l’organigramme de cette future direction soient bien recrutés.
Par la même occasion, les élus ont rappelé que lorsqu’il s’agissait de créer à la direction générale des postes de chargés de missions en tous genres ou tout autre poste, cela ne relevait jamais de consultation du CTUP. De plus cela n’était jamais suspendu aux arbitrages d’un dialogue de gestion, y compris quand personne n’est en capacité de comprendre l’urgence de la création de ces postes. D’ailleurs à la direction générale, on ne souffre pas trop de vacances de poste, car ils sont rapidement publiés et pourvus !
Cela peut aider à comprendre pourquoi le DG est « hors sol » quand on lui parle de surcharge de travail pour les personnels qui sont dans des services aux organigrammes gruyères.