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DTSO – Été 2022 : la canicule et la sécheresse se sont abattues sur le Canal des Deux Mers

Bien que le Sud-Ouest soit habitué aux vagues de chaleur et de sécheresse, l’été 2022 a été particulièrement éprouvant pour les personnels et les ouvrages. Tous les personnels de la DTSO ont été affectés par la chaleur d’une manière ou d’une autre.

L’été 2022 peut se résumer en une grosse vague de chaleur avec du très chaud et de l’exceptionnellement chaud fatiguant les corps et les esprits et empêchant la récupération après la journée de travail.

Il convient de noter que des mesures ont été mises en place pour les personnels de terrain avec une adaptation des horaires de travail pendant l’alerte canicule. Toutefois, l’alerte canicule n’est déclenchée qu’après trois jours consécutifs de chaleur au-dessus d’un certain niveau le jour, mais également la nuit.

Tous les agents de terrain savent très bien que ce ne sont pas les températures de la nuit qui perturbent leur travail. Par contre, pratiquement tous les après-midis ont été difficilement supportables pour eux.

DANS LE SUD IL FAIT PLUS CHAUD, MAIS L’ALERTE CANICULE SE DÉCLENCHE PLUS TARD

Il convient par ailleurs de noter que les niveaux de chaleur déclenchant l’alerte canicule sont plus élevés dans le sud ce qui permet de réduire artificiellement le déclenchement du travail en horaire décalé. Ainsi, les agents n’ont pu bénéficier des horaires décalés que sur un seul jour malgré la chaleur exceptionnelle de l’été 2022.

Pour ces raisons, la CFDT-VNF demande que soit mis en place un dispositif spécifique à la DTSO afin que le déclenchement soit à la fois plus réactif et plus adapté.

Heureusement qu’en complément du dispositif défaillant des horaires décalés, le travail a été aménagé tout l’été afin que les activités les plus dures soient faites en début de journée aux températures les plus clémentes.

SACCAGE DE LA VOIE D’EAU PAR LES AGRICULTEURS

À la canicule s’est ajoutée la sécheresse avec pour conséquence d’exciter certains esprits et en particulier ceux des agriculteurs ! Ceux-ci ont mené une opération de sabotage sur les écluses de la Méditerranée et du Roc en dégondant les portes de l’écluse. De plus, ils ont commis un autre méfait sur l’écluse de Laurens où ils se sont attaqués aux moteurs de l’écluse à coup de hache. Ces regrettables actions sont motivées par l’arrêté de la préfecture leur interdisant de pomper de l’eau pour leurs cultures.

La CFDT-VNF de la DT SO regrette que la préfecture n’ait pas plus soutenu VNF alors même que l’établissement fournit de l’eau aux agriculteurs et n’a aucune responsabilité dans la décision d’interdire les arrosages. Rappelons que 50 % de l’eau du Canal des Deux Mers est prélevé pour les besoins agricoles.

La CFDT-VNF de la DT SO tient à souligner le travail efficace et réactif des agents de la maintenance qui a permis de rétablir dans les plus brefs délais la navigation sur le Canal du Midi.

LES PERSONNELS DE VNF OPTIMISENT LES PASSAGES POUR LIMITER LA CONSOMMATION D’EAU SUR LE CANAL

Par ailleurs, le Canal du Midi est principalement alimenté par les réserves d’eau faites l’hiver avec les barrages de la Ganguise, Saint Ferréol, Lampy et la Galaube.

Malgré les réserves d’eau, le préfet a pris un arrêté imposant le groupage des bateaux sur le Canal du Midi et le Canal Latéral. Ainsi les usagers de la voie d’eau avaient pour obligation d’attendre une heure ou l’arrivée d’un autre bateau pour écluser afin d’économiser l’eau consommée par les bassinets.

Toutefois, les agents d’exploitation n’ont pas attendu l’arrêté du préfet pour gérer la ressource en eau en regroupant autant que possible les bateaux aux écluses. Sur ce point, il convient de noter que VNF a lancé, dans le cadre de la modernisation demandée par l’État, une opération d’automatisation sur le Canal du Midi qui est contradictoire avec le groupage des bateaux.

L’AUTOMATISATION DU CANAL NE PERMET PAS DE GÉRER INTELLIGEMMENT LE GROUPAGE DE BATEAUX

Soulignons également que les efforts des personnels des nouveaux centres territoriaux ont permis de limiter les restrictions de navigation au seul Canal de la Robine.

Quant au Canal Latéral à la Garonne qui est entièrement automatisé, il a bien montré que le groupage des bateaux sans éclusier ne marche pas. En effet, pratiquement aucun usager n’a respecté l’obligation de groupage.

Plutôt que d’expliquer aux agents comment faire leur travail, l’État serait bien plus avisé d’arrêter de supprimer les effectifs de notre établissement qui gèrent avec un grand professionnalisme la ressource en eau.

DTBSL : À bout de souffle

À la DTBS, comme dans les autres directions de VNF, la modernisation souhaitée par l’établissement public est en marche. Beaucoup de projets sont annoncés, le décor est planté et l’avenir 2.0 se dessine dans les discours de la direction. Mais qu’en est-il du ressenti des agents qui assurent le quotidien de ce qui s’appelle encore la voie d’eau ?

Pour beaucoup d’entre nous, la partie la plus visible de cette modernisation tant médiatisée, est aujourd’hui (et restera) le remue-ménage des personnels. Si des travaux de fiabilisation sont bien en cours sur certains sites, la plupart ne verront pas dans l’immédiat (voire jamais) arriver sur leurs écluses ou leurs barrages les engins de chantier.

L’essentiel des investissements sera consacré à la téléconduite sur les infrastructures du grand gabarit plus porteur en termes de logistique. En clair, les barrages manuels le resteront, les locaux techniques et autres bureaux et logements resteront aussi dans leur état (d’origine) et la régénération du petit gabarit attendra… un peu (beaucoup ?).

LA MODERNISATION DE LA VOIE D’EAU SIGNIFIE TOUJOURS MOINS D’EFFECTIFS

Pourtant si tous les agents de la direction ne voient pas les travaux de modernisation de près, ils en ressentent concrètement les effets causés par le manque de personnel. Déjà flagrant ces dernières années, ce mouvement semble s’accélérer depuis quelques mois dans tous les services. Les difficultés rencontrées au quotidien dans la répartition des tâches, la prise de congés, ou encore une simple absence pour maladie, révèlent souvent un problème impossible à résoudre. Tout ceci donne une idée sur ce que va être la vie dans les UTI de demain.

Que ce soit dans les services fonctionnels ou sur le terrain, il est difficile de comprendre comment la direction va résoudre les problèmes de vacances de postes qui sont de plus en plus fréquentes et qui s’éternisent. La seule « solution » à ce jour reste le recours massif aux CDD ce qui n’est pas une fin en soi. De fait, la précarité d’emploi règne en maître à la DTBS. Hier, réservée à quelques postes en fin d’année pour atteindre le plafond d’emplois, c’est devenu aujourd’hui le système « fourre-tout » pour pallier aux errements de la direction dans sa gestion du personnel à court terme.

Il ne fait aucun doute, avec ce système à bout de souffle, que la situation n’est pas durable dans le temps ni satisfaisante. Le DT lui-même en est conscient et a déjà eu l’occasion de souligner à plusieurs reprises les difficultés de recrutement dans notre bassin d’emplois, sur des contrats précaires et des grilles de rémunérations non concurrentielles avec le secteur privé. Aussi le recours systématique aux CDD que la direction générale essaie de vendre comme une solution miracle est loin d’en être une ! Comme le préconise depuis longtemps déjà la CFDT-VNF, la direction doit pérenniser ses effectifs sous peine de voir se développer le syndrome des « sous-effectifs chroniques » reconnu comme la principale difficulté dans notre établissement public.

DTNE : Assemblée générale du 25 novembre

La CFDT-VNF de la DTNE organisera son Assemblée Générale le vendredi 25 novembre 2022. Tous nos sympathisants et adhérents sont invités et sont les bienvenus ! À cette occasion, nous pourrons faire un point sur toute l’actualité au sein de notre DT mais plus largement aussi à VNF et sur les négociations en cours. Cela sera aussi l’opportunité pour vous de poser toutes vos questions et à la marge de l’AG, nous pourrons échanger si besoin sur vos situations individuelles.

Nos échanges seront les briques de notre projet revendicatif au sein de notre DT et des concertations avec la direction.

DTNE : Places de parking attribuées en dépit du bon sens

Suite aux sollicitations des agents du siège, La CFDT-VNF de la DT-NE dénonce également la nouvelle attribution arbitraire des places de parking en fonction des classements hiérarchiques. Ce classement ne tient pas compte des contraintes physiques et personnelles des agents. Certains personnels avaient dû attendre un temps indéniable avant d’obtenir une place de stationnement proche du bâtiment ce que nous n’avons pas manqué de rappeler à la Directrice territoriale dans notre déclaration préalable au CTUP. La seule justification apportée par la Secrétaire générale est que selon elle, les cadres travaillent davantage en présentiel sur le site du Skyline alors que les autres agents seraient plus adeptes au télétravail.

La CFDT-VNF de la DT-NE n’accepte pas cette décision unilatérale et a obtenu sa suspension immédiate. Suite à nos interventions, la Direction s’est engagée à revoir sa copie en menant cette fois-ci, une concertation avec les agents concernés.

DTNE : La nouvelle organisation de l’exploitation aggrave les conditions de travail

Lors du Comité Technique du 28 juillet 2022, la nouvelle organisation de l’exploitation a été actée par la direction malgré deux votes négatifs des représentants du personnel. Le déploiement de ce projet se poursuit malgré la remontée des contestations d’agents qui dénoncent leurs conditions de travail dégradées et celles encore plus restrictives à venir.

Malgré les participations aux groupes de travail, les diverses alertes, les nombreux débats, nos propositions argumentées pour une mise en œuvre plus juste et favorable, la direction en bon petit soldat, continue de suivre le plan national de suppression des effectifs au détriment des agents. Puis sereinement, en faisant abstraction des négociations qui n’ont toujours pas eu lieu au niveau national sur le régime indemnitaire qui devrait remplacer l’ICT après le 31 décembre 2022, la direction continue d’affirmer qu’il n’y aura aucune perte financière pour les agents.

TOUJOURS PLUS DE KILOMETRES ET DES ÉQUIPES DE PLUS EN PLUS PETITES

En conséquence, et selon la volonté de la direction, les agents devront faire plus de kilomètres sur un linéaire détérioré. Ils devront travailler jusqu’à 20 jours supplémentaires par an, augmentant les temps de trajet domicile-travail. Certains subiront peut-être une baisse de leurs rémunérations (directe ou indirecte notamment en frais de transport ou de garderie) ou au mieux, une rémunération stagnante pour une charge de travail plus lourde.

Nous avons obtenu le maintien des équipes de 4 agents pour un chef d’équipe sur certains secteurs. Cependant, sur les secteurs restants, les équipes passent à 3 +1. Cette composition entraînera une surcharge de travail évidente qui sera amplifiée en cas d’absence d’un agent (congés, formation, maladie).

La CFDT-VNF de la DT NE regrette l’obstination de la Direction qui reste sourde face à ces évidences. À ce stade, la CFDT-VNF dénonce l’absence de réelles garanties qui auraient dû être un préalable à tout projet de réorganisation. Le combat continue et nous garderons un regard attentif sur les situations individuelles lors de la présentation des retours d’entretiens de positionnement. N’hésitez pas à nous solliciter !

UNE OBLIGATION LÉGALE DE CONSULTATION NON RESPECTÉE

Lors du Comité technique extraordinaire du 19 septembre 2022, la CFDT-VNF de la DT NE a exigé que la direction prenne ses responsabilités et soit transparente avec le personnel. Nous demandons une vision globale du projet de réorganisation desservices administratifs à venir et non des modifications de fiches de postes ou créations de postes au fil de l’eau ! Faire cela conduit au final à une réorganisation implicite qui s’impose à toutes et tous. La présentation de la stratégie de l’établissement est une obligation légale. À ce titre, il apparaît logique que pour consulter les instances, il puisse y avoir une vision globale des réorganisations en cours et non des présentations partielles générant une opacité totale sur le but et la stratégie finale. Par exemple :

  • Il est anormal de présenter indépendamment les réorganisations de chaque UTI, celles-ci devant être cohérentes les unes avec les autres. C’est bien l’ensemble des organigrammes des UTI qui devrait faire l’objet d’une présentation.
  • Dès 2023, les gestionnaires comptables et les personnels RH présents dans les UTI, seront à l’avenir encadrés par les services du siège. Les tâches tertiaires vont subir une réelle réorganisation encourageant une centralisation au siège. Aucune mobilité ne sera forcée, tant que les agents seront à leurs postes, mais à ce jour la Direction n’a permis aucune réelle négociation. Force est de constater qu’elle fait le choix de cacher sa stratégie.

La CFDT-VNF de la DT NE n’est pas dupe et reste vigilante sur cette façon de faire. Ces réorganisations qui ne sont pas présentées comme telles, mais qui en sont bien une, doivent se tenir en toute transparence. Elles doivent avoir du sens et permettre de donner de la visibilité aux personnels !

POSTES : JEU DE CHAISES MUSICALES

De plus, nous demandons une clarification sur le jeu de la direction consistant à supprimer certains postes de catégorie B ou B+ au profit de A ou A+ en les passant d’un service à un autre ce qui revient à « déshabiller Pierre pour habiller Paul ». Cette façon de faire peut mettre en difficulté certains services affaiblis et générer un transfert de tâches d’une catégorie à une autre en limitant les mobilités pour certaines catégories de personnel.

ÉDITO : Les Eq’Eaux des Régions Automne 2022

Vous lisez le dernier numéro des Eq’eaux des régions pour cette année 2022. Une fois encore cette année est bien chargée pour toutes et tous. Cette rentrée s’est faite sur les chapeaux de roues !

Les objectifs de chacune et chacun s’étoffent alors que les moyens s’étiolent ! Aussi, pour y parvenir, et comme les renforts ne sont toujours pas au rendez-vous, on fait de son mieux, comme on peut et avec ce qu’on a ! Ce n’est malheureusement pas la baisse programmée de 60 ETP en 2023 dans le projet de loi de finances qui contribuera à soulager la pression ! Le recours massif aux CDD en fin d’année n’est pas là non plus la solution d’autant plus quand les besoins sont pérennes et que les renforts étaient attendus dès le début d’année !

Du 1er  au 8 décembre, vous allez être appelés à voter pour renouveler vos élus dans les instances représentatives du personnel. D’ailleurs dans l’organisation et le fonctionnement de celles-ci, il y a également du changement !

Comme il est toujours mieux de savoir pour quelles raisons voter, la CFDT-VNF a décidé de communiquer relativement tôt afin de vous expliquer les changements à venir et les incidences pour chacune des instances. Nous avons décliné et nous continuerons de le faire tout au long de la campagne électorale, une série de thématiques (COP- GPEC…). Celles-ci vous concernent toutes et tous avec l’objectif de vous présenter l’analyse, les positions défendues, les propositions portées par la CFDT-VNF et toutes les équipes de terrain qui en font sa richesse et sa force de frappe lui permettant de ne jamais rien lâcher !

L’autre grand changement, vous le savez, portera sur les modalités des élections professionnelles avec le passage au vote électronique. Là encore, nous aurons l’occasion de déployer une thématique spécifique pour vous accompagner au mieux dans cette nouvelle modalité de vote. 

Comme depuis sa naissance, la CFDT-VNF est présente sur toutes les directions territoriales comme au siège et reste à ce jour la seule organisation syndicale représentative de tous les personnels. Nous comptons sur vous pour vous mobiliser lors de cette semaine électorale afin de donner la plus grande légitimité possible à vos futurs représentants. C’est en effet la seule façon de pouvoir peser sur les orientations à venir des différents décideurs (ministère comme VNF) pour tout ce qui vous concerne directement et indirectement.

Voter pour les équipes de la CFDT-VNF c’est voter pour des équipes motivées, unies et mobilisées au quotidien ! Force de propositions, la CFDT-VNF est à l’initiative de toutes les avancées sociales de ces dernières années et à la proue de toutes les actions efficaces qui ont contribué à faire bouger les choses.

Voter CFDT-VNF c’est lui permettre de poursuivre ses combats et d’obtenir de nouveaux résultats ! Alors, dès maintenant inscrivez la date dans vos agendas et en décembre prochain, nous comptons sur vous comme vous pourrez à nouveau compter sur nous pour les 4 prochaines années, forts de la légitimité que vous nous aurez donnée.

Bien amicalement,

Rudy DELEURENCE, Secrétaire général CFDT-VNF

Flash info sur le rachat possible des jours RTT

La seconde loi de finances rectificative 2022 permet aux salariés de droit privé qui le souhaitent de racheter les jours de RTT non pris afin de leur rendre immédiatement du pouvoir d’achat.

Cette nouvelle mesure, qui prend effet dès cette année et jusqu’en décembre 2025, présente 3 avantages pour les salariés :                                                                                                                                  

  • Les jours rachetés par l’employeur ne sont pas soumis aux cotisations sociales, donc la valeur d’une journée rachetée est supérieure à celle d’une journée liquidée du CET ;
  • Les jours rachetés sont majorés de 25% sur le même principe que la 1ère heure supplémentaire ;
  • Les sommes découlant du rachat de ces jours (dans la limite des plafonds prévus par l’article 5 de la loi) n’entrent pas dans les revenus déclarés. Le rachat de ces jours est donc défiscalisé.

Cette mesure étant soumise à l’accord de l’employeur, la CFDT-VNF a sollicité, dès la publication de cette loi, le directeur des ressources humaines en demandant un accord de principe pour les salariés qui souhaitent bénéficier de ce nouveau dispositif. Si un accord de principe a été donné par le directeur général et le directeur des ressources humaines, ce dernier est revenu sur sa décision…

La CFDT-VNF n’accepte pas ce revirement et vous apporte toutes les explications et une proposition dans le flash info ci-dessous.

TOUT SAVOIR SUR L’ACCORD NAO 2022 QUI VIENT D’ETRE SIGNE !

Après des mois de négociation, l’accord NAO (Négociation Annuelle Obligatoire) 2022 vient d’être signé ! Comme à son habitude, la CFDT-VNF s’est montrée force de propositions. On fait les comptes : plus que des mots : LA CFDT-VNF OBTIENT DES RÉSULTATS !

LA VENTILATION DE L’ENVELOPPE RMPP ATTRIBUÉE PAR LES TUTELLES

LA PREMIÈRE PROPOSITION DE LA DIRECTION

Le 17 mai, la DRH nous transmettait sa première proposition dans le cadre de l’ouverture des négociations de la NAO 2022. Le cadrage fixé par les tutelles était alors de 2,6% soit un montant global de 603 584€.

Bien entendu, la CFDT-VNF était intervenue pour dénoncer la faiblesse de ce cadrage au regard de l’inflation et solliciter la révision de celui-ci par les tutelles. De plus, la CFDT-VNF avait dénoncé, dans la proposition de la direction, la faiblesse de l’enveloppe portant sur la mesure « pouvoir d’achat » qui correspondait en moyenne à 175€ bruts/annuel soit 11€ nets/mois par salarié.

LA PROPOSITION FINALE SUITE À LA NÉGOCIATION

Suite à la revalorisation du point d’indice pour les fonctionnaires à hauteur de 3,5%, la CFDT-VNF a revendiqué qu’au minimum il puisse y avoir un alignement pour le cadrage NAO des salariés de droit privé. La CFDT-VNF vous avait présenté l’avancement des négociations en HMI. À cette occasion, vous nous aviez confié un mandat de négociation à savoir obtenir un cadrage de 3,5% minimum et la CFDT-VNF l’a obtenu !

Au regard de l’inflation, il est clair que la CFDT-VNF aurait souhaité une enveloppe bien supérieure à celle-ci ! Pour autant, cela n’était pas gagné ni d’ailleurs le fait que l’excédent généré par cette revalorisation soit porté en totalité sur la mesure générale. Sur cette base, correspondant à une enveloppe de 783 857€, la CFDT-VNF force de propositions, d’argumentations et de convictions a obtenu des avancées significatives 

LA NÉGOCIATION DE LA CFDT-VNF NE S’EST PAS LIMITÉE À L’AUGMENTATION GÉNÉRALE ET À LA VENTILATION DE L’ENVELOPPE OCTROYÉE PAR LES TUTELLES

Grâce à votre confiance et à votre soutien, nous avons eu les moyens de peser dans les décisions de la direction ! Ce n’est pas toujours facile, vous le savez, mais l’intérêt collectif, la défense des situations individuelles, de votre pouvoir d’achat sont nos priorités dans toutes nos actions !
Vous le savez également et pour beaucoup, vous avez déjà pu le mesurer, nous sommes au front à chaque occasion et la CFDT-VNF ce n’est pas juste des mots mais de l’action et l’obtention de réelles avancées pour toutes et tous !

Du 1er au 8 décembre 2022, c’est-à-dire dans quelques mois, les élections professionnelles débuteront ! Toute l’équipe de la CFDT-VNF sait également pouvoir compter sur vous, sur votre mobilisation pour légitimer nos actions et nous donner les moyens d’agir ces 4 prochaines années.

ENSEMBLE NOUS SOMMES PLUS FORTS : RESTONS UNIS ET MOBILISÉS !

Pouvoir d’achat

Demande d’ouverture de négociation pour les personnels publics et privés

Compte tenu de l’inflation grandissante depuis le début d’année 2022, la CFDT-VNF a demandé l’ouverture de négociations salariales sur des mesures visant à accompagner les personnels afin de limiter l’impact sur leur pouvoir d’achat. Une réunion DRHM/DS a ainsi été organisée. En préambule, le DRHM a rappelé qu’une enveloppe de 3,5 millions d’euros était d’ores et déjà mobilisée pour la revalorisation salariale des personnels publics hors CIA et qu’une enveloppe d’environ 5,2 millions d’euros devra être mobilisée pour absorber la revalorisation de 3,5 % du point d’indice. 

Public : des négociations sous tutelle…

Pour les personnels publics, si des mesures catégorielles ont bien été mises en place, la plupart des mesures engagées se sont imposées à VNF, car elles relèvent d’une simple déclinaison des mesures mises en place au MTE et/ou par le gouvernement. Ces mesures sont à prendre en compte, mais sont loin d’être à la hauteur de la crise subie par les personnels. Aussi, la CFDT-VNF continue de militer pour obtenir d’autres mesures complémentaires et significatives pour tous les personnels notamment au regard de l’inflation déjà supérieure à 6 % en ce milieu d’année.

… Mais c’est sans compter sur la pugnacité de la CFDT-VNF

À l’impossible nul n’est tenu ! C’est notre crédo.

Bien que personne n’aurait parié sur nos victoires, nous avons déjà obtenu non seulement les titres restaurant, mais aussi, la réévaluation du calcul de l’IFSE des personnels dont le CMI se trouvait fixé, au moment de la bascule, à un niveau inférieur au coefficient de 1.

C’est d’ailleurs sur la base de la négociation menée et gagnée pour les personnels administratifs lors de leur bascule au RIFSEEP, que nous avons appuyé cette négociation de justice.

La CFDT-VNF a fortement dénoncé le fait que cette demande, qui datait de plusieurs mois, fasse l’objet d’un retour une fois que tout avait été validé avec le contrôleur général. En effet, la direction a pris pour parti unilatéralement d’opérer ce rattrapage (sauf pour les personnels qui auraient un coefficient inférieur à 1 en lien avec leur manière de servir) sur deux ans à savoir :

  • pour les personnels actuellement au coefficient de 0,95 rattrapage à 1 dès cette année ;
  • pour les personnels actuellement au coefficient de 0,90 rattrapage à 0,95 cette année et à 1 l’année prochaine.

Même si au final ce sera tout de même 220 agents qui pourront être revalorisés suite à cette revendication, la CFDT-VNF, contrairement à d’autres organisations syndicales, dénonce ce positionnement unilatéral et injuste en deux ans. Ce positionnement équivaut à la progression du CMI qui aurait été celle de ces agents s’ils étaient restés aux ISS.

Aussi, cette mesure ne satisfait que partiellement la CFDT-VNF, car il aurait été justice d’appliquer les mêmes modalités que lors de la bascule des personnels administratifs au RIFSEEP. C’est donc qu’une demi-satisfaction pour la CFDT-VNF que de voir ce rattrapage s’effectuer sur deux ans pour certains… 

Concrètement, la CFDT-VNF demande à la direction de mettre en place des dispositifs qui sont à sa main par exemple : 

  • la revalorisation des titres restaurant pour les agents de droit public d’une valeur de 7,5 € dès cette année et 9 € en 2023 ;
  • la mise en place de l’accord d’intéressement négocié pour les personnels publics ;
  • une enveloppe CIA/CA significative ;
  • une visibilité sur le devenir du statut PETPE, de l’ICT après le 31/12/2022 et une négociation complémentaire du protocole PTETE suite à l’engagement d’un bilan à 6 mois obtenu par la CFDT-VNF.

Pour les salariés de droit privé

Nous réclamons : une revalorisation du cadrage NAO 2022 pour les salariés de droit privé afin de doubler la mesure générale obtenue lors de la dernière réunion de négociation ainsi que des mesures complémentaires (hors enveloppe) comme par exemple la revalorisation du complément familial.

En dehors de la NAO toujours en cours, beaucoup de ces arbitrages sont renvoyés à la rentrée de septembre. En effet, la direction a indiqué devoir prendre la mesure des dispositions d’ores et déjà actées sur la masse salariale et essayer d’obtenir un abondement auprès des tutelles pour absorber entre autres la revalorisation du point d’indice. 

Un budget rectificatif devra forcément être présenté au prochain Conseil d’administration de la rentrée et dévoilera la volonté et la capacité de la direction générale à mobiliser les moyens utiles à l’accompagnement et la reconnaissance de son personnel. 

Cela sera donc l’occasion de mesurer si les personnels peuvent compter sur la direction pour entendre leurs difficultés et leurs besoins comme la direction a pu constater toujours pouvoir compter sur les personnels, y compris pendant les périodes de crise et face à des arbitrages défavorables sur les plafonds d’emplois.

Les essentielles du mois de juin

Juin 2022 ou… les nébuleux destins d’Amélie de Monchalin et de Justine Bénin. Nous n’avons pas eu l’occasion de rencontrer nos ministres que déjà leurs cartons sont faits… Aux suivants ! 

Évidemment l’actualité de fin du mois de juin se concentre sur le pouvoir d’achat, le dégel du point d’indice et des quelques mesures qui l’accompagnent. Suite à la faible augmentation de la valeur du point d’indice, vous pourrez tester le petit simulateur de gain mensuel/annuel en euros, en fonction de votre indice…

Il sera quand même question de services publics, du pôle ministériel avec le CEREMA, VNF, la Mer, les DDI et les résultats des mobilités actualisés au 30 juin. On parlera aussi un peu de protection sociale complémentaire, de télétravail au MTECT, et du protocole handicap.

De quoi trouver quelques intérêts dans ce 71ème numéro des Essentielles du mois.

Clin d’œil

Suite au remaniement ministériel annoncé le lundi 4 juillet dernier, Christophe Béchu prend le portefeuille du Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires en remplacement d’Amélie de Montchalin, contrainte de quitter le gouvernement après sa défaite aux législatives. Il sera notamment appuyé par Bérangère Couillard, Secrétaire d’État chargée de l’Écologie.

Du côté des transports, Clément Beaune succède à Jean-Baptiste Djebarri en qualité de ministre délégué.

Nous leur souhaitons la bienvenue. Étant très attachés à l’efficacité, nous solliciterons très rapidement un rendez-vous auprès de leurs services afin d’échanger avec eux sur la situation sociale et économique à VNF.