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Flash info
NEGOCIATION ANNUELLE OBLIGATOIRE (NAO)
Tout savoir sur l’accord NAO 2022 qui vient d’être signé !

On fait les comptes ! Plus que des mots la CFDT-VNF obtient des résultats

Comment la CFDT-VNF a fait évoluer la négociation

La ventilation de l’enveloppe RMPP attribuée par les tutelles

MesuresProposition initiale de la direction sur la base de 2,6%Négociation de la CFDT-VNF sur la base de 3,5%
Mesure ancienneté128 819 €128 819 €
Mesure pouvoir d’achat80 000 €370 242 €
Augmentations relatives aux modifications de fiches de poste et aux mobilités67 000 €67 000 €
Prime liée à la mobilité35 000 €30 000 €
Prime ponctuelle liée à la mobilité géographique7 000 €7 000 €
Prime exceptionnelle individuelle30 000 €20 000 €
Augmentation salariale liée à l’expertise172 000 €88 743 €
Augmentation relative à la plage de gestion4 001 €2 297 €
Augmentation relative à la GIPA (hors niveau 8)7 721 €7 721 €
Augmentation relative à la GIPA (niveau 8)0 €4 992 €
Effet report36 543 €36 543 €
Dispositions liées aux maternités et dialogue social (hors SCSNE)8 800 €8 800 €
Augmentation Mise à disposition1 700 €1 700 €
Enveloppe Commission des Carrières et des Rémunérations10 000 €7 000 €
Profils en tension, pénurique15 000 €0 €
Égalité professionnelle0 €3000 €
MONTANT TOTAL DE L’ENVELOPPE :603 584 €783 857 €

La mesure pouvoir d’achat, ça se traduit comment pour les salariés ?

Les salariés présents au 1er janvier 2022 et au moment de la signature du présent accord bénéficient d’une augmentation générale pérenne de leur salaire annuel de base brut en équivalent temps plein de :

  • 740 € pour les salariés de niveau 7 à 9, soit un peu plus de 47 € nets/mois.
  • 940 € pour les salariés de niveau 1 à 6, soit en moyenne 60 € nets/mois.

Cette mesure s’applique sur le salaire annuel de base brut au 1er janvier 2022 après application le cas échéant de la mesure à l’ancienneté obtenue grâce aux négociations menées en 2019 et préalablement aux mesures individuelles (expertise, mobilité, …).

Pour mémoire, la première proposition de la direction était de 11 € nets/mois pour l’ensemble des salariés. Par la négociation, la CFDT-VNF a fait fortement évoluer l’augmentation générale liée au pouvoir d’achat.

L’augmentation annuelle brute sur l’année 2022 totalisera donc avec la mesure ancienneté :

Niveau du salariéAncienneté du salariéTotal brut/annuel
Salarié de niveau 810 ans et +990€ (63,50€ nets/mois)
Salarié de niveau 8Entre 5 et 9 ans940€ (60€ nets/mois)
Salarié de niveau 8< 4 ans910€ (58€ nets/mois)
Salarié de niveau 710 ans et +1 040€ (67€ nets/mois)
Salarié de niveau 7Entre 5 et 9 ans990€ (63,50€ nets/mois)
Salarié de niveau 7< 4 ans960€ (61,50€ nets/mois)
Salarié de niveau 1 à 610 ans et +1 290€ (83€ nets/mois)
Salarié de niveau 1 à 6Entre 5 et 9 ans1 240€ (79,50€ nets/mois)
Salarié de niveau 1 à 6< 4 ans1 190€ (76€ nets/mois)

Dès le mois de janvier 2023, la mesure ancienneté sera de nouveau versée ce qui à titre d’exemple générera une augmentation sur un an (janvier 2022 à janvier 2023) pour les niveaux 1 à 6 ayant 10 ans ou plus d’ancienneté de 105 € nets/mois (hors mesures individuelles) !

Et les mesures individuelles alors ?

Le montant global des deux enveloppes mesures individuelles (prime exceptionnelle individuelle et augmentation salariale liée à l’expertise), est sensiblement à l’identique de celui versé en 2021. Sans les remettre en cause, il est apparu primordial au regard de l’inflation et du fait que ces mesures individuelles concernent une minorité de salariés, que l’excédent obtenu cette année soit porté en totalité sur les mesures collectives et automatiques comme la mesure ancienneté et l’augmentation générale.

La CFDT-VNF se félicite de cette négociation et vous remercie de vous être mobilisés et exprimés dans les HMI ainsi que pour votre confiance témoignée.

DTCB : De «nouvelles techniques» de surcharge sont inventées à l’UTI Val de Loire Seine

Technique n° 1 :
Le «  y’a qu’à, faut qu’on »

Problème : Les services (CEMI, CMS, PC) ont échangé avec l’UTI sur les difficultés rencontrées. 

À titre d’exemple, les encadrants des CEMI se plaignent de ne pas avoir assez de temps pour rencontrer les agents sur le terrain. Les agents, quant à eux, se plaignent de ne pas assez voir les encadrants sur le terrain. 

Après 4 mois d’échanges, on arrive aux solutions : « y’a qu’à, faut qu’on » ! Le tout sans prendre en compte les difficultés actuelles liées aux manques de moyens humains, techniques et financiers.

Solution miracle : organiser des réunions pour permettre les échanges ! 

Problème : le manque de temps ne le permet pas.

Résultat : c’est le serpent qui se mord la queue, les encadrants pourraient être considérés comme absents et les agents ont l’impression de ne pas être entendus.

Technique n° 2 :
«  Toujours plus… »

Problème : Comment faire encore plus avec toujours moins ?

Solution : On dit aux agents « faites ci, faites ça et rapprochez-vous des encadrants du CEMI ».

Puis aux encadrants « faites ci, faites ça et voyez cela avec les agents ».

Et aux agents et aux encadrants, on leur dit : « faites-moi un retour ».

Résultat : la voie hiérarchique est coupée et le planning de tâches est encore plus surchargé

Technique n° 3 :
Faire l’autruche

Problème : Tout est fait pour ne pas faire remonter les difficultés sous prétexte que VNF doit assurer un service public et qu’on se tire une balle dans le pied s’il est su (usagers, riverains, collectivités…) que les agents travaillent en mode dégradé. Manque de personnel, besoins de saisonniers, besoins de faucardage… Rien ne bouge. 

Solution : refuser les congés, faucarder en régie, mais sans faucardeur avec des chaînes, des crocs, une mini pelle et faire intervenir l’ensemble du CEMI (chef de centre, chefs d’équipe, agents pour retirer les algues), obliger les agents et saisonniers à passer de l’éclusage en poste fixe à l’accompagnement manuel sur 5 écluses sans émission d’avis à la batellerie aux usagers. 

Résultat : cela crée naturellement des tensions sur le terrain, et pour finir on demande au chef de CEMI d’aller écluser lui-même…

Technique n° 4 :
Faire culpabiliser les personnels

Problème : la direction (DIEE – service fonctionnel DTCB…) passe commande à l’UTI pour assurer la remontée des travaux pour les 10 années à venir. 

Solution : L’UTI demande aux CEMI de lui faire remonter ces informations en faisant un point avec les agents et en analysant l’ensemble du linéaire et tous les ouvrages.

Résultat : Ce travail est très intéressant, mais doit se faire en basse saison pour pouvoir compter sur la disponibilité des agents, et en déchargeant les encadrants de leurs missions quotidiennes. Cette mission prend du temps et n’est pas réalisable sur 3 semaines au mois de mai.

Réponse de l’UTI : « si on veut, on peut ». Mais bien sûr ! Certains peuvent peut-être commencer à 7 h et finir à 19 h et même manger devant l’ordinateur le midi pour gagner du temps ! Est-ce cela que souhaite la direction ? Pour rappel, le droit à la déconnexion existe !

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